Médecines complémentaires : les patients entre le marteau et l’enclume

Dans une tribune publiée récemment, un collectif de médecins s’agace que les approches complémentaires continuent de prospérer du fait même de certains de leurs confrères. Cette prise de position autoritaire fait fi de l’intérêt que portent de nombreux patients à ces médecines dites « alternatives et complémentaires » (Mac). 66 Millions d’IMpatients appelle ses lecteurs à témoigner sur leur expérience vis-à-vis de ce type de prise en charge, leur perception des bénéfices qu’ils peuvent en tirer et ce qu’ils perçoivent de leurs limites.

« Face à des pratiques de plus en plus nombreuses et ésotériques et à la défiance grandissante du public vis-à-vis de la médecine scientifique, nous nous devions de réagir avec force et vigueur ». Le 19 mars dernier, un collectif de 124 médecins a publié dans les colonnes du Figaro une tribune au vitriol fustigeant les médecines alternatives et complémentaires (Mac) (acupuncture, homéopathie, mésothérapie, ostéopathie, etc.).

Nourries « par des charlatans en tout genre qui recherchent la caution morale du titre de médecin pour faire la promotion de fausses thérapies à l’efficacité illusoire (…), les thérapies dites alternatives sont inefficaces au-delà de l’effet placebo, et n’en sont pas moins dangereuses ».

Les médecines complémentaires à la sulfateuse

Plus particulièrement dans la ligne de mire des auteurs de cette tribune, l’homéopathie dont l’efficacité n’a jamais été prouvée et qui est interdite de prescription dans « la plupart des pays développés » selon les auteurs de la tribune. Pour ce collectif, les thérapies alternatives peuvent s’avérer dangereuses, notamment en retardant le diagnostic et les traitements nécessaires avec parfois des conséquences dramatiques. Elles sont de plus coûteuses pour les finances publiques.

C’est ainsi qu’en 2016, l’Assurance maladie a dépensé 128,5 millions d’euros pour le remboursement des médicaments homéopathiques sur un total de 19,5 milliards d’euros de dépenses liées aux médicaments. Sans compter, ajoutent les médecins signataires, que « des formations sont assurées dans des structures recevant de l’argent public et que des consultations sont ouvertes dans des hôpitaux, aux dépens d’autres services ».

Parmi les mesures préconisées, les signataires appellent le Conseil de l’Ordre des médecins à « ne plus autoriser à faire état de leur titre les médecins ou professionnels de santé qui continuent à promouvoir [les Mac] » ou encore à « ne plus rembourser par les cotisations sociales les soins, médicaments ou traitements issus de disciplines refusant leur évaluation scientifique rigoureuse ». Rien de moins…

Une tribune très fraîchement accueillie

Les réactions ne se sont pas faites attendre. Dès le lendemain, Mathieu Vidard, animateur de l’émission « La Tête au carré » sur France inter se fend d’une réponse incisive à l’intention du collectif de médecins : « Lorsqu’on pense aux dizaines de milliers de personnes qui sont devenues gravement malades ou qui ont passé l’arme à gauche en raison des effets secondaires de médicaments allopathiques type Médiator ou Distilbène, ou lorsque l’on sait que les somnifères ou les anti-dépresseurs sont prescrits de façon excessive, qu’ils représentent des bombes à retardement tout en faisant la fortune de laboratoires pharmaceutiques véreux ; on se dit que notre club des 124 pourrait légèrement baisser d’un ton ».

Dominique Dupagne, médecin généraliste à Paris, blogueur et accessoirement chroniqueur à « La Tête au carré », a lui aussi exprimé son désaccord sur les réseaux sociaux : « on ne peut pas déclarer de façon péremptoire qu’une maladie se soigne de telle façon et non de telle autre. Je suis certes de formation scientifique mais je sais aussi que certains malades ont besoin d’une approche plus complexe et c’est ce que l’homéopathie leur offre ».

Et le médecin – 12 400 followers au compteur sur Twitter – de gazouiller à l’intention de deux de ses confrères plus que sceptiques : « Dans la réalité, les patients se sentent « en moyenne » mieux écoutés par les homéopathes car l’écoute est leur fond de commerce ».

Réaction courroucée de certains syndicats

La publication de cette tribune a généré des turbulences au-delà de la sphère des réseaux sociaux. Quand des médecins montent au créneau (près d’un millier a signé la tribune depuis sa publication) pour dézinguer l’activité de leurs confrères adeptes d’approches complémentaires, pas besoin d’être Hippocrate pour deviner que ça risque de ruer dans les brancards. Ça n’a évidemment pas manqué.

Première instance à dégainer : l’Union nationale des médecins à exercice particulier (Unamep), un syndicat qui représente les praticiens proposant une prise en charge alternative. Dans un communiqué publié le 27 mars, l’Unamep s’est dit « scandalisée par la tribune anti-confraternelle, sectaire et réactionnaire de quelques médecins revendiquant la disparition du champ médical de l’homéopathie mais aussi de l’acupuncture et de la mésothérapie ».

Plusieurs autres syndicats ont même déposé une plainte commune auprès de l’Ordre des médecins contre certains signataires de la tribune. Ils reprochent des propos « offensants, diffamatoires et même insultants » et « contraires aux principes déontologiques de confraternité, de considération de la profession ». Des excuses publiques sont demandées ! Ambiance… Au moment d’écrire ces lignes, la plainte était toujours en cours d’instruction. Mais la poussière n’est pas prête à retomber.

Les patients trop à l’écart des débats

« Si cette tribune n’était pas franchement insultante pour les praticiens comme pour les 40% de Français qui ont recours aux médecines alternatives, s’agace Mathieu Vidard, on s’amuserait des arguments de ces pères la morale ». Les patients… Et si on en parlait un peu justement ? Le chiffre évoqué par le journaliste scientifique d’Inter provient d’une étude du Conseil de l’Ordre des médecins publiée en 2015. Ce taux de recours augmente de façon significative chez les personnes atteintes d’une maladie grave ou chronique.

Exemple avec celles souffrant de maladies inflammatoires chroniques de l’intestin ou de la maladie de Crohn. Une étude menée par l’Association de patients François Aupetit (Afa) montre qu’une grande majorité de personnes atteintes de ces maladies ont recours à une ou plusieurs Mac.

« Lorsque nous présentons ces résultats à des gastro-entérologues, explique Anne Buisson, directrice adjointe de l’Afa, ils sont très étonnés parce qu’ils ne s’imaginent pas que la majorité de leurs patients utilisent ces médecines. Les patients n’en parlent pas à leur médecin, ils craignent leur réaction ».

66 Millions donne la parole à ses lecteurs

On résume : les Français, notamment ceux qui souffrent d’une maladie chronique, sont enclins voire très enclins à recourir aux pratiques médicales non conventionnelles. N’en déplaise à certains médecins, peut-être faudrait-il veiller à ne pas l’ignorer et à ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain. A la rédaction de 66 Millions d’IMpatients, on aimerait que la parole s’ouvre sur le sujet des médecines complémentaires. Celle en particulier des personnes qui ont plus ou moins régulièrement recours aux médecines complémentaires.

Sur notre site, vous trouverez la possibilité d’apporter votre témoignage et/ou expérience en laissant un commentaire sous cet article.

Nous réalisons également via la plateforme SurveyMonkey un sondage sur le recours des Français aux médecines alternatives ainsi que leurs attentes en matière de prise en charge. Ces données alimenteront un dossier complet sur le sujet que nous publierons dans les prochaines semaines.

10 commentaires

  • Martinez dit :

     Les médecines dites douces devraient être davantage prises en compte ! Elles sont un complément à la médecine allopathique, permettant notamment de réduire les consommations de médicaments (antidépresseurs, antidouleurs, anxiolytiques, etc.). Personnellement, mon médecin traitant ne m’oriente jamais vers des médecines complémentaires, ce que je regrette. J’ai déjà eu recours par moi-même à des séances d’acupuncture, à de la chiropraxie, je suis régulièrement des cours de yoga : ces médecines et pratiques aident à un mieux-être, à être en meilleure santé, c’est indéniable.

  • Mme FAURAZ dit :

    je suis tout à fait pour les médecines alternatives (sans pour autant supprimer l'allopathie de mon champ de traitements médicaux selon les problèmes de santé à résoudre). Les médecines alternatives telles que je les pratique sont parfois complémentaires. L'homéopathie est beaucoup moins agressive que beaucoup des médicaments et pour certains symptômes cela fonctionne très bien. Il faut bien sûr l'avoir testée pour le dire. Qui et quelle médecine remplacera l'acupuncture, l'ostéopathie? La plupart des médicaments allopatiques sont chers, violents, ont des effets secondaires importants, parfois sévères et graves. Ils coûtent beaucoup plus chers à la sécurité sociale que toutes les médecines complémentaires. A noter qu il existe des médecins généralistes homéopathes! qu'est-ce à dire? ils sont moins médecins que les autres??Les médecines douces restent des médecines: même les tisanes sont efficaces pour certains troubles et dangereuses dans d'autres cas!J'ai pris des statines pour traiter le cholestérol pendant cinq ans, j'ai stoppé car je ne pouvais plus marcher sans boiter beaucoup depuis 15 ans et depuis je n'ai plus de cholestérol!! j'ai pris des anti-dépresseurs à si haute dose que je tombais au moindre relief sur le trottoir! Prendre un anti inflammatoire me dévaste l'estomac à la seconde même de la prise. Les médecines complémentaires et parallèles ont l'avantage de concevoir le patient davantage dans sa globalité! Quand j'ai un médicament prescrit je lis la notice et très souvent il est contre-indiqué pour un autre problème de santé que je peux avoir, alors que faire ! sans parler des monopoles des laboratoires en matière de médicaments et du nouveau médicament L-thyroxine de Sanofi dont la notice est EXCLUSIVEMENT en allemand!!! merci pour le respect aux patients qui n'ont même pas accès à la connaissances de la composition, des effets secondaires et des contre indications! Car nous sommes loin de la médecine d'Hippocrate accessible à tous et considérant l'individu dans sa totalité. Aujourd'hui il faut une prescription de son médecin traitant pour aller voir un spécialiste pour être remboursé, aors on ne parle pas des médecins appliquant des médecines parallèles. Actuellement je fais un petit jeûne de 7 jours, j'en tire un merveilleux bénéfice sur une douleur au genou qui a disparu, un asthme léger pour lequel il m'était proposé un traitement longue durée, un essoufflement disparu, des éternuements et rhinites et bronchites qui m'ont pourri tout l'hiver. Mais qui peut en parler qui ne l'a pas testé? Qui n a pas connu le bienfait d'une séance d'acupuncture? d'une séance d'ostéopathie? Voilà ce qui me vient, sur le vif, à la lecture de ce texte incroyablement sectaire! que craignent donc ces médecins? la concurrence? Moi je suis pour la pluralité des approches et chacun choisit ce qu'il veut! Nous sommes en démocratie.Je suis une simple patiente, retraitée, et n'ai jamais travaillé dans aucun des domaines médicaux ou paramédicaux. Je pense que mon témoignage n'est pas exhaustif et que j'aurai sans doute d'autres expériences à témoigner mais là, je réponds sur le vif.

  •  Je pratique l'homéopathie depuis des années pour moi et ma famille, en particulier auprès des enfants, qui ont besoin de construire leurs défenses immunitaires. Je suis en outre infirmière D.E. et je me suis formée de moi-même à des médecines complémentaires (écoute active, haptonomie, REIKI USUI et aromathérapie traditionnelle). Selon les besoins des personnes qui viennent me voir, j'adapte ce qui peut leur convenir en complément de l'allopathie. J'ajouterais qu'il faut faire très attention aux automédications et en particulier avec l'aromathérapie qui est une médecine naturelle, mais pas du tout douce ! Elle doit être conseillée par une personne formée et toujours en accord avec le médecin traitant.

  • Masset fabienne dit :

    Les médecines alternatives doivent être prises en charge … Elles sont un complément surtout de le cadre d'une maladie chronique, bien sûr en complément de la médecine traditionnelle… Un dialogue doit s'instaurer entre le médecin et le patient … Surtout quand c'est efficace …

  • sempietro dit :

    Je suis entièrement favorable aux médecines parallèles (ostheopathie, chiropratie, accupuncture, homéopathie, naturopathie) qui soulage des malades atteints de différentes pathologies. Ces pratiques devraient être remboursées par la caisse primaire de la même manière que la médecine.

  • L. BERA dit :

     Le Ministère de la Santé porte bien mal son nom car, que penser d’un système dont les revenus sont issus en grande partie de la Maladie et dont les remèdes, qui n’en sont pas toujours, sont remboursés par l’Assurance Maladie (!) Ce collectif très minoritaire s’arque-boute sur une réalité qui s’impose d’elle-même: les limites de la médecine officielle prônée par l’Ordre des Médecins. Mais pour se réjouir du mieux-être des patients, il faudrait avoir dépassé son ego et profiter dans une prise en charge commune et globale, des pratiques complémentaires, parfois millénaires, exercées efficacement par des praticiens consciencieux, devant se former par eux-mêmes auprès de spécialistes courageux ayant ouvert la voie. Je rêve d’une collaboration étroite entre le Praticien de santé naturelle et le Médecin, sans lutte de pouvoir et avec l’objectif commun du mieux-être de la Personne.

    • Taillandier dit :

       Rien que le nom:"Assurance maladie" est scandaleux, il génère parfaitement bien l'idée inconsciente "d'ASSURANCE" dans le sens de cotiser en cas de maladie, souvent d'ailleurs provoquée par toutes sortes de pollutions, pesticides, produits industriels, gavés de produits chimiques et j'en passe, pour enrichir les labos, les industriels et au passage la médecine allopathique..! Les trois phénomènes "tout puissants"! Et "MALADIE" au lieu de parler de santé, de maintenir en santé! Posons-nous la question du changement de nom, il est pervers au possible et induit, non pas du soin, mais de la négativité et de la peur! L'on n'est pas dans la prévention, ni dans une réelle guérison, mais dans le fait de calmer et masquer les maux, l'on agit sur des symptômes, pas sur la cause première et profonde, à quand une médecine holistique réellement intégrée, acceptée et naturelle..!? A quand une coopération raisonnable et intelligente entre toutes les disciplines..!?

  • Filhol dit :

    La sacro-sainte médecine allopathique tant vantée par ces messieurs n'est malheureusement que trop souvent un pansement posé sur des symptômes. A l'heure où les médecins sont devenus des prescripteurs et non plus des guérisseurs, cette "médecine scientifique" (dont on néglige trop souvent les influences politico-financières), a oublié depuis bien longtemps que le patient est un tout. Un corps, un esprit, des émotions, un passé et un présent et donc inévitablement, un parcours de soin individualisé où le patient doit avoir le choix. Quand les recherches scientifiques récentes sur les « maladies de civilisation » (cancers, diabètes, maladies auto-immunes…) s’intéressent de plus en plus aux expositions aux polluants, aux déclencheurs émotionnels et aux dysbioses intestinales dans ces pathologies, on voit bien la complexité de leur déclenchement, de leur manifestation et donc de leur prise en charge. Ces médecins doivent être ceux là même qui ne regardent la médecine que par le bout de la lorgnette, sans curiosité, sans s’intéresser aux réels bénéfices et besoins des patients. Et quelle honte de venir parler du coût pour la société de ces médecines alternatives, alors que justement la grande majorité ne sont absolument pas remboursées ! Souffrant d’une maladie auto-immune, je refuse les traitements allopathiques qui ne sont pour moi que des pansements posés sur des symptômes. Je choisis la « reconfiguration complète » de mon système : nutrition, phytothérapie, kiné, méditation, psychothérapie, réorientation professionnelle… Et c’est bel et bien moi qui paie (à part la kiné) ! Si j’avais suivi le chemin « traditionnel » de traitement de ces pathologies, je serais sous biothérapie pour la modique somme de 7 000 à 20 000 euros payés par an par l’assurance maladie, auxquels s’ajoutent les frais liés aux examens, suivis et complications (il y en a souvent !) liés au traitement… Alors de quel coût me parle-t-on ???

  • Betty dit :

     Les laboratoires Boiron ont un passe droit : il obtiennent systématiquement l’autorisation de mise sur le marché de toutes leurs substances, sans avoir à en prouver l’efficacité, à l’inverse de n’importe quel autre. Ce laboratoire génère des millions, au moins autant que les labos autres, très souvent critiqués par les pros homéopathies.
    Le débat n’est pas d’être pour ou contre, d’opposer homéo ou médecine conventionnelle (le terme allopathique n’existe pas, il a été créé par des homéopathes..) mais que le patient que nous sommes ne soit pas trompé dans ce qu’il doit attendre de ces substances. D’ailleurs c’est en quoi cette tribune interroge.
    Toutes les études, mondiales, et depuis 200 ans que ça dure ont toujours démontré que l’homéo n’avait pas un effet supérieur à un placebo. Le placebo on sait que ça a un effet. D’autre part pour qu’un médicament s’appelle médicament, l’ANSM demande à ce que soit démontré la supériorité de celui-ci face à un placebo. Je le rappelle Boiron en est exempté (pourquoi ??)
    Le métier de médecin quant à lui répond à des devoirs et obligations qui passent par notamment une information claire et loyale envers son patient et basée sur l’Evidence Base Medecine (preuves). Lorsqu’un un homéopathe, indique en toute impunité, alors qu’on sait tous le contraire, que son « médicament » (qui ne devrait donc pas s’appeler ainsi) fait mieux qu’un placebo, on tombe effectivement dans le charlatanisme et le patient est trompé.
    Ce qu’il faut comprendre : jamais l’homéopathie n’a prouvé une efficacité supérieure au placebo, jamais. Ce qui n’empêche pas et pourquoi pas que des personne aient envie de l’utiliser en complément de la médecine conventionnelle. MAIS, il ne faut pas en attendre plus qu’un effet placebo (qui va peut-être marcher sur vous c’est pas la question) Cette tribune est en ce sens, de nous apprendre à garder notre esprit critique. De savoir à quoi nous en tenir. Et partant du principe du rôle et devoir d’un docteur en médecine de demander effectivement à ce que soit clarifiée désormais cette position de porte à faux de ces médecins homéopathes qui, on l’a vu dans certaines affaires qui ont mal tourné ,ont porté atteinte à l’intégrité des patients, parce que rendus incompétents ou inconscients, pas capables de revenir à la meilleure thérapeutique pour leur consultant. Je pense dernièrement à cette dame atteinte d’un cancer, traitée à coup de granules (sans substances actives, placebo je le rappelle) et d’injection de gui dans le sein et qui est en décédée. Je pense aussi à tous ces manuels , genre de bible homéoptahique en vente libre où l’on vous indique par ex que si votre bébé est en détresse respiratoire, les lèvres bleues, y’a qu’à lui donner des granules. Je sais pas vous mais moi je préfère faire le 15…et on est tous d’accord.
    Pourquoi également continuer de faire payer par la solidarité nationale des billes de sucre placebo ?
    Tout ça mérite qu’on s’y attarde.
    Cette tribune n’est pas si violente que l’on veut bien la décrire.
    Et ceux qui pensent qu’elle ne sert qu’à opposer médecine conventionnelle et les autres devraient la relire.
    Cordialement

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