Quels recours en cas d’errance diagnostique ?

Le retard de diagnostic est susceptible de provoquer des dommages importants qui peuvent justifier de la part du patient ou de ses proches une action en réparation. Visite dans les coulisses de l’expertise contentieuse.

L’errance diagnostique génère de la souffrance, les témoignages que nous avons recueillis pour ce dossier (lire ici et ) le démontrent sans conteste. Dans les cas les plus graves, l’incapacité du corps médical à poser un diagnostic peut avoir des conséquences encore plus lourdes.

Quand l’errance est consécutive d’une erreur et que celle-ci entraîne un préjudice, la victime ou ses proches sont fondés à saisir les tribunaux ou une instance publique d’expertise (Commissions régionales de conciliation et d’indemnisation (CRCI) et l’Office national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam)).

Exemple, avec ce patient atteint d’un cancer de la peau qui débute sur l’ongle d’un de ses doigts de pieds. Le premier dermatologue ne voit rien, pas plus que le deuxième ni le troisième. La faute du quatrième a été engagée après que la famille du patient eut décidé, suite à son décès, d’engager des procédures auprès de la justice. Elles sont toujours en cours.

Erreur, préjudice, causalité… les trois pans de l’expertise

Le cheminement diagnostic est-il fautif ou non ? Quel est le préjudice ? Dans quelle mesure celui-ci est-il attribuable à la faute ? C’est à ces questions que les experts nommés par les tribunaux ou ceux des dispositifs publics d’indemnisation sont amenés à répondre en cas de litige consécutif à une intervention médicale.

Dans ces procédures contentieuses, l’erreur diagnostique et ses conséquences se mesurent à l’aune de la perte de chance du patient. Le préjudice est établi ou au contraire ne l’est pas en évaluant l’état du patient au moment de l’expertise, au regard de ce qu’il serait si le diagnostic avait été correctement posé. Charge ensuite aux experts de confirmer que ce préjudice résulte de l’erreur du médecin ou de l’établissement.

Pour baser leur jugement, les évaluateurs s’appuient sur des consensus généraux, les « données acquises de la médecine », dit-on dans le jargon. « Le fait de passer à côté du diagnostic n’est pas forcément fautif, explique Philippe Tréguier responsable juridique à l’Oniam. Les experts doivent tenir compte du fait qu’une maladie est plus délicate qu’une autre à détecter. La difficulté du diagnostic est un élément majeur pour établir la responsabilité du médecin ou de l’établissement ».

Une obligation de moyens et non de résultats pour les médecins

« En médecine, les professionnels ont une obligation de moyens et non de résultats », poursuit-il. Ce sont les moyens mis en œuvre par le corps médical qui seront passés au crible dans une procédure contentieuse. « Les experts cherchent par exemple à savoir si les actions mises en œuvre répondent à l’obligation de moyen ».

Environ 10 % des dossiers traités chaque année par l’Oniam (près de 4500 demandes d’indemnisation déposées en CRCI en 2013) concernent des cas d’erreur de diagnostic. Pour Philippe Tréguier, « ces dommages restent minoritaires par rapport à ceux causés par des actes de soins ».

Si vous estimez que vous ou un de vos proches avez été victime d’une erreur médicale, due au diagnostic ou à un acte de soins, retrouvez sur cette fiche, les informations pratiques dont vous devez disposer avant de passer à l’action.

Les autres articles de notre dossier sur les errances de diagnostic :

17 commentaires

  • DEUVE Isabelle dit :

    22 ans pour avoir un diagnostic. Hydrocéphalie par sténose de l’aqueduc de Sylvius. Cécité à la naissance (hôpital du 15/20) et suivi du périmètre crânien jusqu’à 6 ou 7 mois à Necker. Pas de preuve donnée à mes parents de la cécité, et visiblement le médecin traitant ne les a pas reçues. Cette cécité (avec un strabisme de l’œil droit convergent sévère) n’ayant pu être prouvé, je ne réussie toujours pas à savoir pourquoi mes yeux me font mal aux mouvements, à la lumière, ces douleurs sont terrifiantes. Je ne pouvais plus travailler (travail sur écran), je ne pouvais plus lire, ni regarder la télévision, bref, je ne pouvais pas me servir de mes yeux. Mon strabisme opéré lorsque j’avais 16 ans, à décompensé, et il a fallut plus de 4 longues années de souffrance pour qu’enfin mon cerveau arrive à le re-neutralisé. Je dis bien les yeux et pas un mal de tête type une migraine ophtalmique. J’ai eu des antidouleurs puissants, ce qui a permis une douleur tolérable, mais dans le fond, le médecin qui me suit pour la douleur ne sait pas quoi penser. Les ophtalmos sont peu enclins à dire et encore moins à écrire que mes yeux ont un véritable problème. Les orthoptistes on vus beaucoup de problèmes, un ophtalmo à compris ce qui se passait, mais comme son chef à dit qu’il n’y avait rien, il refuse de faire un certificat ! Et mon généraliste trouve cela normal ! Je ne sais pas quoi faire. Entre le fait qu’il a fallut 22 ans pour trouver l’hydrocéphalie, importante, et maintenant ce problème oculaire que personne ne veut concrétiser comme un symptôme lié à l’hydrocéphalie. D’après ce que j’ai compris les yeux (en eux-mêmes) ne font pas mal. Pourtant mes muscles oculaires me font mal, enfin c’est ce que je pense en fonction de ce qui amène la douleur, comment elle a commencée, et les douleurs que j’ai toujours, heureusement diminuée par les médicaments. Maintenant, j’ai des soucis de mémoire, très importants, mais là aussi, après un test mnésique, j’aurai une mémoire normale un peu diminuée par rapport à mon âge, c’est tout. Alors que tout les jours cela me pose des problèmes. Les gens ne comprennent pas que je ne me souvienne pas de ce qu’il m’ont dit, et parfois redit. Que puis-je faire ?

  • Raymond dit :

    Infection dermatologique douloureuse qui progresse de jour en jour sans traitement

  • Raymond dit :

    Médecin traitant ne sais pas quoi faire! Le dermatologue ne sait plus quoi faire! Le service dermatologique du chu de Nantes me laisse sans suite aux biopsies effectuées ! Infection me dévore les membres inférieurs de jour en jour en toute indifférence

  • schnoebelen dit :

    bonjour,
    j’ai 58ans en 2013 on m’a diagnostiqué la maladie LYME en Allemagne!positif France négatif!!!
    mes symtomes paresthésies,déficit des membres inférieurs raideurs jambes douleurs,traitement de Belgique
    mes symtomes évoluent depuis 2016,je marche avec une canne et déambulateur!on m’a fait passé deux EMG
    négatifs donc pour les neurologue,c’est pas neurologique!et pourtant j’ai besoin d’une tierce personne pour
    m’aider le soir!je fais des chutes fin de journée,fatigue!je suis convaincue que c’est neurologique!je suis suivie
    par psychologue,j’ai des séances de kiné 2fois par semaine,je suis une victime de l’errance diagnostic!

  • s dit :

    je suis en colère contre les médecins!!

  • Rosae dit :

    En 2015 j’ai perdu mon emploi, à cause de mon état dégénératif, discopathie protrusive étagée avec paresthésies cutanées. Ayant une maladie auto immune de la thyroïde il y a eu une suspicion de spa. Après 3 hospitalisations, et depuis quatre ans, rien n’a permis de conclure à un rhumatisme inflammatoire. Les radios étaient compatibles avec une spa mais les bilans ne pouvaient pas corréler une pathologie. Négative au B27, pas d’élévation de la Crp. Entre temps le tout s’est chroniciser avec de nombreuses douleurs reconnues comme des arthralgies et des tendinites multiples et également problème de peau. Eccema ou Psoriasis…rien n’a pu être démontré car lors d’une « flambée » je ne suis jamais parvenue à avoir un rdv. Lors des hospitalisations on m’adresse des psychologues et psychiatres comme si j’inventais ma douleur.
    Mon rachis étant dégénératif, il a été noté qu’il y avait un déficit des membres inférieurs mais plus marqués à droite, que les réflexes cutaneo plantaires étaient indifférents, qu’il y avait conflits et NBC à cause de mes cervicales, que j’avais plusieurs ostéophytes au niveau des entheses. Un déverrouillage matinal, de l’arthrose, des genoux secs, une tendino bursite de la hanche droite, tantôt de la gauche, une raideur cervicale et une rotation limitée, une tendinite calcifiante bloquant le mouvement de mon épaule…. et et etc.
    Depuis j’ai été hospitalisée l’été dernier pour bilan. Rien, n’a à nouveau permis de démontrer qu’il s’agissait d’une maladie rhumastismale ou auto immune. On a vu que j’étais positive au B35.
    Je n’ai plus d’emploi car je ne peux porter de charges. Je n’ai pas de 100 % car mon médecin dit que je n’ai « rien ». Bientôt, plus droit à des infiltrations qui me soulagent quand même un peu car j’en ai trop fait…
    J’aimerais des conseils sur le suivi et ce qui pourrait être mis en place pour moi. J’ai une aah en partie mais je dois renouveler mon dossier tous les six mois. La situation est difficile, on me demande de me reposer mais j’ai besoin comme tout le mon de travailler et rien ne justifie ma douleur, mon manque de sommeil, la diminution de l’amplitude de mes articulations… je me retrouve souvent sans droit car aujourd’hui les médecins traitant ne veulent pas renouveler le dossier médical ne sachant pas sur quoi s’appuyer. Les hospitalisations me proposent des anxiolytiques pour le sommeil et des antalgiques de palier 2. C’est le chat qui se mort la queue car je ne suis pas soignée mais shootee, et au final j’ai de plus en plus de douleurs et tendinites. Ma question : il y a t il un moyen de faire reconnaître un état dégénératif mécanique, sans pathologie précise avec un retentissement sur la vie de tous les jours ?Personne ne veut se mouiller… Merci pour vos conseils. Bien à vous.

  • CORBEL dit :

    Bonjour,
    Je suis dans un errance médicale depuis 2 ans juste on m’a trouvé une myosite car mes cpk était élevé. Cependant je n’arrive pas à me faire entendre des médecins, on prévoit de m’hospitaliser à Dijon mais je suis pressé car mon état se dégrade. j’ai toujours maintenu que fin aout 2018 je suis parti à st raphael et depuis là bas j’ai eu une fatigue énorme et en revenant j’ai eu des douleurs dans les mollets et avant bras. et j’ai ce bouton sur la cuisse qui me gratte , montré au dermatologue qui jugé un nom simple je suis persécuté que c’est une piqure de quelque chose, je pense beaucoup à ce moustique zika et quand j’en parle en médecine interne on me dit qu il n y en a pas en France pourtant je suis pas folle à la télé on en a parlé quand même. je veux pas mettre en doute les paroles de médecins mais je pense que j’ai autre chose. actuellement j’ai eu a soigner une dent et quand je prends des antibiotiques ma gêne des yeux disparait c’est bizarre et j’ai ce gout amer dans la bouche , on dirait que mes glandes salivaires sont touchés, et mieux encore sur la face gauche des névralgies à se foutre la tête contre un mur et on me dit que c’est un syndrome de sadam et moi je pense que c’est faux et que j’ai une infection et j’en ai parlé pour eux non! je revois mon médecin traitant mercredi mais lui va me dire encore que c’est que je suis anxieuse et dernièrement à lhopital on a même voulu me faire voir par un psychiatre du grand n’importe quoi, oui je suis folle que personne m’écoute! qui je peux voir pour expliquer se problème qui puisse me faire une prise de sang? Ou autre? si je peux avoir une orientation?j’en peux plus. J’ai émis egalement que j’ai fais des crachats de sang que ça viens bien des bronches et bien sur tous les examens enormes que j’ai fais et qu’on me trouve rien!

  • Issadi dit :

    Bonjour j’ ai été victime d’un faux diagnostic médical, imposé par le médecin conseil de la Cpam.
    Devant l’intrication de la polyarthrite rhumatoïde évolutive grave à mes séquelles permanentes retenues pour mon accident de travail.
    Le médecin conseil de la Cpam a imposé un diagnostic médical de conversion somatique de type hystérie en janvier 2013,qui est parfaitement contestée par le médecin psychiatre traitant depuis 2012 jusqu’à ce jour.
    Le médecin expert psychiatre a également confirmé et donc écarté le faux diagnostic médical de conversion somatique de type hystérie et il a également reconnu la réalité de la polyarthrite rhumatoïde évolutive grave, de type sévère puisque non traité depuis son apparition en 2012, du fait du faux diagnostic de conversion somatique de type hystérie imposé à mon médecin traitant par le praticien conseil de la Cpam.
    Aujourd’hui, la Cpam refuse de modifier les informations médicales au prétexte que le praticien conseil était libre de faire son diagnostic médical et que le praticien conseil est indépendant du service médical de la Cpam.
    Comment faire modifier ces fausses informations ?
    Il faut savoir que je suis officiellement en invalidité de 2ème catégories depuis 2013, pour trouble spécifique de la personnalité, soit pour une conversion de type hystérie.
    Alors que je souffre en réalité d’ Polyarthrite rhumatoïde évolutive grave depuis toutes ces années, sans traitement.
    Je suis heureusement sous traitement enfin aujourd’hui mais les séquelles sont trop importantes et les traitements trop peu efficaces du fait de l’ancienneté de la polyarthrite rhumatoïde évolutive grave.
    C’ est pourquoi aujourd’hui, la maladie est sévère.
    Merci de votre réponse.
    Cordialement.

    • Webmestre dit :

      Bonjour,
      Pour obtenir une information individuelle sur toute question juridique ou sociale en lien avec la santé, vous pouvez contacter notre ligne Santé Info Droits composée d’avocats et de juristes spécialisés, soumis au secret professionnel et bénéficiant de sessions régulières de formation en lien avec les associations membres de France Assos Santé. Numéro de la ligne : 01 53 62 40 30 (chaque après-midi à partir de 14h, du lundi au vendredi).
      Elle est également accessible via le formulaire suivant : https://bit.ly/35KOyys
      L’équipe de France Assos Santé

  • Audrey BOBARD dit :

    1ère hospitalisation du 17 au 21 septembre 2020 : pour maux de ventre sans vomissement il mon garder pour bilan hépatique perturbé perfusion pendant 4 jours me réhydrater et et me faire passer les médicaments il ont mis sa sur le compte d’une hépatite médicamenteuse (pris médicaments antidouleur différents pourtant a 8h d’intervalle comme on me l’avait dis mais le foie n’a pas accepté)
    (au cours de cette hospitalisation il mon trouvé du glucose dans les urines sans diabète car glycémie normal)
    80kg a mon arrivée a ma sortie 75kg

    Decembre 2020 je vais voir le medecin traitant car j’ai toujours soif et toujours envie d’uriner il ma peser je faisais 74kg
    donc prise de sang +analyse d’urine
    Prise de sang normal
    Analyse d’urine encore beaucoup trop de glucose dans les urines donc diabète ecarter donc il m’envoie vers une néphrologue

    Le 2 février 2021 rdv avec la néphrologue elle ma prescrit prise de sang et analyse d’urine + recueil urinaire sur 24h a faire pour le rdv du 4 mais , elle ma pesée je faisais 78 kg

    23 février 2021 : journée au urgences pour vomissement billeux meme alimentaire et maux de ventre intenses (pas prie d’antidouleurs) perfusion presque toutes la journée pour me faire passer le spasphon et le paracétamol prise de sang qui a montré un bilan hépatique perturbé
    25 février prise de sang de contrôle en externe dans un laboratoire : transaminase S.G.P.T et S.G.O.T +GGT très élevé
    3 mars echographie abdominales qui a montré une stéatose (mon médecin traitant me dis que une stéatose normalement ne fait pas mal)
    4 mars prise de sang de contrôle transaminase S.G.P.T et GGT elever mais moins que au 25 février

    2ieme hospitalisation du 4 avril au 14 avril : pour vomissement billeux et maux de ventre intenses et il mon garder car toute déshydrater et hypoglycémie très avancer (donc perfusion de poche de glucose de médicaments et de réhydratation jusqu’au mardi 6avril puis il me l’on remis plusieurs fois la perf ensuite dans la semaine )donc prise de sang+analyse d’urine le 4 avril a mon arrivée
    Prise de sang un marqueur du foie perturbé
    Analyse d’urine encore du glucose dans les urines + nouveaux j’avais de l’acétone dans les urines donc encore suspicion de diabète
    (Lors de cette hospitalisation j’ai vue un endocrinologue il a vu un nodule a la glande thyroïde il a mis dans le compte compte-rendu que j’avais probablement un defecit en SGLT2 on ma dis que la néphrologue lors du Rdv du 4 mai m’expliquera + j’ai passé une fibroscopie qui n’a rien donné )
    Le mardi 6 avril il mon peser (car dans se service il pese tout les mardi ) j’étais a 73kg 800
    Le mardi 13 avril j’étais a 69kg300

    Donc pour l’instant les médecins sont complètement perdu

    Moi je suis complètement ko très très fatiguée…. après chaque crise de maux de ventre et vomissements et nausées ces crises dure quelques jours j’ai de plus en plus de mal a récupérer

    au boulot ca se ressent je n’arrive pas a suivre le rythme 😓😪😪(j’ai peur qu’il ne me garde pas a cause de sa ….)

  • Lemot dit :

    Bonjour ça fait plusieurs années que je souffre ,que je vois mon corps se détériorer ,que les médecins ne me croient pas malgré des examens qui le prouvent donc je ne comprends pas pourquoi nous laisser vivre dans la souffrance Merci

  • Brigitte dit :

    Bonjour ,c’est compliqué d’expliqué ce qui se passe :j’ai beaucoup de souffrance depuis 4 ans et plus , quand un premier diagnostic est posé ,en fait ,il reste et les médecins ne se osent même plus de questions ; un médecin m’a dit quand je lui posait des questions : » taisez-vous et prenez votre traitement  » quand le traitement m’a fait prendre 14 kgs et que je l’ai arrêté ,mon médecin traitant m’a dit  » vous refusez votre maladie  » et ne me répondait plus à mes interrogations ; quand j’ai voulu changé de médecin traitant ,un médecin m’a dit  » je ne prends pas ce dossier il est trop lourd  » quand je montre ma mammographie et que le médecin constate des adénopathies ( extrêmement douloureuses ) il me dit « estimez-vous heureuse de ne pas avoir un cancer » et pour toutes mes douleurs musculaires ,avec un électromyogramme et un diagnostic de polyneuropathie on me dit « pour les douleurs des fois de voir un psy ça aide  » et rien n’est fait et je souffre ;dans l’ordre :crampes musculaires dans tout le corps ,muscles qui se crispent tout seul ,impossibilité de me mettre accroupie , puis à genoux ,cuisses poteaux extrêmement douloureuses ,peau sèche ,plus de larme ,de salive ,chute des cheveux ,plus de sueur , tendon d’Achille qui se déchire ,dent qui casse ,doigts « boudinés » et douloureux (collagène ?) puis manque d’un fluide ,je soulève ma peau comme ci elle « se décollait  » ça fait 4 ans de souffrance ;un médecin me dit Syndrome de Gougerot ? ,sclérodermie (enfin on me dit des choses) maladie rare ,et qui le reste puisque les médecins à l’hôpital me disent que je vais « peut être  » avoir un teste ,mais je pense que ça coute chère à la sécu et que j’ai 62 ans ,donc ça ne doit pas valoir le cout de s’occuper de moi ou des autres personnes qui subissent la même chose que moi ;ce que je peux affirmer pour avoir été aide soignante en ehpad ,c’est qu’on meurent dans la souffrance et ça j’aimerais pouvoir choisir ,plutôt que d’être peut être un légume dans quelques temps ;quelle honte Merci

  • Jo dit :

    Bonsoir, j’ai lu quelques commentaires ici.
    Je me sent malheureusement, mais oui bien concernée.
    Depuis août dernier, je cherche jours et nuits ce qu’ils nous arrivent, à mon petit garçon (de 4 ans aujourd’hui) et moi même (34 ans à ce jour)
    J’ai très vite compris que je serai seule dans mon combat. Nous sommes le 20 juillet, j’ai perdu mon boulo depuis la mi janvier,parce que je n’y arriverai plus. J’ai perdu la garde de mon petit garçon depuis 15 jours maintenant.
    J’ai était demandé de l’aide,et on me le retire,vous y croyez vous !? Absurde, complètement !!
    Depuis août dernier donc,on se fait piquer mon petit garçon et moi même,mais on identifie rien. On se gratte de le têtes aux pieds,un état général pas terribles, respirations, douleurs,confusions, fatigues , palpitations, spasmes, raideurs, troubles oculaires, des sensations très étranges, je préfère m’arrêter là.
    Dans tout les cas, tout ses différents symptômes sont complètement aléatoires, mais pas un jour se passe sans quoi que ce soit !
    A savoir,et ce qui me paraît important, pour quasi la totalité des gens, c’est de la folie,et bien sachez que oui, lorsqu’on cherche jours et nuits ce qui nous arrivent,car on s’inquiète pour son loulou et soi-même,il y a largement de quoi perdre les pédales. Fautes à qui !? Nous ne sommes que tout juste entendu,alors être crû,pffff …
    Je vais continuer de me battre,pour mon fils,moi même,et nôtre santé à tout les deux.
    Je ne sais pas trop par qui cela va être lu, je ne sais pas trop pourquoi j’écris tout ça, là,en ce moment,mais c’est fait.
    Au plaisir d’avoir des êtres »humains » en contact.
    Bon courage à tous,ne lâché rien, battez-vous encore,cela vaut la peine. Ça s’appelle la vie.
    🙏

    • Admin France Assos Santé dit :

      Bonjour Madame, et merci pour votre témoignage.
      Nous vous encourageons à contacter notre ligne Santé Info Droits composée d’avocats et de juristes spécialisés, soumis au secret professionnel et bénéficiant de sessions régulières de formation en lien avec les associations membres de France Assos Santé. Numéro de la ligne : 01 53 62 40 30 (chaque après-midi à partir de 14h, du lundi au vendredi).
      Elle est également accessible via le formulaire suivant : https://bit.ly/35KOyys
      L’équipe de France Assos Santé

  • LEMONNIER dit :

    Demande d’information: est-il possible d’adresser par mail, comme commentaire sur votre site, un texte déjà écrit et scanné afin d’éviter d’avoir à le retaper ? Bien cordialement

    • admin dit :

      Bonjour,
      Les commentaires sur notre site internet se font directement dans la section commentaires en dessous des articles.
      Cordialement,
      L’équipe France Assos Santé

  • Mme CHENG Mei Ju dit :

    Bonjour,

    Suite à mes opérations neurochirurgical (cervical+lombaire..+complications), abandonné catégoriquement par le corps médical de ce neurochirurgien d’un grand hôpital aphp parisienne-une errance médicale+ déni total de ses résponsabités concenant les complications hémorragique+ la queque de cheval. Je viens d’être diagnostiquée par un pr. multidicipline que je souffre en fait d’une maladie rare neuro-musculaire!!! Aujourd’hui pas de traitement en vue, la douleur neuropathique réfractaire résiste au thérapeutiques-perfusions kétamine24h/24h-5 jours, patch qutenza…Ma vie est devenue un cauchemar!

    Bien cordialement

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