Les enfants prennent-ils de bonnes habitudes alimentaires à l’école ?

La loi du 30 octobre 2018 « pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous » a des répercussions directes sur l’alimentation dans les cantines scolaires. En effet, dans cette loi, la qualité des aliments est revue à la hausse avec notamment une valorisation de l’agriculture biologique et des protéines végétales à laquelle s’ajoute l’interdiction prochaine des contenants alimentaires en plastique.

Mais cette loi qui améliore la qualité des aliments servis à nos enfants suffit-elle à leur faire prendre de bonnes habitudes alimentaires ? La cantine n’est-elle pas d’ailleurs un lieu idéal pour parler aux enfants et aux jeunes d’alimentation et de santé ?

DU BIO DANS LES CANTINES ?

Si l’Observatoire national des produits biologiques en restauration collective indiquait que 79% des restaurants scolaires proposaient des produits biologiques en 2017, leur part restait souvent très faible. Cependant, la loi du 30 octobre 2018 « pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous » a statué sur une part minimum de 50% d’aliments qualitatifs à intégrer dans les menus de la restauration collective publique, dont bien entendu les cantines scolaires.

En effet, l’article 24 de cette loi précise qu’à partir de 2022, 50% des repas devront contenir des aliments répondant à un certain nombre de critères tendant vers une meilleure qualité et la préservation de l’environnement (produits locaux ou sous signes d’origine et de qualité). L’agriculture biologique trouve évidemment sa place parmi ces critères, avec un minimum de 20%.

Selon Isabelle Maincion, maire de La Ville-aux-Clercs et co-présidente du groupe de travail “Restauration scolaire” de l’Association des maires de France, de nombreuses mairies ne savent pas comment faire pour intégrer 20% de bio dans leurs cantines. Elle précise : « Cela fait des années que nous nous engageons pour valoriser les filières courtes et l’approvisionnement local dans les cantines, or il est fort probable que nous devions aller acheter du bio étranger pour répondre à l’objectif de 20% de bio dans les assiettes des cantines scolaires puisque pour le moment il n’y a pas assez d’agriculteurs qui cultivent en bio sur le sol français. En outre, il y a des collectivités pour qui acheter 20% d’alimentation biologique est un effort financier important. C’est relativement facile lorsque l’on a un approvisionnement local direct mais pour ceux qui passent par des revendeurs, cela augmente les coûts de façon non négligeable. »

DES REPAS VÉGÉTARIENS UNE FOIS PAR SEMAINE

Ce même article 24 demande également aux gestionnaires de restaurants collectifs de diversifier l’apport en protéines et de proposer davantage de protéines végétales.

Aussi, « à titre expérimental », la loi précise que « Pour une durée de deux ans, les gestionnaires, publics ou privés, des services de restauration collective scolaire sont tenus de proposer, au moins une fois par semaine, un menu végétarien. Ce menu peut être composé de protéines animales ou végétales. ».

Dans la commune du Chesnay dans les Yvelines, la mairie a pris les devants sur la loi et demande à ce qu’un repas végétarien soit servi chaque semaine dans les cantines depuis 2017. Une maman, déléguée de parents d’élèves au Chesnay, regrette cependant le manque de transparence sur les repas végétariens de sa commune : « Dans les classes de maternelle et de primaire, c’est la mairie qui choisit le fournisseur des cantines, or celui avec qui elle a décidé de travailler ne prépare pas de repas végétarien et passe par un prestataire extérieur pour ce type de repas. Sur les repas végétariens, nous n’avons donc aucune traçabilité, aucune information concernant les produits servis à nos enfants. Nous venons d’ailleurs d’avoir le contenu des repas de mai et juin et pour les menus végétariens, la majorité des protéines de substitution proposées sont des steaks ou des boulettes de soja. Beaucoup de parents le déplorent, puisque sans possibilité de traçabilité, nous ne savons pas à quel point on sert potentiellement du soja transgénique à nos enfants alors que pour la viande nous avons l’information sur le label rouge ou le bio. Il y a eu également au cours de l’année de l’omelette et des nuggets de fromage dans les repas végétariens, or d’un point de vue diététique, le choix des nuggets de fromage est très contestable. C’est dommage que l’on ne mette pas en avant plus de légumineuses par exemple. Le résultat est que pour les enfants, le repas hebdomadaire végétarien est synonyme de punition. »

FIN DES CONTENANTS EN PLASTIQUE DANS LES CANTINES

En outre, dans cette loi est ajouté le fait qu’« Au plus tard le 1er janvier 2025, il est mis fin à l’utilisation de contenants alimentaires de cuisson, de réchauffe et de service en matière plastique dans les services de restauration collective des établissements scolaires et universitaires ainsi que des établissements d’accueil des enfants de moins de six ans. Dans les collectivités territoriales de moins de 2 000 habitants, le présent alinéa est applicable au plus tard le 1er janvier 2028. ». Ceci va dans le sens d’une diminution des déchets en matière plastique mais également de la prévention du risque de migration de matières plastiques dans la nourriture. C’est un sujet dont nous avions déjà parlé dans cet article de 66 Millions d’Impatients. Madame la Maire, Isabelle Maincion ajoute qu’« en dehors des risques de migration alimentaire dus au plastique, le fait de s’en passer relève tout simplement du bon sens. Je me souviens d’un chef de cuisine de collège qui me disait qu’aucun élève ne mangeait son riz au lait tant qu’il le servait dans des coupelles en plastique et que depuis qu’il les sert dans des verrines, les jeunes en raffolent. Cela dit, pour les personnels de cantine, c’est une contrainte qu’ils ne comprennent pas toujours par manque de formation. S’ils entendent parler des risques des pesticides, des additifs alimentaires ou des perturbateurs endocriniens comme tout le monde, ils mériteraient d’être mieux formés sur le sujet, pour s’engager avec plus d’enthousiasme à effectuer ces changements, et à leur tour transmettre ces informations aux élèves ».

LA CANTINE, UN LIEU POUR APPRENDRE À BIEN MANGER ?

La cantine est certainement un lieu privilégié pour faire de l’éducation à l’alimentation auprès des enfants et des adolescents. L’exemple de la MEAD (Maison d’éducation à l’alimentation durable) à Mouans-Sartoux montre qu’il est possible de servir, dans les cantines scolaires, 1 000 repas par jour, 100% bio, avec des produits majoritairement locaux, et sans surcoût grâce à 80% de baisse de gaspillage alimentaire. Est-ce possible de le faire dans toutes les cantines scolaires du territoire et même dans les très grandes villes ? C’est certainement compliqué mais sans doute l’exemplarité en matière de bonnes habitudes alimentaires, quand elle fait participer les personnels de la restauration collective et les élèves, peuvent-ils avoir un impact positif au-delà des murs de la cantine. Pour preuve, à Mouans-Sartoux, une enquête menée en 2016 par l’Observatoire de la restauration durable mis en place depuis 2012, en même temps que le passage au 100% bio, a montré que 85% des parents interrogés avaient changé leurs habitudes par rapport à leurs achats, inspirés par la politique alimentaire de la ville.

D’après Isabelle Maincion, « dans l’ensemble, et c’est regrettable, les enfants ne copient pas les habitudes alimentaires de la cantine. Ils reproduisent souvent les habitudes culturelles et familiales, or la population française se nourrit de moins en moins bien, par manque de temps, par souci économique, par manque d’informations également. En réalité, tout le monde préfèrerait manger local, sainement et sans pesticides, mais cela demande d’y consacrer du temps chaque jour, de faire attention à ses achats, de cuisiner, mais peu de familles peuvent faire cet effort. Dans ma commune, j’avais d’ailleurs fait une enquête sur ce que les enfants mangeaient le soir, chez eux. Plus de la moitié mangeaient des pizzas surgelées de grande surface, souvent pour des raisons économiques, car la nourriture industrielle semble a priori moins chère. »

Afin de sensibiliser les enfants et les adolescents à une meilleure alimentation, l’association UFC-Que Choisir a choisi de décliner ses ateliers « Rendez-vous Conso » pour les publics jeunes et d’aller les voir directement dans les écoles pour parler consommation et alimentation.

Retrouvez ci-dessous l’interview de Jean-Pierre Lhermite qui intervient dans les écoles pour parler avec les élèves de l’importance et des produits « pièges » du petit-déjeuner…

COMMENT FAIRE EN SORTE QUE LES REPAS SOIENT ÉQUILIBRÉS DANS LES CANTINES EN SELF-SERVICE ?

Lorsque, dans les écoles, on sert aux enfants un menu unique, les gestionnaires peuvent contrôler que les repas sont équilibrés. Tout se complique quand les cantines sont organisées en self-service et que les enfants et les adolescents sont livrés à eux-mêmes sur la composition de leur repas. Ils vont souvent préférer les pâtes, le riz et les pommes de terre aux légumes verts et délaisser les fruits pour des desserts avec des sucres ajoutés.

Isabelle Maincion, maire de La Ville-aux-Clercs et co-présidente du groupe de travail “Restauration scolaire” de l’Association des maires de France, précise que bien entendu les adolescents vont préférer choisir ce qu’ils aiment manger plutôt que de porter une réelle attention à l’équilibre alimentaire. Il est possible de ne proposer certains jours que des légumes, sans pâtes, ni pommes de terre mais le risque est que les enfants passent l’après-midi le ventre vide. Elle ajoute : « Il y a quelques années, nous avions travaillé sur la composition des menus avec l’académie de médecine, et les médecins étaient plutôt enclins à dire qu’il valait mieux que les adolescents mangent bien à midi, quitte à rééquilibrer leur alimentation en compensant avec le repas du soir. C’est d’autant plus important de s’assurer qu’un adolescent ait suffisamment mangé à midi s’il fait du sport dans la journée. Les pouvoirs publics ont voulu inciter à travailler sur un équilibrage des repas à la cantine pour lutter contre l’obésité, ce qui est intéressant, mais la réalité est que dans le même temps, on ne fait rien contre des habitudes bien plus mauvaises que de manger trop de pâtes ou de pommes de terre à la cantine, puisque l’on n’agit pas vraiment pour prévenir les risques avérés de la consommation excessive de bonbons ou de sodas ».

LE JEU DU SELF
Conçu dans les années 1980 par une association qui a rejoint le mouvement Familles Rurales, le Jeu du Self est un outil de sensibilisation à la nutrition pensé pour être utilisé en milieu scolaire. Le principe du jeu est de mettre les élèves en situation de réaliser un menu équilibré avec les contraintes propres à la restauration collective du self service.
On propose aux élèves un choix de différents plats. En fonction des différentes catégories d’aliments choisies et de leurs correspondances nutritionnelles, ils peuvent alors savoir si leurs choix ont permis d’obtenir un menu équilibré. Ces résultats sont matérialisés sous la forme d’un puzzle représentant une voiture (dans l’ancienne version du jeu) ou une personne (dans la version à venir) qu’il faut compléter au mieux avec les cartes adéquates, afin de la faire « fonctionner » correctement. La représentation est forcément schématique mais l’objectif est avant tout de faire comprendre que chaque catégorie d’aliments a un rôle et qu’il est important d’inclure ces catégories dans les bonnes proportions, en soulignant les dangers d’une alimentation trop grasse ou/et trop sucrée. La version à venir (la 3ème à ce jour) se base également sur les toutes nouvelles recommandations du Programme national nutrition santé (PNNS).
Les équipes du Jeu du Self interviennent au moment charnière de la scolarité où les enfants passent du service à table avec un menu imposé au self-service où ils vont devoir faire leurs propres choix alimentaires. L’idée était évidemment de les aider à faire le « bon » choix en les guidant vers des plats qui sont les meilleurs pour la santé et pas forcément les aliments vers lesquels ils s’orienteraient naturellement.
En général, le jeu se déroule en classe. Les cartes représentant chacune un aliment, un plat, une boisson ou encore une sauce sont placées sur une table devant laquelle les enfants passent avec un plateau sur lequel ils posent les cartes de leur choix pour constituer leur menu. Ensuite les animateurs interagissent avec les enfants pour évaluer l’équilibre nutritionnel des menus choisis et échangent avec eux sur les repères nutritionnels à connaître pour mieux maîtriser leurs choix alimentaires. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les enfants savent généralement assez tôt ce qui est trop gras ou trop sucré. Il arrive d’ailleurs parfois que des enfants dissimulent certaines cartes d’aliments gras ou sucrés qu’ils ont choisies au départ, afin d’obtenir à la fin un menu plus équilibré. Il est cependant important de ne pas les faire culpabiliser lorsqu’ils choisissent des aliments trop gras ou sucrés et de leur faire comprendre qu’un excès peut être compensé, au cours de la journée, par des choix nutritionnels plus « sains » et que l’alimentation doit se concevoir sur le long terme.

INTERVIEW DE JEAN-PIERRE LHERMITE, VICE-PRÉSIDENT DE L’ASSOCIATION LOCALE DE L’ARTOIS DE L’UFC-QUE CHOISIR ET RÉFÉRENT NATIONAL POUR LES « RENDEZ-VOUS CONSO » DE L’UFC-QUE CHOISIR AVEC PHILIPPE FLEURET DE L’ASSOCIATION LOCALE DE VERSAILLES

66 Millions d’Impatients : Depuis quand existent les « Rendez-vous conso » et abordez-vous souvent la prévention en santé lors de ces rendez-vous ?

Les « Rendez-vous conso » sont des rencontres organisées depuis 3 ans au sein du réseau associatif UFC-Que choisir pour permettre au grand public de faire les bons choix et devenir pleinement acteur de sa consommation. Beaucoup des thèmes que nous abordons ont un lien avec la santé, comme lorsque l’on explique aux enfants l’importance du petit-déjeuner ou que l’on parle des besoins nutritionnels aux seniors. Il est essentiel d’expliquer clairement aux gens en quoi certaines habitudes de consommation sont délétères pour leur santé et comment ils peuvent adopter de bons réflexes. Quand on a lancé le projet dans ma région, qui est une région où une part importante de la population est défavorisée et où les gens achètent souvent en fonction de l’argent qui leur reste, il fallait expliquer pourquoi ces produits moins chers étaient aussi parfois moins bons pour la santé et montrer qu’il y a des alternatives pour manger sainement et moins cher.

Dès le début des « Rendez-vous conso », vous aviez à cœur de vous adresser directement aux enfants et aux adolescents ?

Oui, c’était important pour nous et n’ayant pas d’agrément avec l’Education Nationale (une demande est en cours), nous avons profité des TAP (temps d’activités périscolaires) pour organiser des Rendez-vous Conso dans les établissements scolaires. Nous avons pu constater que le thème qui plaît le plus aux enfants et aux adolescents est celui sur l’importance du petit-déjeuner. Nous nous adressons aux enfants à partir du moment où ils savent lire, car nous les invitons, entre autres choses, à apprendre à déchiffrer les informations sur les étiquettes des produits. Pour parvenir à les intéresser et à les sensibiliser au maximum, nous faisons toujours en sorte que l’atelier soit le plus interactif possible. D’emblée, on demande par exemple aux élèves combien d’entre eux ont pris un petit-déjeuner le matin, et ce qu’ils ont mangé. Ensuite, nous leur présentons divers produits que l’on retrouve fréquemment sur les tables du petit-déjeuner en France et on décrypte ensemble les étiquettes. Evidemment nous mêlons des produits sains avec des « faux-amis ».

Quel est l’objectif des « Rendez-vous conso » organisés auprès des enfants et des adolescents ?

Notre intention est de leur démontrer à la fois pourquoi le petit-déjeuner est important mais aussi qu’il ne faut pas faire une confiance aveugle aux beaux emballages. Dans l’esprit des jeunes par exemple, s’il y a une silhouette mince dessinée sur l’emballage d’un paquet de céréales, cela signifie souvent pour eux que c’est un produit adapté aux personnes qui font du sport et que cet aliment ne fait pas grossir. Ils n’en reviennent alors pas de constater, en lisant l’étiquette d’un tel produit, qu’il contient souvent énormément de sucre.

Les enfants ont-ils de bonnes notions sur ce que doit être une bonne alimentation et de son impact sur leur santé ?

Dans l’ensemble, les jeunes savent par exemple que la pâte à tartiner à la noisette avec de l’huile de palme n’est pas un produit sain. En revanche, ils ne réalisent pas qu’un nectar de jus d’orange n’est pas idéal et ils sont souvent étonnés de voir que les fabricants y ajoutent du sucre. De la même façon, ils tombent de haut quand ils découvrent le pourcentage de sucre dans certaines céréales. Pourtant, beaucoup savent que cela a un impact sur leurs futures habitudes d’adulte et leur santé. Il n’est évidemment pas question de diaboliser le sucre ou les matières grasses, car on leur explique que l’on en a besoin mais on met en évidence à quel point aujourd’hui on en trouve partout et souvent de façon sournoise.

Les enfants et les adolescents que vous rencontrez sont-ils intéressés par ces informations sur l’alimentation ?

On sent bien que les élèves sont vraiment sensibles à toutes ces informations. Nous avons pu le constater plus précisément à l’occasion d’un temps d’activité périscolaire qui s’était déroulé sur 4 semaines à raison d’un après-midi par semaine et où un parent d’élève était venu à notre rencontre pour nous dire qu’en rentrant, son fils avait ouvert tous les placards pour lire les étiquettes.

Et dans la pratique, sont-ils nombreux à prendre un petit-déjeuner sain et équilibré par exemple ?

En interrogeant les élèves sur leurs habitudes au petit-déjeuner, on se rend malheureusement compte qu’ils sont nombreux à être partis le ventre vide et que, quand ce n’est pas le cas, certains se sont contentés de chips ou d’autres aliments pauvres sur le plan nutritionnel. Il n’est pas rare que les parents des plus jeunes les installent devant la télévision pendant le petit-déjeuner car ils ont alors moins de mal à obtenir d’eux qu’ils mangent calmement. Ceux qui sont au collège et encore davantage au lycée sautent régulièrement le petit-déjeuner, souvent faute de temps, et par conséquent ils grignotent dans la matinée des aliments la plupart non équilibrés, comme des biscuits ou des barres chocolatées industriels.

Comment aimeriez-vous faire évoluer les « Rendez-vous conso » dans les écoles ?

Nous aimerions créer davantage de suivi dans les établissements scolaires pour accompagner à la fois les élèves mais également le personnel dans les cantines. Il y aurait de nombreux points de vigilance à mettre en place, comme celui qui concerne le gaspillage alimentaire par exemple. Cela permettrait de créer des actions concrètes et pas simplement de diffuser des messages théoriques dont on évalue trop peu l’incidence. Je dois d’ailleurs bientôt rencontrer la personne qui est en charge de la restauration des collèges au conseil départemental pour en discuter. J’espère que nous pourrons bénéficier d’un champ d’action plus large très bientôt.

Pour tout renseignement supplémentaire à propos des « Rendez-vous Conso », vous pouvez contacter Jean-Pierre Lhermite par mail : jplhermite@federation.ufcquechoisir.fr 

3 commentaires

  • PEROLE Gilles dit :

     bonjour vous évoquez le projet de la MED de Mouans-Sartoux dont je suis l’élu referent . Vous questionnez la reproductibilité de notre projet sur d’aitres territoires notamment pour des villes plus grandes en disant que ce serait compliqué… Dommage que vous ne m’ayez pas questionné directement sur notre projet car je vous aurais rassuré sur la transferabilité et présenter l’ensembles des coectivités que Mouans-Sartoux accompagne dans la transition alimentaires des cantines et des territoires et notamment avec le soutien d’Un plus Bio 1er reseau national des cantines bio. N’hésitez pas à me contacter.

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