Obèses… Tous malades ?

Le dernier rapport sur « l’état de santé de la population en France » indique que la moitié des plus de 15 ans est en surpoids et que, parmi eux, 1 personne sur 6 souffre d’obésité. Or l’obésité est le premier facteur de risque de nombreuses maladies telles que les maladies cardiovasculaires, l’hypertension artérielle et coronarienne, le diabète de type 2, certains cancers, l’apnée du sommeil, des problèmes d’arthrose, des douleurs au dos, etc…

Reconnue comme une maladie chronique par l’OMS, elle est également ainsi qualifiée sur le site de l’Assurance Maladie qui donne comme définition : « L’obésité est une maladie chronique prédisposant à la survenue d’autres affections. Elle participe ainsi à diminuer la qualité de vie. C’est pourquoi il est important de s’en préoccuper. ». 

Si en cas d’obésité extrême (c’est-à-dire avec un indice de masse corporelle [IMC] supérieure à 40 kg/m2 ou à 35 kg/m2 si ce critère est associé à une complication de santé comme un diabète de type 2 par exemple), diverses interventions chirurgicales sont prises en charge par l’assurance maladie, en revanche un suivi diététique et/ou psychologique préventifs pour éviter d’en arriver à ces solutions de derniers recours ne le sont pas.

Pour enrayer les problèmes de surpoids et d’obésité, de nombreuses associations se mobilisent et le Collectif National des Associations d’Obèses (CNAO) en rassemble un certain nombre. Leurs engagements s’articulent évidemment beaucoup (liste non exhaustive…) :

  • autour de la prévention, en délivrant de justes informations sur l’alimentation et l’activité physique,
  • autour de la prise en charge adaptée à la pathologie pour lutter contre sa progression,
  • autour de l’accueil des personnes en surpoids ou obèses qui se sentent mal, que cela soit sur le plan physique ou psychologique,
  • et bien entendu autour de la lutte contre les discriminations dont souffrent les personnes obèses au quotidien.

Pour en parler, 66 Millions d’IMpatients a interviewé Anne-Sophie Joly, présidente du CNAO, qui nous parle à la fois des combats du Collectif mais aussi de ses combats personnels pour rester en bonne santé et faire changer le regard de la société sur l’obésité.

66 Millions d’IMpatients : Toutes les personnes obèses se considèrent-elles comme des patients ?

Anne-Sophie JOLY : Il y a plusieurs choses à prendre en compte sur l’obésité :

  • il y a l’aspect sociétal,
  • la vision que l’on a de soi-même,
  • le point de vue métabolique ou médical, avec les différences entre le surpoids, et les divers stades d’obésité dite « modérée », « sévère » ou « massive ».

En fait, on peut très mal vivre 5 kg en trop et vivre très bien 40 kg en trop. On peut être obèse, se sentir bien dans sa peau, être en bonne santé à un instant T et donc ne pas se considérer comme étant « malade ». Cependant d’autres personnes dans la même situation se considèreront déjà comme malade sans avoir pourtant de complications de santé dues à l’obésité. Enfin, d’autres encore présenteront des comorbidités, et considéreront qu’elles sont malades du fait de ces comorbidités mais pas du fait de l’obésité.

En France, on a la chance d’être pris en charge lorsque l’on est malade. Mais lorsque l’obésité commence à faire apparaître des problèmes rhumatologiques, de fécondité ou de fertilité, d’hypertension, d’apnée du sommeil, vous êtes en fait un malade en puissance. On va prendre en charge la maladie apparue du fait de l’obésité mais pas vraiment l’obésité en elle-même. Or je crois qu’il faut arrêter cette forme d’hypocrisie et appeler un chat « un chat ».

C’est vrai qu’il y a des personnes, voire des familles, pour qui le surpoids ou l’obésité ne sont pas du tout un problème. Il y a même une sorte de vision identitaire autour du surpoids ?

Pour être moi-même originaire de Calais, une région où on a un cœur gros comme « ça » et où l’on aime bien manger, il faut bien reconnaître que c’est une région très touchée par les problèmes d’obésité et aussi d’accès à l’emploi. Il faut savoir que les populations sociales les plus atteintes par les problématiques de poids sont les couches sociales les plus défavorisées et qu’elles n’ont pas forcément conscience que le surpoids ou l’obésité sont un problème de santé. Il y a des disparités d’un milieu à un autre, d’une région à l’autre. Pourquoi une famille d’un milieu social défavorisé du Nord et une famille aisée de Paris vont avoir un rapport différent à l’obésité ? Parce que les standards d’image renvoyée par la société ne vont pas être les mêmes, l’insertion sociale et professionnelle ne vont pas être les mêmes, les points de repère par rapport à la nourriture ne vont pas être les mêmes et les contenus des assiettes seront également différents. Je ne parle même pas de l’accès aux soins et encore moins à la prévention en santé.

Pour vous situer l’exemple de ma famille, la table de la salle à manger fait 3 mètres de long et est le centre de la vie familiale. Tous les membres de ma famille vivent dans le même village. Chacun débarque à l’heure qu’il veut, et je ne parle pas que de la famille au sens strict du terme… Ma grand-mère se tenait toujours prête à servir à manger à qui viendrait s’y assoir et il ne s’agissait pas de faire des repas pour 3 ou 4 personnes mais de faire systématiquement des grandes gamelles à partager. Beaucoup de gens dans ma famille ont des problèmes de poids. Ma tante a même des problèmes de hanche à cause de son surpoids mais ma famille est dans une représentation corporelle à « l’ancienne », où avoir du gras sur les fesses ou sur le ventre, c’est normal pour une femme qui a fait des enfants ou pour un homme qui a des responsabilités.

Comment étiez-vous perçue dans cette famille où le surpoids n’était pas considéré comme un problème ?

Pour ma famille, j’ai longtemps été considérée comme étant sur une autre planète en premier lieu car je fais du bénévolat depuis 17 ans et que cela leur semble fou de travailler autant sans être payé. Mais au fur et à mesure de l’écho produit par mon travail, je suis passée du statut de folle au statut de Saint-Bernard. Cela dit sur ce point, il n’y a pas que ma famille qui m’a peu soutenue. Au début où j’ai commencé le bénévolat, j’étais également salariée, donc c’était comme si je cumulais deux boulots. Je travaillais dans la presse médicale et peu à peu mon patron a vu que je donnais des interviews et que je passais même à la télévision et il m’a fait comprendre que cela le mettait mal à l’aise.

Pourtant vous n’avez pas perdu la foi et avez persévéré pour faire vivre le Collectif ?

Le leitmotiv du collectif était que je me sentais patiente et que je voulais que moins de gens obèses se sentent malheureux, en mauvaise santé, et fassent passer le cas échéant de mauvaises informations à leurs enfants sur l’alimentation et la santé.

J’ai grandi dans une famille où, du côté de mon père, tout le monde était au moins bien en chair, voire plus, mais le surpoids n’a jamais été un problème pour eux. Moi, en revanche, j’ai commencé à sentir que mon surpoids était un problème pour ma santé tout particulièrement à un moment où il a fallu que je fasse de la kinésithérapie, car j’avais des problèmes de genoux et le thérapeute m’a dit qu’il serait vraiment bénéfique que je perde 40 kg. Bien entendu, je ne demandais que ça et quand je suis retournée voir mon généraliste sa seule proposition a été de me dire d’arrêter de manger. Mais tout le problème est là ! Comment on arrête ? Cela m’a mise en colère de me dire que j’allais devoir payer une consultation pour entendre un médecin me dire que pour maigrir il suffisait que je mange moins ! C’est donc ça la seule réponse de la médecine ?

Il y a tout un panel de solutions proposées aux personnes qui décident d’arrêter la cigarette, dont certaines sont en partie remboursées par l ‘assurance maladie (et tant mieux bien sûr !), alors qu’il s’agit d’un produit dont on n’a pas besoin pour vivre. L’alimentation, c’est vital. Il ne s’agit pas d’un sevrage, on est obligé de continuer à se nourrir mais il faut réapprendre en fonction de ses habitudes, en étant aujourd’hui confronté aux dérives de l’agro-alimentaire. A l’époque de nos grands-parents, on mangeait plus de fruits et de légumes, moins de viande, il n’y avait pas de fast-foods, l’alimentation était d’emblée plus saine.

Vous étiez en colère contre ce médecin généraliste, qu’auriez-vous aimé qu’il vous propose à l’époque ?

Je peux en fait répondre à cette question après plus de 20 ans de recul. J’aurais aimé qu’il me demande ce qui a fait que j’ai pris du poids à un moment donné. J’aurais aimé qu’on me dise que la nourriture n’est pas un antidépresseur. Pour beaucoup de gens en surpoids, c’est le cas, or consulter un psychologue ou un psychothérapeute est encore assez mal vu dans notre société, et on fait bien souvent l’autruche. C’est tellement dommage que l’on considère encore que les gens sont fous ou faibles car ils ont besoin d’aide pour traverser certaines phases de leur vie. On a quasiment tous besoin à un ou plusieurs moments dans nos vies de poser un genou à terre et d’avoir quelqu’un qui nous tende la main. Faute de trouver de l’aide, cela peut nous conduire à des dérives multiples et variées, comme les addictions, qu’il s’agisse de la cigarette, du jeu, de l’alcool et évidemment des perturbations alimentaires. En effet, faire des régimes, et a fortiori les faire seuls en testant des régimes plus ou moins farfelus, c’est clairement contre-productif.

Tous les régimes sont contre-productifs ?

En fait oui, car si on commence un régime, la mémoire cellulaire du corps va enregistrer cet état de carence et le corps va mettre en place une « sécurité » et va commencer à stocker ce qu’il pourra stocker en prévision d’une prochaine famine. Peu à peu, au lieu d’éliminer les toxines, le corps va vouloir les garder.

En outre les études, comme celles notamment du professeur Karine Clément, montrent que le microbiote intestinal (la composition de la flore de nos intestins qui sert bien entendu à digérer mais à bien d’autres choses – Voir notre article sur le sujet) d’une personne obèse est beaucoup plus pauvre qu’une personne qui n’a pas de problème de poids.

Donc en réalité, plus on grossit, moins on maigrit, car notre corps se met au ralenti.

Si on ajoute à cela, pour certains, des problèmes hormonaux ou des problèmes de mobilité, la difficulté à retrouver un poids normal, qui ne provoquerait pas à terme divers problèmes de santé, est très compliqué.

Il y a des pays comme le Portugal où l’obésité est reconnue comme une maladie. Pourrait-on envisager de faire la même chose en France ?

Oui, et c’est un exemple à suivre, tout comme les politiques de prévention sur l’obésité dans les pays scandinaves qui ont clairement 20 ans d’avance sur nous. Au Portugal, non seulement ils font de la prévention, mais lorsque c’est nécessaire pour une personne obèse qui a besoin de rentrer dans un protocole de soins, alors on sécurise ce protocole.

Aujourd’hui en France, près de la moitié de la population est en surpoids ou obèse et on continue à faire l’autruche, pire à pratiquer vis-à-vis d’eux de la discrimination.

Lutter contre la discrimination envers les personnes obèses est un enjeu fort au sein du collectif ?

Tout à fait. A diplôme égal aujourd’hui, on n’embauchera pas le candidat obèse s’il a en face de lui un candidat qui fait un poids normal. Il faut une fois pour toutes arrêter avec les messages dévastateurs de tyrannie des régimes qui se multiplient sur les unes des magazines, chaque année au printemps. Je suis régulièrement confrontée à la vision que les jeunes ont de la représentation du corps, et nous sommes loin d’être sortis des problèmes de discrimination. Les jeunes adolescents jugent les filles sur le fait qu’elles ont ou pas un espace marqué entre les cuisses lorsqu’elles ont les jambes jointes et, de leur côté, les jeunes filles sont capables d’avaler la moitié d’un pot de moutarde pour se caler l’estomac et ne pas être tentées de trop manger.

Quels sont vos autres sujets d’engagement au collectif ?

Le collectif milite pour instaurer de vraies politiques de prévention en santé pour lutter contre le surpoids et l’obésité. Cela commence par la mise en place d’activité physique dès l’entrée en crèche et par promouvoir une alimentation via des circuits courts. Il est essentiel de faire en sorte que la population ait accès à une alimentation saine, de proximité, à un prix juste et réapprendre à se réapproprier les produits de base pour se remettre à cuisiner.

Nous militons également, dans le cadre du suivi bariatrique, en faveur du remboursement du diététicien et du psychologue mais aussi que ces derniers soient justement formés aux problématiques spécifiques de l’obésité, afin que la prise en charge médico-chirurgicale de ces patients soient plus performante. Il est également nécessaire qu’il y ait une formation sur l’obésité en faculté de médecine, mais aussi en faculté de pharmacie ou dans les écoles d’infirmières. Les médecins et plus largement les professionnels de santé ne sont pas formés à la prise en charge des personnes souffrant d’obésité.

Où en est-on aujourd’hui sur l’avancée de la prévention du surpoids et de l’obésité en France ?

Quand on a monté le collectif, il a fallu gérer les urgences et s’occuper de la reconnaissance dans le système français de la prise en charge des situations d’obésité qui créaient des morts. Aujourd’hui, on commence à pouvoir s’atteler aux problèmes de prévention. Malheureusement, d’un président à l’autre, on avance et on recule. On avait fait pas mal de pas en avant sous Sarkozy, la situation n’a pas été à notre avantage sous François Hollande et Marisol Touraine et, en ce moment, avec les Etats-Généraux de l’alimentation qui ont eu lieu en 2017, on repart en avant.

La prévention passe aussi par la lutte contre la sédentarité. Comment motiver les Français à bouger davantage ? Le sport adapté est une bonne solution pour les personnes obèses, par exemple ?

Le meilleur sport adapté selon moi, c’est déjà tout simplement de lever ses fesses et de marcher. De simples promenades ou un peu de shopping, c’est du sport adapté lorsque l’on a des problèmes de surpoids ! Le principal est de rester assis le moins possible.

Bien entendu (et je sais de quoi je parle), quand on se sent mal dans son corps, c’est justement le moment où l’on n’a pas envie de sortir, encore moins de faire du shopping. On en revient alors toujours au même problème, à savoir la nécessité sous-jacente d’une prise en charge psychologique qui s’avèrerait souvent très utile pour les personnes en surpoids. Si ce sujet reste tabou et que les personnes vivent trop mal l’idée d’aller voir un psychologue, je les invite au moins à se rapprocher d’une association de patients qui saura les écouter.

Pour certaines personnes obèses, bouger provoque des douleurs et un cercle vicieux se met en place : elles bougent de moins en moins… Comment y remédier ?

C’est vrai que pour certains, une simple marche peut être parfois très pénible. Je reprendrais alors les arguments du professeur Martine Duclos (conseiller santé au ministère des sports, directrice d’un centre de recherche de remise en activité physique pour des femmes qui ont eu un cancer du sein, qui a eu elle-même des problèmes de santé) : quand on a un problème de poids et que l’on a mal, le fait de se remettre en mouvement, c’est comme quand on remet en marche une vieille voiture qui n’a pas roulé depuis très longtemps. Au début, ça coince, ça tousse, ça roule doucement, puis au fur et à mesure, la vitesse augmente, le moteur se remet bien en marche. Bien sûr il faut y aller doucement au début, mais plus on en se met en mouvement, plus cela devient facile. L’inverse est également vrai d’ailleurs.

Lorsque l’on est dans une sédentarité totale, il suffit de se fixer de petits objectifs chaque jour. Il s’agit d’objectifs réalisables et atteignables comme d’aller chercher le pain à pied, puis faire le tour de son pâté de maisons, puis aller jusque dans un autre quartier, etc…

Pour vous donner mon propre exemple, l’an dernier je me suis fait une entorse des ligaments croisés. Je suis restée 6 mois avec une attelle, souffrant beaucoup et ne pouvant pas marcher. Lorsque l’été est venu, j’ai eu la chance de pouvoir aller à la piscine pendant un mois. Cela a été le déclencheur pour reprendre la marche. Désormais je marche comme avant. C’est certain qu’il y a une part de croyance, de mental. Il faut y croire. Je dirais aussi qu’il faut accepter que c’est stérile de vivre en fonction de l’avis et du regard des autres. Il faut souvent simplement la bonne information, le mode d’emploi de ce que l’on peut faire, et de l’aide aussi par moment.

Etes-vous vous-même constamment au régime ?

Non, j’ai lâché prise par rapport à tout cela. Enfin, je vais nuancer quand même… Il y a quelques années, j’ai perdu 55 kg et j’ai eu une reconstruction mammaire. Malheureusement j’ai appris il y a 5 ans et demi que les prothèses que l’on m’a posées étaient des prothèses PIP. Le ciel me tombait sur la tête et j’ai été explantée dans le mois qui a suivi. Mon entreprise coulait et mon compagnon m’a quittée. Cela a été difficile de rebondir mais j’ai fini par rencontrer mon mari et j’ai fait un enfant à 43 ans alors que mes nombreuses opérations, mon obésité et mon âge ne jouaient pas en ma faveur. J’ai alors repris 30 kg. Aujourd’hui mon poids est stabilisé et depuis quelques mois je perds même du poids sans rien faire de particulier. Je n’ai pas très envie de me faire réopérer. Je ne suis pas en recherche de performance. Comme la plupart des obèses, je sais parfaitement quel serait le régime idéal mais selon les épisodes de ma vie, il y a des moments où cela reste difficile de gérer mon alimentation et d’autres moments où je suis plus zen et où tout va bien. En fait, mon seul vrai objectif est d’être en bonne santé.

Pourquoi les personnes obèses ont-elles intérêt à se rapprocher des associations de patients obèses ?

Si on se sent mal, qu’il y a une forme de tabou sur le surpoids ou l’obésité, au lieu d’enchainer les régimes qui font finalement plus de mal que de bien, alors cela vaut vraiment la peine d’aller vers une association. En outre, souvent on ne sait pas vers qui se tourner, on n’ose pas en parler ni à la famille, ni aux amis. Dans les associations, on délivre les bonnes informations sur la santé, l’alimentation, l’activité physique car beaucoup de patients de ces associations sont passés par les mauvais schémas des régimes à répétition, la difficulté à supporter le jugement des autres, etc… En outre, si besoin, les associations dirigent les patients vers des professionnels de santé formés aux problématiques de l’obésité. On les accueille, on les écoute avec humanité et sans jugement. On n’est surtout pas obligé d’attendre d’avoir des problèmes de santé pour aller dans une association de personnes obèses et si on en a envie, on peut se joindre à tout moment aux groupes de parole qui y sont souvent organisés. Pour ma part, la première fois que j’ai été dans un groupe de parole, j’ai pleuré pendant deux heures. Evidemment les gens du groupe se sont inquiétés pour moi, mais en réalité j’étais soulagée d’avoir enfin des réponses à mes questions.

Le mieux est de se mettre directement en lien avec les associations du collectif dans sa région (voir la liste classée par région sur le site du CNAO). Sachez qu’il n’y a pas de petites questions ou de questions bêtes et que l’on peut rejoindre une association sans être obèse mais simplement parce qu’on est en surpoids et qu’on se sent mal ou bien tout simplement parce que c’est une cause que l’on a envie de soutenir !

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