Le projet de loi relatif à « l’accompagnement des malades et de la fin de vie » a débuté son marathon parlementaire ce lundi, par l’Assemblée nationale pour une première lecture du texte et des amendements déposés en vue de son amélioration. Les débats se sont beaucoup focalisés sur l’aide à mourir, à laquelle ce projet de loi donne pour la première fois explicitement accès. et nul doute qu’ils se poursuivront dans l’hémicycle. France Assos Santé a, à maintes reprises, et encore récemment dans une interpellation aux députés, rappelé sa position en faveur de cette disposition.
Mais ce projet de loi s’articule, on l’oublierait presque, autour de trois grands axes : l’aide à mourir à proprement parler, donc, les soins palliatifs et l’accompagnement, les droits des patients et de leurs aidants.
C’est au deuxième volet du texte législatif que nous nous intéressons et, plus particulièrement, à trois dispositifs existants, en expérimentation ou à venir concernant les soins palliatifs, en lien et complémentarité avec les établissements de santé, et notamment les unités palliatives. De quoi s’agit-il ? De pallier le déficit de l’offre palliative – même si le plan décennal 2024-2034 entend l’étoffer – rappelons qu’une vingtaine de départements sont dépourvus d’unités de soins palliatifs – mais aussi de répondre au mieux aux attentes des patients.
Témoignage - 66 millions d'IMpatients
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