Prix des médicaments sans ordonnance

Prix des médicaments sans ordonnance sur 66 millions d’IMpatients

L’application médicaments Top des Médocs informe l’utilisateur sur l’efficacité et le prix moyen des médicaments sans ordonnance. Les fidèles lecteurs de 66 millions d’IMpatients peuvent désormais utiliser cette application santé gratuitement via le site.

Le site 66 Millions d’IMpatients annonce la mise à disposition, aux personnes y ayant gratuitement ouvert un compte, d’un accès sans frais à l’application Top des Médocs. Cet outil en ligne informe sur le prix moyen de près de 2500 médicaments vendus sans ordonnance et propose une évaluation indépendante de l’efficacité de chacun d’entre eux, en fonction des maux qu’on cherche à soulager.

Fervex, Hextril, Nurofen, Maalox… La plupart des médicaments délivrés sans ordonnance en pharmacie ne sont pas pris en charge par l’Assurance maladie. Au contraire des spécialités remboursables, y compris celles qui peuvent être achetées sans prescription médicale (les comprimés classiques de Doliprane, par exemple), le prix de ces médicaments n’est pas fixé par les pouvoirs publics et donc susceptible de varier de façon importante d’une officine à l’autre. 

D’où l’intérêt de disposer d’une base de données mise à jour régulièrement qui permet d’évaluer dans quelle mesure le prix des médicaments sans ordonnance proposé dans sa pharmacie habituelle est élevé ou non par rapport à la moyenne nationale. C’est ce que propose l’application Top des Médocs. 

Des différences de prix allant du simple au quadruple

Vous avez dit variations ? En décembre 2014, l’association Familles rurales publiait les résultats d’un relevé de prix effectué pour 14 produits fréquemment utilisés en automédication dans 45 pharmacies réparties sur 25 départements. 

Résultat : des écarts pour un même médicament pouvant facilement aller du simple au triple, voire au quadruple. Exemple avec le tube de 2g d’Activir, un médicament utilisé dans le traitement contre l’herpès, dont le tarif oscille entre 2,72 € et 8,15 € ou encore la boîte de 40 comprimés de Maalox (troubles gastro-intestinaux) qui affiche un prix allant de 2,93 € à 6,95 €. 

« En comparant les prix, le consommateur peut économiser en moyenne 4,4 € et jusqu’à plus de 6 € sur une boîte », observe Familles rurales. Appliqué à des médicaments plus chers que ceux du panel de l’association, les substituts nicotiniques par exemple ou encore certaines pilules contraceptives, cet écart peut se chiffrer en dizaines d’euros.

Vente de médicaments sans ordonnance : un marché restreint mais moteur de concurrence

Les spécialités d’automédication à prix libre occupent un marché restreint par rapport aux médicaments remboursables (ces derniers pouvant être à prescription obligatoire ou facultative, auquel cas ils peuvent entrer dans le cadre de l’automédication… mais en bénéficiant toujours du prix fixé par la Sécurité sociale qui s’applique toujours, que le médicament soit prescrit ou pas).

En 2014, les Français se sont procurés 270 millions de boîtes de ces médicaments utilisés dans le traitement des bobos sans gravité pour un chiffre d’affaire d’1,6 milliard d’euros estimait en début d’année l’Association française de l’Industrie pharmaceutique pour une automédication responsable (Afipa). A titre de comparaison, le marché du médicament représente au total environ 30 milliards d’euros de dépenses chaque année.

Les variations de prix des médicaments vendus sans ordonnance observées par Familles rurales, pour surprenantes qu’elles puissent paraître, s’expliquent aisément. Selon les volumes que les pharmaciens commandent aux laboratoires – volume qui dépend directement de l’achalandage de leur officine ou encore de leur capacité de stockage – ils obtiennent des conditions commerciales plus ou moins intéressantes qu’ils peuvent répercuter sur le prix proposé au consommateur. 

La règle est grosso modo la suivante : plus une pharmacie est fréquentée et de taille importante, plus elle sera en mesure de proposer des tarifs avantageux à ses clients. C’est le cas par exemple des grosses officines situées dans les centres commerciaux. A l’inverse, les petites pharmacies de centre-ville ou celles situées en zone rurale possèdent une capacité de négociation des prix a priori plus réduite face aux laboratoires et peinent à proposer des tarifs concurrentiels.

Les médicaments les plus efficaces au meilleur prix

Les différences de prix peuvent être telles d’un endroit à l’autre que les patients sont de plus en plus enclins à faire jouer la concurrence. De fait, les spécialités d’automédication sont devenues de véritables produits d’appel qui permettent au pharmacien de générer du trafic dans son officine et de capter au passage les ventes de médicaments remboursables qui constituent le gros de son chiffre d’affaires (environ 80 %, le reste étant partagé à parts plus ou moins égales par les spécialités d’automédication et les produits paramédicaux). 

Reste que si les pharmaciens sont libres de fixer le prix des médicaments sans ordonnance (à noter que les professionnels sont tenus d’afficher ce tarif en officine, une obligation qui n’est pas toujours respectée), les consommateurs sont eux libres de faire jouer la concurrence et de privilégier les officines proposant les prix les plus attractifs.

Top des Médocs est une application que la société Santéclair (une filiale de plusieurs complémentaires santé avec laquelle le CISS est associé dans l’Observatoire citoyen des restes à charge en santé) a mise au point en 2012. Plébiscitée lors de son lancement, Top des Médocs compte parmi les applis santé dédiées à l’automédication les mieux notées par le site DMD Santé, une société spécialisée dans l’évaluation des outils de santé connectés (lire ici l’appréciation de ses évaluateurs). 

A vous maintenant de faire jouer votre fibre d’IMpatient, en consultant les prix moyens du produit d’automédication que vous souhaitez avant de l’acheter, tout en vérifiant l’évaluation de son efficacité et ses principales contre-indications, à l’aide de Top des Médocs ! Accédez au module Top des Médocs en rejoignant la communauté de 66 Millions d’IMpatients.

1 commentaires

  • Marianne dit :

     Dans le cas de l’activir qui permet de soigner l’herpès labial ou le bouton de fièvre (http://www.herpes-info.fr), d’autres médicaments moins couteux sont aussi disponibles. Il s’agit de l’aciclovir et de cuterpes (Ibacitabine). Les génériques sont aussi moins chers.

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