Les risques pour la santé humain de l'aluminium

Aluminium : sa dangerosité reste encore à démontrer

On en parle beaucoup, mais les études n’ont pas encore établi avec certitude la toxicité de l’aluminium. Le faisceau de soupçons reste néanmoins suffisant pour qu’on œuvre au quotidien à limiter notre exposition à ce métal.

« Par petites doses, nous en buvons et mangeons, on nous en injecte, on s’en applique, on s’en badigeonne et peu à peu il nous intoxique ». C’est un constat inquiétant que dressent les auteurs du documentaire traitant des méfaits de l’aluminium pour notre santé, Aluminium, notre poison quotidien, rediffusé sur France 5 le 20 janvier dernier.

Où se cache l’aluminium ? Il entre dans la composition de nombreux aliments (en sa qualité de conservateur, comme colorant ou additif), de produits cosmétiques (les anti-transpirants notamment) ou encore de médicaments (pour ses propriétés antiacides par exemple) et de vaccins (comme adjuvant). L’aluminium accompagne bon nombre des activités de notre quotidien.

Des risques soupçonnés mais non avérés

Selon les promoteurs du « « 11ème Keele meeting on aluminium » », un événement spécifiquement dédié à ce sujet qui s’est déroulé à Lille du 28 février au 4 mars dernier, « la consommation domestique d’aluminium a augmenté de 350 % en 50 ans ». Parallèlement à cette expansion, la question de sa dangerosité pour la santé humaine a émergé depuis déjà de nombreuses années. Aujourd’hui, plusieurs situations pathologiques sont fortement suspectées d’être la conséquence, plus ou moins directe, d’une exposition trop élevée au métal.

Myofasciite à macrophages (maladie neuromusculaire induite par des dépôts d’aluminium consécutifs à une vaccination affectant environ 500 personnes en France selon l’Agence nationale de Sécurité du médicament), problèmes neurologiques (démence, maladie d’Alzheimer), autisme, ostéoporose, cancer du sein, maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI), syndrome de l’intestin irritable… nombreuses sont les pathologies qui pourraient être imputées à l’aluminium.

Le lien entre l’administration d’un vaccin contenant ce composé et la myofasciite à macrophages reste l’un des plus plus solidement établis. Les scientifiques ayant participé au Keele Meeting de cette année pointent également des études chez l’animal qui semblent confirmer le rôle de l’aluminium dans l’apparition de certaines pathologies intestinales.

Des conseils pour réduire l’exposition

« L’impact exact sur la santé de l’exposition humaine à l’aluminium reste néanmoins encore difficile à déterminer et est source de controverses », temporisent-ils. Il est donc trop tôt pour conclure sur la dangerosité de cet élément pour notre santé. De nombreuses études sont en cours visant par exemple à comprendre les mécanismes biologiques permettant aux plantes de mieux tolérer l’aluminium et de l’éliminer. D’autres tentent de confirmer ou d’infirmer le lien entre une surexposition à l’aluminium et le cancer du sein, certaines pathologies osseuses ou encore une diminution de la fertilité.

En attendant qu’on en sache plus, les plus anxieux peuvent adopter des gestes simples afin de réduire leur exposition, par exemple :

  • en bannissant l’utilisation du papier aluminium de la cuisine (on lui préférera le papier sulfurisé ou les films plastiques),
  • en évitant les boîtes métalliques au profit des boîtes en plastique,
  • ou encore en utilisant des cosmétiques sans aluminium, de nombreuses gammes en proposant désormais (attention, la pierre d’alun, souvent présentée comme une alternative naturelle aux déodorants, contient de l’aluminium).

En mars 2014, 66 Millions d’Impatients se penchait déjà sur la question en apportant plusieurs autres conseils afin de limiter les sources d’aluminium au quotidien. A consommer sans modération…

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