En se transformant en société coopérative, une clinique échappe à la fermeture

En janvier, la nouvelle est tombée : la clinique Saint-Louis à Rodez (Aveyron) est placée en redressement judiciaire. Quelques semaines plus tard, la liquidation judiciaire a été prononcée, s’en sont suivis immédiatement la fermeture de services, des lits vidés de patients et des professionnels de santé sans travail.

Bonne nouvelle : en réponse à la liquidation, le sursaut social !

Pour autant médecins, infirmiers, personnels de ménage ne se sont pas laissés abattre : ils ont rebondi et ont trouvé une solution en décidant de s’associer pour pouvoir racheter l’établissement. Sous la forme d’une SCIC, société coopérative d’intérêt collectif. Une première pour un établissement de soins.

La SCIC est d’une certaine manière une socialisation de l’outil de travail… Une « collectivisation » de ce service à la population, que traduit le montage financier envisagé : des parts sociales, fixées à 50 euros, seront proposées aux ex-salariés, mais aussi aux associations de patients, aux entreprises de la région, aux habitants… Une centaine d’investisseurs au total, pour réunir un million d’euros. Même le maire de Rodez a promis de contribuer.

La décision finale de l’Agence régionale de santé (ARS) de Midi-Pyrénées sur l’avenir de la clinique devrait être connue en juillet

Le projet a été présenté devant la Commission spécialisée de l’organisation des soins (Csos), qui doit rendre un avis consultatif à l’Agence régionale de santé (ARS) de Midi-Pyrénées. L’ARS devrait rendre sa décision finale fin juillet. Un argument en leur faveur : « Depuis janvier, on a une vraie carence hospitalière à Rodez », assure Cyrille Rocher, de l’Union régionale des Scop de Midi-Pyrénées, qui a accompagné les salariés dans leur projet de reprise.

Source : Egora.fr

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