Prévenir le mal des transports

Ce trouble bénin mais fort désagréable peut être en partie évité par des solutions, qu’elles soient médicamenteuses ou non.

Nausées, vomissements, maux de ventre, sueurs froides, les symptômes du mal des transports sont d’intensité variable lorsqu’ils surviennent. Ce trouble résulte d’une confusion de l’organisme face aux informations contradictoires transmises au cerveau par les organes visuels et l’oreille interne quant à la position dans l’espace dudit organisme.

Les effets de cette désorientation sont susceptibles de se produire en voiture, dans le train, en bateau, en avion ou, pour les personnes les plus sensibles, sur une… balançoire.

Quelques astuces

Avant de recourir aux médicaments, plusieurs astuces peuvent être utilisées pour éviter la survenue de ce trouble. On préconise par exemple de fixer son regard à l’horizon ou sur des objets lointains. En bateau, par exemple, les marins aguerris conseillent pour prévenir le mal de mer de rester à l’extérieur de l’embarcation et de concentrer son attention sur les bâtiments visibles à terre. En avion, préférez les places à proximité d’un hublot. Evitez la lecture en voiture de même que dans le train où l’on recommande par ailleurs les places dans le sens de la marche.

On trouve en pharmacie quantité de médicaments indiqués dans le traitement du mal des transports. Interrogée sur les produits à privilégier, Prescrire, la revue médicale indépendante, porte son choix sur les molécules de diménhydrinate (Nausicalm, Mercalm), diphénhydramine (Nautamine) et méclozine (Agyrax). Attention : ces médicaments présentent un fort effet sédatif et ne doivent en aucun cas être consommés avant de conduire.

Quels traitements privilégier ?

Demandez conseil à votre pharmacien, notamment pour ce qui concerne la durée d’action du traitement ou encore sa possible utilisation par les enfants. Aux femmes enceintes, la revue médicale conseille la doxylamine (Donormyl), « dont l’efficacité et l’innocuité sont les mieux évaluées pendant la grossesse ».

Toujours selon Prescrire, la métopimazine (Vogalib et Vogalène) « n’a pas d’avantage démontré par rapport aux autres molécules et présente plus d’effets indésirables ». Ce traitement est donc à écarter. Idem pour les patchs de scopolamine (Scopoderm TTS). La dompéridone et le métoclopramide (Primpéran), quant à eux, n’ont pas montré d’efficacité dans le traitement du mal des transports.

Le cas de l’homéopathie

Les médicaments homéopathiques, pour leur part, ne sont pas ou peu évalués. Sollicité sur l’évaluation de l’efficacité de la très populaire Cocculine, le laboratoire Boiron, leader mondial sur ce marché, nous a fourni une étude portant sur… 150 personnes. On est loin des standards scientifiques auxquels sont soumis les médicaments « classiques ». De là à dire que la Cocculine et autres pilules du même genre ne présentent aucune efficacité, il n’y a qu’un pas à ne surtout pas franchir. L’effet placebo pourrait en pâtir.

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