Et si on arrêtait la progression meurtrière du cancer colorectal ?
L’Institut national du cancer, en partenariat avec le Ministère chargé de la Santé, l’Assurance maladie, la Mutualité Sociale Agricole (MSA) et le Régime Social des Indépendants (RSI) ont lancé en 2009 « Mars bleu », le mois de mobilisation nationale contre le cancer colorectal.
Le cancer colorectal, un redoutable meurtrier en série…
En 2012, le cancer colorectal a touché plus de 42 000 nouvelles personnes en France (23 200 hommes et 18 900 femmes) et a été responsable de plus de 17 500 décès. Il reste le 3ème cancer le plus fréquent et le 2ème cancer le plus meurtrier.
… mais détecté tôt, il se guérit dans 9 cas sur 10
Un dépistage précoce permet d’identifier la maladie à un stade peu évolué, voire d’éviter un cancer en détectant des polypes ou adénomes, avant qu’ils ne dégénèrent en lésions cancéreuses. Plus un cancer colorectal est détecté tôt, moins les traitements sont lourds et plus les chances de guérison sont importantes.
MARS BLEU, c’est l’occasion de rappeler la gravité de ce cancer meurtrier et l’importance de son diagnostic précoce
L’objectif cette année est d’inciter les femmes et les hommes à participer dès 50 ans au programme de dépistage organisé mais aussi les personnes présentant un risque particulier, à parler du dépistage avec leur médecin.
Ainsi, dès 50 ans, tous les hommes et les femmes reçoivent à leur domicile un courrier les invitant à consulter leur médecin généraliste pour faire un dépistage du cancer colorectal. Le médecin généraliste déterminera pendant la consultation le niveau de risque du patient et la conduite à tenir.
Dans la plupart des cas, le médecin remettra un test de recherche de sang dans les selles à faire chez soi après avoir vérifié que le patient ne présente pas de risques particuliers.
Ce test est indolore, à faire chez soi et entièrement pris en charge par l’Assurance Maladie.
Ce programme national de dépistage est proposé depuis 2009 et concerne aujourd’hui 18 millions de personnes en France. Pourtant, si sa notoriété a progressé, la participation reste encore faible : seules 31% d’entre elles ont réalisé le test en 2012-2013, avec de fortes disparités selon l’âge, le sexe et les départements. Une situation qui justifie de poursuivre l’information et la mobilisation.
Film d’animation pédagogique et humoristique de deux minutes diffusé sur par l’INCa sur Facebook et Youtube, abordant de manière simple et concrète les modalités du dépistage organisé du cancer colorectal :
Références :
- Communiqué de presse du Ministère des Affaires sociales et de la Santé
- Evaluation du programme de dépistage du cancer colorectal – Institut de Veille sanitaire (InVS)
- Retrouvez sur www.e-cancer.fr l’ensemble des informations clés à faire connaître au grand public avant une consultation
- Téléchargez les données 2012-2013 publiées ce jour sur la participation au programme national de dépistage organisé du cancer colorectal sur www.invs.sante.fr
- Téléchargez le résumé des modalités de dépistage ou de suivi sur le site e-cancer
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