AVC, « chaque minute compte » – Journée mondiale de l’AVC

Ce mercredi 29 octobre, c’est la journée mondiale de lutte contre les AVC, les accidents vasculaires cérébraux. L’occasion de rappeler que l’AVC représente une urgence vitale qui doit être prise en charge le plus rapidement possible. Chaque minute est essentielle pour éviter des séquelles irréversibles (paralysie), voire le décès.

L’AVC touche 1 personne toutes les 5 secondes dans le monde

Un AVC, encore appelé attaque cérébrale, est secondaire à une lésion d´un vaisseau du cerveau. C’est le plus souvent (80 % des cas) l’occlusion d’une artère qui empêche le passage du sang. On parle alors d’infarctus cérébral ou d’accident ischémique cérébral. Dans 15 à 20% des cas, il s’agit de la rupture d’une artère, le sang qui s’échappe détruisant les tissus du cerveau. On parle alors d’hémorragie cérébrale ou d’accident hémorragique.

Nous sommes face à une pandémie, d’après l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) qui projette une augmentation de l’incidence des AVC, passant de 16 millions en 2005 à 23 millions en 2030.

L’AVC est l’une des principales causes de mortalité en France, la première pour les femmes ; première cause de handicap acquis de l’adulte, deuxième cause de démence. En France, chaque année, 155 000 nouvelles personnes sont touchées par un AVC, une toutes les 4 minutes, et 62 000 vont en décéder. Alors que près de 800 000 Français sont touchés aujourd’hui et que plus de 500 000 en gardent des handicaps, cette pathologie est encore trop souvent ignorée ou négligée.

Agir vite pour le cerveau, « chaque minute compte »

Tel pourrait être le mot d’ordre de la journée de l’AVC, célébrée chaque 29 octobre. Son objectif principal est essentiellement de sensibiliser le maximum de personnes à cette grande cause en les incitant à composer le 15 (Samu) ou le 112 (numéro d’urgence européen), dès l’apparition des premiers symptômes, pour une prise en charge immédiate.

Connaissons-nous les signes avant-coureurs des AVC ? Paralysie ou engourdissement brutaux d’un coté du corps, difficultés soudaines à s’exprimer, perte de l’attention, diminution très brutale de la vision d’un œil… Faute d’une prise en charge très rapide, les lésions peuvent devenir irréversibles.

A l’occasion de la journée du 29 octobre, la Société française neuro-vasculaire (SFNV), les institutions et l’ensemble du corps médical se mobilisent pour :

  • alerter la population sur les Accidents Vasculaires Cérébraux (AVC), leurs symptômes, et leur traitement ;
  • sensibiliser le grand public sur l’importance de la prise en charge immédiate des victimes dès les premiers symptômes en appelant le 15 ou le 112 ;
  • inciter le grand public à surveiller sa tension artérielle, principal facteur de risque des AVC.

L’AVC représente ainsi un problème majeur de santé publique, imposant d’encourager et de répéter la mise en place des campagnes d’information vis-à-vis du grand public, pour qu’il soit perçu comme une urgence. Car, comme indiqué plus haut, plus il est pris en charge tôt, mieux l’AVC peut être traité.

Découvrez en images et en chanson, les signes d’alerte de l’accident vasculaire cérébral :

        

 

En savoir plus, se documenter :

1 commentaire

  • pat dit :

    Appeler le 15, ce n’est pas forcément le bon réflexe. Appeler plutôt le 112 (ou le 18) !
    Un AVC va demander un traitement rapide dans un centre d’urgence, donc a l’hôpital. Dans les milieux ruraux le 15 ne dispose pas d’une ambulance mais juste d’une unité d’intervention avec un véhicule rapide. Dans les villes, ils ont parfois une ambulance permettant le transport de la victime en milieu hospitalier.

    Ensuite si la victime, enfin plutôt les témoins dans le cas de l’AVC appellent le 15, ils vont être en communication uniquement avec la régulation SAMU, qui va donc uniquement engager des moyens SAMU, moyens qui sont dépendants des départements.

    En clair, en appelant le 18 ou le 112 la victime va forcément parler aux pompiers ET au Samu ! Alors qu’en appelant le 15, la victime ne parle qu’au Samu !

    Revenons au cas de l’AVC, si la victime parle au Samu, elle n’aura pas forcément une ambulance directement engagée, mais peut être uniquement un médecin et une infirmière qui vont traiter l’urgence sur place et appeler une ambulance (ou un hélico) en renfort. Donc perte de temps.
    Si la victime appelle le 112 ou le 18, elle va avoir deux moyens directement engagés :
    1/ le Samu, médecin infirmière
    2/ une ambulance pompier (éventuellement un hélico).
    Donc, c’est un gain de temps pour la victime, car ce qui compte c’est le temps sur un AVC.

    Ce que je viens de vous décrire c’est malheureusement quelque chose que l’on constate, à savoir des requérants qui appellent uniquement le 15 et donc n’ont pas les moyens suffisants engagés avec des conséquences qui peuvent être lourdes pour eux.
    Ce qu’il faut retenir, c’est qu’il faut toujours appeler le 112 : derrière les bons interlocuteurs seront mobilisés !

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