La Dyspraxie : un trouble méconnu, un handicap invisible de la vie quotidienne

La dyspraxie est un trouble du développement moteur qui touche la planification, la réalisation, la coordination et l’automatisation des gestes volontaires.

Elle toucherait au moins 6% des enfants scolarisés, soit environ 1 enfant par classe.

Il existe plusieurs types de dyspraxies, qui souvent se cumulent et sont plus ou moins sévères.

Les gestes d’un enfant dyspraxique sont lents et maladroits et souvent l’enfant a également des troubles neuro-visuels qui vont rendre difficile le fait de fixer son regard. Parfois la dyspraxie touche la sphère oro-faciale, entraînant alors des difficultés d’articulation, des retards de langage. En outre, la dyspraxie est souvent associée à d’autres troubles comme les troubles de l’attention, la dyslexie, la dyscalculie, etc…

La dyspraxie n’est pas liée au développement intellectuel de l’enfant et certains ont d’ailleurs un haut potentiel intellectuel.

Au quotidien, l’enfant dyspraxique aura souvent du mal à s’habiller, à faire sa toilette, à tenir ses couverts, à faire des jeux où intervient la motricité fine comme les jeux de construction, à coordonner ses gestes et donc à apprendre par exemple le vélo. Il se fatigue vite, est maladroit, souvent isolé des autres et manque de confiance en lui.

A l’école, l’écriture est difficile car un enfant dyspraxique est également dysgraphique, c’est-à-dire qu’il a du mal à reproduire les formes graphiques. L’utilisation d’un ordinateur et d’une dictée vocale est très bénéfique pour l’aider à avancer dans sa scolarité.

La lecture, l’orthographe, les mathématiques, la géométrie vont aussi poser souvent des problèmes, tout comme les activités manuelles, musicales ou sportives. Mais à chaque étape de la vie scolaire, des stratégies et des outils de soutien peuvent être mis en place pour aider l’enfant. Bien entendu, l’accompagnement familial et le concours des enseignants sont souvent déterminants.

Lire notre article introductif sur les troubles « dys »

 

INTERVIEW DE MARIANNE DELETANG, PRESIDENTE DE L’ASSOCIATION DYSPRAXIQUE MAIS FANTASTIQUE

Qui recevez-vous dans votre association et quelle est sa particularité ?

L’association Dyspraxique mais Fantastique (DMF) est essentiellement pour les personnes qui souffrent de dyspraxie mais elle est ouverte aux autres formes de troubles DYS et aux troubles associés comme le trouble de l’attention avec ou sans hyperactivité, voire aux troubles du spectre autistique. Sa particularité est qu’il s’agit d’une association de parents, et plus largement de familles concernées par ces handicaps.

Quels sont vos combats à l’association ?

En tant que familles d’enfants avec des troubles principalement dyspraxiques, nous sommes tous confrontés au quotidien à la difficulté de faire reconnaître la dyspraxie comme un handicap à part entière et c’est d’autant plus difficile qu’il s’agit d’un handicap invisible. En effet, la dyspraxie n’a pas uniquement des conséquences importantes à l’école mais bel et bien dans tous les moments de la vie. Ce n’est pas un trouble seulement lié aux apprentissages scolaires et le champ des rééducations inclut souvent de nombreux professionnels de santé qui ne sont pas tous pris en charge. Bien entendu, d’un enfant à l’autre, il y a des différences. Certains enfants ont une dyspraxie légère, avec quelques difficultés au quotidien qui ne nécessitent pas forcément la mise en place d’une rééducation lourde et une reconnaissance auprès de la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH).

Nous luttons donc pour que des moyens de compensation soient mis en place pour aider les enfants dans leur vie de tous les jours et a fortiori à l’école.

Quels sont les domaines où une prise en charge serait nécessaire ?

SI l’orthophoniste est pris en charge ainsi que le psychomotricien dans certains cas, en revanche l’ergothérapeute ne l’est pas et coûte entre 50 et 100€ par séance suivant les régions. Le soutien d’un psychologue ou d’un neuropsychologue est également essentiel,car les enfants dyspraxiques peuvent être découragés de ne pas réussir à faire comme les autres et peuvent avoir tendance à s’isoler, à manquer de confiance en eux. Là encore, ce sont des professionnels de santé qui sont à la charge des familles même si elles peuvent se tourner vers un psychiatre ou un pédopsychiatre, à condition d’en trouver un disponible.

Enfin, souvent les familles s’équipent par elles-mêmes d’un ordinateur car les délais de prise en charge par la MDPH, le cas échéant, sont souvent très longs (2 ans en moyenne).

D’ailleurs, nos relais associatifs locaux connaissent les réseaux de professionnels de santé pour les enfants dyspraxiques. Il ne faut pas hésiter à se rapprocher de l’association qui aide les familles dans la prise en charge à tous les niveaux.

Que ressent au quotidien une personne dyspraxique ?

La dyspraxie induit des troubles de l’organisation et de la coordination. Pour un petit enfant, cela se traduit par des difficultés concernant la motricité fine et l’organisation de sa vie de tous les jours. Il y a de la rééducation dès la petite enfance pour aider à apprendre à s’habiller, à coordonner ses gestes. Pour les adolescents et les adultes, ce problème d’organisation dans le travail et plus généralement dans le temps est souvent ce qu’il y a de plus invalidant. Ils auront du mal à effectuer plusieurs tâches en même temps, à être rapides, pour certains à comprendre les consignes.

Pour vous donner l’exemple d’une journée type pour une personne dyspraxique : elle va par exemple oublier de mettre son réveil, puis renverser le lait pendant son petit-déjeuner sur son chemisier (à cause des problèmes de motricité fine), donc perdre encore du temps à se changer, donc arriver en retard et stressée, et avoir d’autant plus de mal à se concentrer pour retenir toutes les tâches indiquées par son patron, etc… Et cela se répète jour après jour. La dyspraxie complique beaucoup de situations comme passer son permis de conduire.

Peu à peu, la confrontation systématique à des échecs détériore souvent l’estime de soi, d’autant que, dès l’enfance, ils entendent malheureusement souvent des phrases du genre « tu vois quand tu veux, tu peux », ce qui est très culpabilisant et frustrant.

Beaucoup d’enfants dyspraxiques souffrent car ils ont conscience de ce qu’il faut faire, mais quand ils essayent, voire quand ils s’entrainent, ils n’obtiennent pas forcément le résultat attendu. Au quotidien, même pour des choses très simples, cela peut poser des problèmes. Par exemple, les enfants du quartier n’inviteront pas forcément un enfant dyspraxique à jouer au football car il aura du mal à rattraper la balle.

En outre, je précise que les personnes dyspraxiques ont une intelligence normale, voire supérieure, ce qui va accroître leur sentiment de frustration.

Voilà pourquoi il est nécessaire de mettre en place un bon soutien psychologique de la part des parents ou de professionnels de santé.

Cependant, en général, l’enfant dyspraxique est beau parleur et a une volonté d’acier parce qu’il est malheureusement habitué à l’échec. Ainsi s’il garde le moral et que son estime de lui-même reste forte, il peut aller assez loin dans ses études et son parcours professionnel. Ceci est à moduler suivant le degré de dyspraxie et certains métiers seront évidemment plus adaptés que d’autres.

Découvrez les témoignages de familles d’enfants ou de personnes touchées par la dyspraxie :

29 commentaires

  • madurazone dit :

    Bonjour, Je ne pense pas que l'association ait un but précisément dévolue à la dyslexie. Cest plutôt un vecteur de communication pour celle-ci. Cest comme ça que je le comprends. Ça fait partie du personnage de Pascal et du coup il le dit en toute transparence (corrigez moi si je me trompe Pascal). Depuis peu, j'ose dire que je suis dyspraxique et même au travail (je suis infirmière). J'explique ce que c'est. Du coup on comprend mes bizarreries et j'ai appris que la fille d'un collègue est dyspraxique, la fille d'une autre aphasique et une collègue est dyslexique (un interne aussi). On discute, on rit et on dédramatise (les prises en charge de nos enfants sont parfois lourdes en temps et en soin). Le partage ça fait du bien. Un bel espoir à travers le témoignage de Pascal pour tous les dyslexiques 🙂 Ne pas laisser tomber. Etant dyspraxique avec un trouble de la coordination je suis infirmière en services de soins techniques. J'y suis arrivée et j'en suis contente. Si un jour je peux encourager quelqu'un, tant mieux. Alors il n'y a pas de mur bien rigide avec d'un coté l'association littéraire et de l'autre la dyslexie : les deux sont liées il me semble. Le tout représenté par Pascal. Un continuum. Ça donne l'esprit du blog : très humain 🙂 Bonne journée

  • Léa dit :

    Bonjour je m’appelle Léa je fais avoir 17 ans j’ai une dyspraxie et une dysphasie

  • LOURTET DENISE dit :

     Mère d'un garçon adulte (33ans), dyspractique, reconnu à 24 ans, je trouve qu 'on ne parle assez de ces adultes qui ont "fait avec leur trouble", mais cela reste difficile pour recherche d'emploi, autonomie tel que conduire, anticiper dans leur vie d'adultes ….de plus aucune aide financière, la MDPH n'a pas reconnu pour lui octroyer l'AAH ; je souhaiterais rencontrer des adultes afin d' échanger… Merci d'avance pour votre retour. DYSPRACTIQUEMENT VOTRE

  • Helene dit :

    Bonjour je suis maman d’un enfant dyspraxique dysgraphique dyslexique mon garçon d’amour va avoir 8ans !

  • xamentha dit :

    Je suis dyspraxie Depuis que j’ai 3 ans C’est vraiment horrible d’être dyspraxie d’ailleurs a cose de ça je me suis fait harceler en CM2 Maintenant je suis en 5ème Tout ce passe bien mais j’ai vraiment peur de me refaire harceler Si je me refais harceler à qui je dois en parler ???

    • Cajou dit :

      Xamentha, Je viens de voir ton message, j’espère que tout va bien pour toi. Je n’ai pas été diagnostiquée dyspraxique étant enfant mais j’ai subit le harcèlement de mes camarades pendant 10 ans. Malheureusement, ça a eu de grosses conséquences sur ma vie d’adulte : encore aujourd’hui, à 38 ans, je n’ai aucune confiance en moi, je n’ai pas non plus d’estime de moi. Si tes camarades te harcèlent, il faut absolument que tu en parles à tes parents pour qu’ils fassent le nécessaire : contacter les parents d’élèves et aussi en parler à la direction de ton collège pour qu’ils fassent ce qu’il faut. Tu peux aussi appeler « NON AU HARCELEMENT » au 3020 (appel gratuit). Je te souhaite beaucoup de courage car je sais qu’il en faut.

  • Etcheverry Laurent dit :

    Bonjour. Notre enfant est dyspraxique. Les professionnel de santé nous balade de spécialiste en libéral pour effectuer des bilans et cela nous coûte les yeux de la tête mais cela n’est pas le pl important. Il est reconnu au Mdph. Il était suivi au cnpp mais sans aucun suivi de leurs part par manque de professionnel de leur côté. Nous faisons tout pour qu’il rentre en classe ulyss en 6ème l’année prochaine. Il est suivi en ortho et devra suivre une rééducation en ergothérapeute et psychomote. Aider nous car nous ne savons plus quoi faire pour aider notre petit loulou qui va avoir bientôt onze ans.

  • Delphine dit :

    Bonjour Je suis la maman d’un ado de 14 ans diagnostiqué dispraxique dyslexique dysgraphique dyscalculie Depuis sa dernière année de maternelle ont ma prévenu qu’il avait des difficultés l’orthophoniste que je suis aller consulter à se moment ma dit qu’il avait simplement besoin de plus de temps pour apprendre par la suite nous avons déménagé à plusieurs reprises et 2 directrices d’école différentes mon parler de dispraxie donc j’ai emmené mon fils dans un centre Cmpp pour avoir un diagnostic la encore on ma dit non juste qu’il avait besoin de séance d’orthophoniste et les années et les classes sont passé jusqu’à l’entrée en 6ème qui a était l’année la plus catastrophique à telle point que mon fils c’est mis à tanqué l’école mais sans vraiment se cacher et il me disait que sa servais a rien qu’il aille à l’école que de toute façon comme ont pouvait pas le relire ont lui compté faux Après plusieurs difficultés il a était diagnostiqué dispraxie nous avons entamé les démarches au près de la MDPH pour qu’il puisse avoir l’aide appropriée à ces besoins Je souheterais rencontré des parents d’enfants dyspraxique pour pouvoir échanger sur nos ressentis, difficultés, ou tout simplement sur notre parcours Merci

  • Claye Marie dit :

    J’ai un fils qui va avoir 40 ans..et il a eu plein de problèmes de psycho motricité fine..il a été suivi en maternelle et primaire..Après il a réussi à suivre une scolarité tant bien que mal.
    C est la 1ere fois que j’entends ce terme dyspraxie..mais les troubles lui correspondent.. Aujourd’hui ,il n’arrive pas à intégrer la vie active..Tout va trop vite pour lui…Que faire pour l aider..Je suis désemparée.

  • François dit :

    Nous avons un fils de 18 ans qui a été diagnostiqué dispraxique en grande maternelle, il n’avait pas d’équilibre et ne savait pas courir. Pour appréhender ce handicap nous avons été aidé par notre pédiatre qui connaissait bien ce trouble. nous avons vu différentes personnes, un psychothérapeute, un neuropsychologue et un P.A.I a été mis en place, il y est toujours et le sera jusqu’au Bac. Les années de collège ont été difficiles pour lui et pour nous. Pour nous parce qu’ il a fallu se battre pour que l’équipe d’enseignants prennent cela en considération, même le professeur de gym lui collait des notes en dessous de 10, pour lui parce qu’ il n’avait absolument aucun ami pas même un élève qui aurait pu appeler pour demander un renseignement. Il est courageux et les résultats scolaires ont été assez bons jusqu’à la troisième mais avec une prise en charge totale de mon épouse qui reprenait tous les soirs avec lui les cours les plus importants. Du sport il en a fait, judo, équitation, ping pong, tir à l’arc, il se débrouillait pas mal mais la compétition lui était impossible et à l’heure actuelle les clubs si vous ne faite pas de compétitions, les encadrants ne s’intéressent plus à vous. Pour qu’il continu a coller au peloton nous avons fait l’erreur de lui acheter un portable comme ceux de sa classe et il a commencer a regarder des vidéos puis des séries jusqu’à ne faire plus que cela de son temps libre. Depuis la seconde, il est en internat dans un lycée agricole, nous le voyons une fois la semaine et le weekend, nous n’avons plus de regard sur son quotidien, nous ne pouvons plus nous fâcher, lui supprimer le portable. Cette obsession nuit fortement à ses études, il a redoublé sa seconde et depuis les résultats sont moyens. Il n’a toujours pas d’amis hormis les réseaux sociaux et malgré nos efforts, nous avons le sentiment et depuis longtemps qu’il se dé-sociabilise. Devant cette « addiction » nous sommes épuisés et désemparés et personne pour en parler, est ce quelqu’un peut nous orienter ?
    Voila, je suis tombé sur votre site, j’avais besoin d’en parler, merci.
    A vous lire.

  • Clara dit :

    Mon fils a 17 ans il a été diagnostiqué dyspraxique visuo-spatiale à 14 ans , et je ne remercierai jamais assez son professeur de mathématique pour ça , mon fils avait du mal à faire du vélo, à faire ses lacets, il faisait tomber des trucs tout le temps mais on pensait qu’il était juste maladroit , et puis en troisième ses notes ont commencé à chuter et là on est allé voir une psychologue qui nous a parlé de dyspraxie , je ne connaissais même pas le mot ! , en fait mon fils compensait tellement bien son handicap qu’on n’a rien vu , mais lui, était arrivé au bout de ses capacités , la dyspraxie a été reconnue administrativement mais son âge a été un frein à toutes mes demandes chez un orthophoniste, aujourd’hui il a un ordinateur pour la prise de notes et ses contrôles et… il a eu 19/20 au bac de français donc malgré ses difficultés il réussit !!
    Ne perdez pas espoir , c’est compliqué mais on y arrive quand même et ne laissez personne vous dire que votre fils est nul ou qu’il n’apprends pas ses leçons, moi je savais qu’il les apprenait , il m’a juste fallu du temps pour comprendre que le problème était ailleurs !

  • Larra dit :

    Est bien est bien je pense que mon égo est monté très haut lors de la lecture de ceci « En outre, je précise que les personnes dyspraxiques ont une intelligence normale, voire supérieure » ^^'(même si tous les être humain sur cette terre ont un potentiel intellectuel très grand mais que pour s’en servir il faut l’abordé d’une certaine manière que je cherche).
    Sa fait 10 minute que je sais que je suis dyspraxique visuo-spatial, je dois effectivement me concentré pour regardé quelque chose et si je relache a peine ma concentration mon regard fais comme si il passait au travers de la chose en quesiton (même si je ne vois pas a se qu’il y’a derrière^^’), sa fait une sorte de flou. Jusqu’a maitenent cela ne me posais pas de gros soucis mais depuis ma rentré en 1ère il y’a un mois est demi je vois mes notent tombé extremement bas (12 de moyenne générale en seconde pour 8,5 en première se qui fait une grosse chute ^^’). Mes notent tombent car je prend de plus en plus de temps pour finir mes évaluation parce que je met longtemps pour comprendre les consignes et j’écrit super lentement et super mal ^^'(ducoup quand même gros merci a mes prof qui arrive et qui prennent le temps de lire les poubelle de lettre que sont mes copies ^^’). Sinon pour la demande de concentration pour le regard je pensais que c’était comme sa pour tous le monde avant de savoir que c’était un problème liés a certaines personnes car je me suis adapté a cela depuis ma naissance ^^’.
    La dyspraxie pour moi ne bloque aucun portes mais en ouvrent plutôt d’autres qui sont insoupçonné par les autres personnes non dyspraxiques car la dyspraxie change légèrement notre façon de pensé et donc les chemin psychologiques et mentaux pris.
    Désolé de vous avoir tous perdu avec mon résonnement bizzard (pour ceux qui ont tous lu), mais merci a ceux qui m’ont compris ^^.

  • Girault Kyllian dit :

    Bonjour je m’appelle Kyllian Girault j’ai 21 ans a l’heure d’aujourd’hui, je suis dyspraxique, et j’ai appris a vivre avec a grandir en autonomie, j’ai pu obtenir mon BTS Système Photonique, si une famille est détresse, ou intéresser par mon parcours pour que j’en parle je serais a votre écoute et la pour vous soutenir.

  • MARIE FRANCOISE MAILLIOT dit :

    BONJOUR et merci pour vos témoignages ….mon petit fils de 15ans n’est pas encore passé au CNPP mais c’est vrai nous n’avons pas vu sa souffrance comment faire pour adhérer à votre association ? grand merci de me le dire
    Marie

  • Faure sandrine dit :

    Bonjour,
    J’ai un fils, Maxime, qui a 27 ans 28 en juillet et qui est dyspraxique.
    Il a été diagnostiqué, non pas sans mal, à l’age de 12 ans.
    Il vit toujours avec nous et se met en danger financièrement par des achats de jeux vidéo et autres, notamment des abonnements liés aux jeux vidéo ! Il est immature et pense que nous sommes trop sur lui.
    Notre famille souffre énormément de cette situation !!!
    Auriez vous des conseils ? Merci beaucoup

    • Webmestre dit :

      Bonjour,
      Nous invitons à vous rapprocher de l’association Dyspraxique mais fantastique qui pourra sans doutes vous apporter du soutien.
      L’équipe France Assos Santé

  • Roland dit :

    MERCI POUR TOUS CES TEMOIGNAGES FORTS EN ESPERANCE ? MAIS CE N 4EST PAS SIMPLE CETTE MALADIE MECONNU .J’AIMERAIS CONNAITRE UNE ASSOCIATION POUR COMMUNIQUER.

  • Burton B dit :

    Mon fils est dyspraxie,nous l’avons constaté tardivement à l’âge de conduire vers 17 ans ,cela lui posait de vrai problèmes. Nous avons beaucoup culpabilisés de ne pas l’avoir vu plus tôt.
    Il a eu des difficultés à passer le code , les questions ne lui semblaient pas logiques et pour le permis il a essayé avec une voiture automatique en 1er ,c’était plus facile puis ensuite il est passé sur une manuelle , il lui a fallu plus de temps mais il ne s’est pas découragé. Il a eu une scolarité en dents de scie. Ce qui est difficile est de comprendre les consignes ,il faut parfois lui reformuler . Il était un élève moyen jusqu’en 3ème ensuite ça s’est compliqué en seconde,il avait du mal de suivre les cours et d’écrire en même temps, son écriture et le soin étaient bâclés avec beaucoup de désordre dans ses cours ,il a quand même obtenu son bac. Ce qui est difficile pour lui est une certaine lenteur dans les gestes et la désorganisation de façon générale.Il ne sait pas comment s’organiser ,par où commencer.Il y a un manque de confiance évidente. La recherche d’un emploi n’est pas évidente ,il est inscrit en intérimaire, il s’accroche et nous sommes à son écoute,nous le comprenons et ne forçons pas les choses ,il contourne les difficultés et arrive à s’adapter malgré tout.Le plus important surtout ne pas se décourager !

  • Marie-françoise Bourguignon dit :

    Notre fils de 19 ans a été diagnostiqué dyslexique en CE1. Malgré toutes ses difficultés, il essaie d’être performant en tennis, il aurait aimé être entraîneur sportif mais n’est pas sûr d’y arriver. Il a eu son bac pro-vente en juin dernier et ne sait pas vers quoi se tourner. Il est fervent supporter de l’olympique lyonnais.

  • Saltiel dit :

    Bonjour, je découvre votre site, ma fille de 40 ans venait d’être diagnostiquée dyspraxique. Juste une remarque en réponse à Faure Sandrine qui a mis un message le 24 juin 2020 pour lui signaler que les achats compulsifs dont elle parle doivent faire rechercher une bipolarité associée au trouble dys et peut donc nécessiter un TRT médicamenteux spécifique.

  • Higginson dit :

    Bonjour madame, monsieur,

    Je m’appelle Antoine Higginson et je suis diagnostiqué dyspraxique et je voudrais aider des personnes dans leurs quotidiens et donnés des conseils.

    Je reste à votre disposition par téléphone par mail pour tout renseignement complémentaire et vous prie de croire en l’expression de mes sentiments les meilleurs.

    Antoine Higginson

  • DUGRENIER dit :

    le 06/04/2022
    Bonjour ,
    je suis maman d’un jeune de bientôt 17 ans , et il a été diagnostiqué dyspraxique , a l’âge de 4 ans , et je rencontre des difficultés avec les services sociaux , qui veulent absolument le placer en IME , je suis contre cette hippothèse , mon fils aussi si quelqu’un connait une solution pour lui éviter cela je suis preneuse .

    • Admin France Assos Santé dit :

      Bonjour,
      Pour obtenir une information individuelle sur toute question juridique ou sociale en lien avec la santé, vous pouvez contacter notre ligne Santé Info Droits composée d’avocats et de juristes spécialisés, soumis au secret professionnel et bénéficiant de sessions régulières de formation en lien avec les associations membres de France Assos Santé. Numéro de la ligne : 01 53 62 40 30 (chaque après-midi à partir de 14h, du lundi au vendredi).
      Elle est également accessible via le formulaire suivant : https://bit.ly/35KOyys
      L’équipe de France Assos Santé

  • Christelle LEFEVRE dit :

    Bonjour,
    J’ai 2 fils âgés respectivement de 17 ans et 13 ans.
    Il a été diagnostiqué une dyspraxie chez mon fils aîné il y a seulement 2 ans. Et une dysphasie chez mon plus jeune il y a aussi 2 ans.
    Mon plus jeune fils n’a pas l’air trop perturbé par son problème. Peut-être parce que je m’investis beaucoup pour l’aider.
    Mon plus grand vit très mal son problème surtout depuis que son professeur de cuisine l’a rabaissé pendant toute une année scolaire.
    Devenir cuisinier était son rêve. Aujourd’hui il a tellement plus confiance en lui qu’il se rend malade quand il doit cuisiner.
    Depuis 2 ans mon investissement pour mes enfants est tellement intense qu’aujourd’hui je me sens épuisée. Et je ne sais plus comment aider mon grand.

  • Florence dit :

    Bonjour, pour ma classe, nous devions faire un travail sur les différences, comme l’homosexualité ou encore la dyslexie. En équipe avec ma meilleure amie, nous avons choisis la dyspraxie. Ce mot nous était inconnu, et nous en avons appris sur cette différence. Ça m’a permis de découvrir cette différence, et de pouvoir comprendre les personnes atteintes. Pour moi, ces personnes sont juste tout à fait normal, et elles méritent notre compréhension et ne devrait pas se faire harceler à l’école. Elles ne doivent pas se laisser faire, qu’elles soient fières. Qu’elles savent que plusieurs personnes les soutiennent et qu’elles sont là pour eux.

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