5 idées bonnes pour le climat et ma santé

5 idées bonnes pour ma santé et celle de la planète

JE MANGE LE PLUS POSSIBLE DE FRUITS ET LÉGUMES BIOLOGIQUES, DE SAISON, CULTIVÉS PRÈS DE CHEZ MOI

Bénéfice pour ma santé : j’avale moins de pesticides.
Bénéfice pour la planète : je pollue moins les sols et je réduis l’empreinte carbone des livraisons de denrées alimentaires.

Manger bio, c’est limiter son exposition aux pesticides, même si c’est désormais impossible de se protéger à 100% des pesticides puisque les sols et l’eau sont en grande partie contaminés. Il est pourtant démontré que les pesticides accroissent les troubles du développement, les risques de déficiences immunitaires, de certains cancers (poumon et prostate notamment) ou encore de détériorations des fonctions neurologiques.

En outre, en choisissant de manger des fruits et légumes de saison, venant de producteurs locaux, on évite les longs transports en avion ou en camion qui accentuent les émissions de gaz à effet de serre.

La solution : je me renseigne sur les réseaux de producteurs locaux dans ma région, qui souvent se regroupent et proposent des paniers hebdomadaires à des prix raisonnables puisque cela ne passe pas par les réseaux de grande distribution.

JE ME DÉPLACE LE PLUS POSSIBLE À PIED OU À VÉLO

Bénéfice pour ma santé : je bouge davantage.
Bénéfice pour la planète : je pollue moins via les transports.

Il est recommandé de faire 5 000 pas par jour afin de maintenir son capital santé et diminuer les risques cardio-vasculaires et les risques de cancer, à lutter contre le diabète, l’ostéoporose, l’obésité…
En outre, en France, les transports sont la première cause des émissions de gaz à effet de serre, à hauteur de 27% des émissions totales, dont 56% dus aux voitures particulières.

La solution : dès que c’est possible, je marche, je prends un vélo et je privilégie les transports en commun à la voiture.

JE CONSOMME EN VRAC

Bénéfice pour ma santé : j’évite les emballages souvent plein de perturbateurs endocriniens.
Bénéfice pour la planète : je réduis mes déchets.

Chaque Français génère 365 kg de déchets par an, dont la moitié en volume constituée d’emballages. Or la production de ces emballages, puis leur collecte et leur traitement nécessitent d’importantes dépenses énergétiques, à l’origine d’émissions de gaz à effets de serre.

En outre, la plupart de ces emballages contiennent des substances plus ou moins toxiques, comme le bisphénol ou les phtalates qui peuvent migrer dans nos aliments et nuisent à notre santé, ainsi que nous l’avions vu dans cet article.

Enfin, l’avantage d’acheter en vrac est que l’on achète davantage de produits frais, et moins de produits transformés qui contiennent souvent trop de matières grasses, de sucre, de sel, voire des additifs et des conservateurs.

La solution : aller faire ses courses au marché plutôt qu’en magasin, avec son propre sac ou panier, emporter des sachets que l’on réutilisera plusieurs fois pour ses achats en vrac, et pour le reste, préférer au maximum les écorecharges !

J’ÉTEINS COMPLÈTEMENT MES APPAREILS ÉLECTRIQUES

Bénéfice pour ma santé : je réduis l’impact des ondes électromagnétiques.
Bénéfice pour la planète : je réduis ma consommation d’électricité.

Laisser nos téléviseurs, ordinateurs, box internet, chaînes HIFI et tout autre appareil électrique en mode veille représenterait 11% de notre consommation d’électricité (étude du baromètre AFP-Powermetrix réalisée par Wattgo – 2013), soit à l’échelle européenne l’équivalent de la consommation d’électricité totale du Danemark !

En outre, cela permet de réduire les champs électromagnétiques qui nous entourent, dont les ondes du WIFI, qui selon différents rapports ont les effets délétères sur notre santé, surtout chez les enfants (voir notre article sur les ondes électromagnétiques).

La solution : branchez vos appareils sur des multiprises équipées d’un interrupteur, ainsi le soir, il suffit d’appuyer sur un seul bouton pour tout éteindre !

JE MANGE MOINS DE VIANDE

Bénéfice pour la santé : je réduis les risques de cancers.
Bénéfice pour la planète : je réduis l’impact de l’élevage sur l’environnement, qui représente l’une des plus importantes sources d’émissions de gaz à effet de serre.

Cet automne, le CIRC (Centre international de recherche sur la cancer) a classé la viande rouge comme probablement cancérogène pour l'homme (Groupe 2A) et la viande transformée comme cancérigène pour l’homme (Groupe 1), en précisant que « les experts ont conclu que chaque portion de 50 grammes de viande transformée consommée quotidiennement accroît le risque de cancer colorectal de 18%. »
En outre, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) rapportait dans un rapport de 2006 que « l'élevage est responsable de 18 pour cent des émissions des gaz à effet de serre, soit plus que les transports ».

La solution : je réduis ma consommation de viande rouge pour la limiter à 2 fois par semaine et j’évite le plus possible tous les produits carnés transformés (comme la charcuterie ou les plats industriels à base de viande par exemple).

A la place, je privilégie les volailles (bio de préférence) et les petits poissons (car les gros, comme le saumon ou le thon contiennent souvent des métaux lourds – voir notre article "6 gestes pour bien manger du poisson").

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