Morbihan : quand la prise en charge s’organise pour anticiper et réduire les conséquences de COVID-19

La semaine dernière, France Assos Santé et ses associations membres alertaient sur les besoins massifs d’oxygène : dans le contexte actuel de crise, nombreux seront ceux et celles qui ne pourront pas être soigné-e-s à l’hôpital. Face à cette perspective, le centre hospitalier Bretagne-Atlantique à Vannes (Morbihan), en alliance avec les structures privées et la médecine de ville a su anticiper pour renforcer ses capacités.

Éviter la saturation et sauver des vies

La prise en charge des patients atteints du COVID-19 depuis la découverte précoce d’un cluster le 1er mars sur la zone (un des premiers foyers de l’épidémie en France) s’est organisé rapidement de la manière suivante :

  • Création d’une filière d’accueil spécifique COVID-19 avec ouverture d’un centre de consultations ambulatoire pour l’accueil des cas suspects dans un bâtiment dédié.
  • Organisation de zones d’hospitalisation spécifiques et augmentation du nombre de lits au sein du service de réanimation qui est passé de 12 à 20 lits.
  • Mise en place d’une technique d’oxygénothérapie à haut débit, permettant d’éviter à certains patients atteints de COVID-19 d’être pris en charge en unité de soins continus ou en réanimation, tout en les soignant efficacement. Une oxygénothérapie à haut débit permet de réserver les lits de réanimation aux patients les plus lourds, tout en sauvant les patients moins urgents mais sévères, avec des soins nettement moins pesants qu’en réanimation.
  • Appui très soutenu de l’équipe opérationnelle d’hygiène pour le personnel hospitalier.

Une coordination de l’ensemble des hôpitaux, des structures privées et de la médecine de ville payante pour éviter la surcharge vécue dans le territoire du Haut-Rhin, accompagnée du plus strict respect des gestes barrières et du confinement, à l’aube de la seconde vague de patients.

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