Pour sa 6ème édition, le Défi de janvier se refait une beauté à la française ! Lors des premières années, les instigateurs du Défi tricolore avait repris l’identité du Dry January anglais, qu’ils ont francisé petit à petit. Désormais, face au succès grandissant de ce côté-ci de la Manche, les partenaires qui soutiennent le Défi de janvier ont fait appel à une agence de communication pour lui offrir une toute nouvelle image, en plus de quelques autres nouveautés.
Une identité bleu-blanc-rouge et festive !
Les Anglais avait généreusement prêté le logo « cup of tea » de leur Dry January lors des premières éditions françaises qui invitaient nos compatriotes, à leur tour, à faire une pause dans leur consommation d’alcool tout au long du mois de janvier. Cependant, avec désormais plus de 4,5 millions de Français qui se sont lancés dans l’aventure l’an dernier, selon les premiers résultats de l’étude JANOVER, il était temps de rendre à nos voisins leur tasse de thé, de créer des codes propres au Défi français et de rendre « le Défi de janvier identifiable au niveau national pour les années à venir », commente le Pr Pascal Perney, addictologue et concepteur de l’application Mydéfi. Il précise que cette identité devait absolument refléter un esprit positif, joyeux, ludique : « Toute la campagne et l’application du Défi de janvier reposent sur une démarche et des messages positifs. La menace de la maladie n’est pas une motivation efficace ».
Nicolas Rivière, Directeur artistique de l’agence Yvonne et créateur de l’identité graphique du Défi de janvier
« L’enjeu était de proposer un univers festif, surtout pas moralisateur, ni hygiéniste. L’intention est de donner envie de continuer à faire la fête sans boire d’alcool. Nous voulions humaniser l’image de ce défi, montrer comment ses millions de participants étaient en lien et forment une communauté. Cela a engendré l’idée de créer des mascottes, déclinées du logo, et qui laissent apparaître des visages joyeux, imaginés à partir du D de « Défi ». Je me suis beaucoup inspiré du « Memphis design », une tendance très colorée, apparue dans les années 1980, et que l’on a notamment retrouvé en France dans les années 1990, par exemple dans les tenues de ski ou les cafèt’ de sitcoms. C’est un style visuel qui ne laisse pas indifférent les 35-50 ans et qui a aussi beaucoup inspiré les générations suivantes. La notion de regard était aussi très présente dans la réflexion : prendre conscience, veiller sur ses proches, observer ses habitudes, etc. Jouer avec le regard était aussi un moyen d’humaniser et de transmettre de l’émotion avec des formes très simples qui parlent au plus grand nombre. Enfin, puisqu’il était bel et bien question de mettre la fête en avant, on ne voulait surtout pas rester sobre coté couleur ! On a utilisé des tons qui s’affirment, qui ne restent pas en retrait. »
Beau et scientifiquement validé
Loin d’être un énième défi à la mode désormais joliment emballé, le Défi de janvier, même s’il n’est toujours pas soutenu par les pouvoirs publics, se veut bel et bien une campagne de santé publique pilotée par un collectifs d’associatifs et/ou de scientifiques spécialistes des addictions et d’usagers de la santé. Stéphanie Pierre, chargée de mission chez France Assos Santé, partenaire de la première heure, est membre du comité de pilotage du Défi de janvier. « Tous les partenaires s’impliquent chaque année pour faire évoluer les outils du défi en fonction des retours et des données des participants français. En effet, si l’expérience anglaise a été très utile pour organiser le Défi de janvier au début, il faut prendre en considération le fait que les habitudes de consommation d’alcool des Français sont différentes de celles de nos voisins outre-Manche », souligne-t-elle. A ce propos, le Pr Perney se félicite du recueil des données (anonymisées bien sûr) accumulées grâce aux utilisateurs de l’application Mydéfi : « Ces données nous permettent, d’année en année, d’affiner des prédictions de consommation d’une personne, en fonction de son âge, de son sexe, de son niveau de risque face à l’alcool, etc. Nous commençons de la sorte à anticiper quels sont les jours les plus à risque de consommer pour tel ou tel profil, ce qui nous permet d’adapter nos messages de soutien aux utilisateurs de l’application. ». L’équipe du Défi de janvier encourage évidemment les candidats à télécharger l’application Mydéfi qui, pour le défi 2025, a été retravaillée pour être plus ludique, plus intuitive et, grâce aux données glanées l’an dernier, plus individualisée et pertinente.
Petit bémol à cette belle histoire… sans budget spécifique de l’état, le financement du Défi de janvier est assuré par les partenaires de la manifestation, et donc En conséquence, pour cette année, les modifications graphiques se focaliseront pour l’essentiel sur le site internet. Suivront les réseaux sociaux, et bien entendu l’application Mydéfi. Nouveauté intéressante pour la 6e édition, pour tous ceux qui ne peuvent pas ou ne souhaitent pas utiliser l’application Mydéfi, une newsletter est prévue pour soutenir les participants. Pour s’inscrire, rendez-vous sur www.defi-de-janvier.fr.
Enfin, si vous êtes de ceux qui aimeraient organiser une action autour du Défi de janvier, un kit de communication, contenant affiches et flyer, sont également à disposition sur le nouveau site.
Les partenaires du Défi de janvier sont : la Société française d’alcoologie, Addict’AIDE, Association Addictions France, la Camerup, France Patients Experts Addictions, France Assos Santé, La Ligue contre le cancer, le Réseau de Prévention des Addictions.
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