Le modèle ClubHouse pour les personnes souffrant de troubles psychiques

Le modèle « Clubhouse » : un pont entre l’hôpital et l’entreprise pour les personnes souffrant de troubles psychiques

Ces 20 dernières années, la médecine a fait des progrès et de nombreux malades souffrant de troubles psychiques tels que la bipolarité, la schizophrénie ou une dépression sévère – ce qui représente 2 millions de personnes environ – parviennent à trouver un traitement qui les stabilise, leur permet de vivre mieux et de ne plus être enfermés en hôpital psychiatrique. Ainsi le nombre de lits accueillant des malades dans les services de psychiatrie a été divisé par plus de deux. Ces patients stabilisés sont donc suivis en ville mais ont souvent besoin d’un accompagnement adapté, ce qui en France n’a jamais été vraiment prévu. Ce sont autant de malades, trop souvent livrés à eux-mêmes, qui vivent pour beaucoup en situation d’exclusion sociale et professionnelle.

Pour les accueillir et les accompagner au quotidien dans un nouveau projet de vie et une éventuelle reprise professionnelle, Philippe Charrier, un homme d’affaires, décide de s’inspirer d’un modèle existant dans une trentaine de pays : le Clubhouse.

Il s’agit de lieux d’accompagnement de jour pour les malades souffrant de troubles psychiques, leur permettant de faire la transition entre le moment du rétablissement médical, c’est-à-dire le moment où l’on trouve un traitement qui stabilise les troubles, et leur retour à la vie active. C’est en quelque sorte un pont entre l’hôpital et l’entreprise.

C’est ainsi qu’en 2011, le Clubhouse parisien de la rue de Lunéville a ouvert ses portes et que deux Clubhouses, à Bordeaux et Lyon, ont suivi le mouvement fin 2017. Le premier accueille aujourd’hui 300 membres et les deux autres 80 membres chacun. Dans les Clubhouses, il n’est plus question de parler de personnes malades mais de membres, admis à vie avec bienveillance, qui viennent pour trouver à nouveau des repères, de la confiance en soi, une vie sociale et, pour certains, un retour vers une vie professionnelle épanouie.

Une journée de travail commence, comme chaque jour de la semaine, au Clubhouse parisien de la rue de Lunéville…

Les portes des 300m2 du Clubhouse de la rue de Lunéville, dans le 19ème arrondissement de Paris, ouvrent chaque jour à 9h30. Certains membres sont en avance et sont impatients d’entrer boire un café dans la belle salle polyvalente, ouverte sur une grande cuisine, où un déjeuner est organisé chaque jour pour toutes les personnes présentes, par les membres eux-mêmes. Chaque membre vient, selon ses disponibilités et ses envies, participer ainsi à la vie du lieu et travailler également à un futur projet professionnel.

À 10 h précises, chacun s’assoit autour d’une des grandes tables de la salle principale et la première réunion pour organiser la journée commence. Ceux qui demandent à faire partie du Clubhouse ne sont plus ici des malades mais des membres qui acceptent de s’impliquer dans le bon fonctionnement du lieu en assurant ensemble sa cogestion avec l’aide d’un nombre volontairement restreint de salariés. Les premières missions sont attribuées aux membres volontaires : il faudra un animateur pour diriger la réunion, un gardien du temps qui veillera à ce que l’on respecte les horaires, un groom qui sera en charge d’ouvrir la porte aux membres qui arriveraient pendant la réunion, un script qui note sur le grand tableau de la salle polyvalente qui fera quoi au Clubhouse ce matin. Une même réunion aura lieu après le déjeuner pour répartir les tâches de l’après-midi.

Mais avant toute chose, un petit tour de table est prévu pour que chacun puisse exprimer son humeur du jour, faire un rappel des éventuels anniversaires à fêter et donner des nouvelles des membres qui ne seraient pas venus depuis quelque temps.

Puis chacun se porte volontaire aux divers postes nécessaires au bon fonctionnement du lieu. Certains se proposent pour aller faire le marché, d’autres pour préparer le déjeuner, d’autres encore pour tenir le standard téléphonique, entretenir la belle terrasse fleurie, mettre la table, tenir la caisse pour ceux qui restent déjeuner, s’occuper de l’entretien des locaux, etc. Ces tâches quotidiennes sont donc organisées comme une « cogestion » du Clubhouse, gérée par les membres et permettant au Clubhouse d’accueillir tout le monde dans de belles conditions. Cette partie du travail des membres s’appelle « La Ruche ». Chaque membre y participe à son rythme, selon ses envies ; et s’il arrivait qu’il n’y ait pas assez de volontaires pour faire les courses ou préparer le déjeuner par exemple, celui-ci serait tout simplement annulé. Cependant, ainsi que le confie Jean-Philippe Cavroy, le directeur du Clubhouse de Paris, cela arrive très rarement, pas plus d’une ou deux fois par an…

En marge de « La Ruche », il y a « La Forge » qui occupe plutôt le premier étage du Clubhouse de Paris. « La Forge » est la partie du travail des membres qui concerne leur réinsertion professionnelle et la prospection ou le bon maintien des liens avec les entreprises partenaires du Clubhouse.

Le Clubhouse est ainsi organisé en journées de travail du lundi au vendredi de 9h30 à 18h et des activités récréatives sont également proposées les soirs et les week-ends.

Le Clubhouse : un modèle international qui existe depuis les années 40, aux résultats scientifiquement prouvés

Alors que le modèle des Clubhouses existe dans une trentaine de pays du monde et est apparu aux Etats-Unis dans les années 40, ce type de structure d’accueil n’avait jamais été testé en France jusqu’en 2011, grâce à l’initiative de Philippe Charrier.

Une même méthodologie est appliquée dans tous les Clubhouses partout dans le monde et son impact positif sur ses membres, même d’un point de vue thérapeutique, est désormais « scientifiquement prouvé ». Il y a aujourd’hui une fédération des Clubhouses dont le siège est à New York et qui organise des formations pour ceux qui voudraient créer ou améliorer un Clubhouse. Tous les Clubhouses fonctionnent selon 37 standards qui sont des règles de fonctionnement dont l’une des principales est que le Clubhouse appartient aux membres qui s’y impliquent. Des salariés supervisent et accompagnent les membres mais ils n’excluent jamais les membres des décisions à prendre. Par exemple, les membres participent au recrutement des salariés, à l’accueil de nouveaux membres, à la mise en place des partenariats avec les entreprises, etc. D’ailleurs, rue de Lunéville, pour bien montrer que chacun est partie prenante, toutes les portes restent ouvertes et il n’y a pas de lieu privatisé pour les salariés.

L’aspect collectif reste essentiel. Par exemple, lorsqu’est évoquée l’idée de mettre en place une activité ou un atelier, qu’il soit professionnel ou récréatif, comme un atelier artistique ou des cours d’anglais, ce sera réalisé à la condition que plusieurs membres soient intéressés.

« Ici il n’y a pas de risque, pas d’échec, seulement des expériences. », précise, rassurant, le directeur du Clubhouse de la rue de Lunéville, Jean-Philippe Cavroy.

Au Clubhouse, on part du principe que tous les membres ont des compétences, des capacités, des talents, des envies qui ne demandent qu’à être valorisés et partagés.

Ainsi tout est pensé pour que chaque tâche de la cogestion assurée par les membres ait un impact positif pour eux en termes d’autonomie et d’acquisition de compétences professionnelles.  Les membres sont incités à tout tester sur la base du volontariat et à être au maximum dans l’action. Cela permet de développer la solidarité entre les membres et la pair-aidance puisque les membres présents depuis longtemps transmettent ce qu’ils savent aux nouveaux.

En outre, si une activité ou un atelier se met en place au Clubhouse, on regarde en priorité si l’un des membres aurait la possibilité de l’animer puisque parmi les 300 membres du Clubhouse, il y a finalement des parcours de vie très variés et de multiples compétences à valoriser.

Quelques chiffres pour le Clubhouse de la rue de Lunéville à Paris…

  • 300 membres
  • 7 salariés (que l’on appelle les « staff »)
  • 36 membres en moyenne viennent chaque jour au Clubhouse
  • Chacun reste en moyenne 4,5 heures par jour
  • Chaque membre reste en moyenne 3 ans au Clubhouse
  • 30% d’entre eux accèdent à une activité professionnelle

Les critères pour devenir membre du Clubhouse :

  • Avoir plus de 18 ans
  • Ne pas être dans le déni de sa maladie
  • Être suivi médicalement
  • Avoir un domicile
  • Avoir envie de faire partie du Clubhouse

La démarche pour devenir membre du Clubhouse :

  • Envoyer un courrier par mail ou papier pour expliquer ses motivations à devenir membre
  • Venir à une première réunion d’informations animée par des membres
  • Venir à une journée découverte
  • Compléter un dossier et choisir un membre référent et un salarié référent pour aider à son intégration et à son accompagnement

Un accompagnement tout en douceur vers une réinsertion professionnelle

En arrivant au Clubhouse, chaque membre choisit un salarié référent parmi les « staff », qui l’accompagnera, notamment dans son projet professionnel. S’il est conseillé aux membres de venir 2 à 3 jours par semaine, il n’est pas recommandé de venir tous les jours afin de garder des activités sociales extérieures et de ne pas « mettre tous ses œufs dans un même panier », comme l’explique le directeur Jean-Philippe Cavroy.

Au Clubhouse, on aide tout particulièrement les membres à reprendre confiance en eux et en leur capacité à se remobiliser sur le travail. Même s’ils ne retrouvent pas forcément leur métier d’origine, l’important est pour les membres de reprendre un rythme de vie régulier, de se voir attribuer une mission, d’avoir des collègues, un salaire, parfois de reprendre une formation, etc. Pour ce faire, des entreprises partenaires proposent aux membres des journées de découvertes en entreprises, des missions ponctuelles, ou encore des postes en CDD et CDI. L’accompagnement du Clubhouse continue même lorsque les membres sont en poste en entreprise. Lorsque l’on devient membre du Clubhouse, on le reste à vie et, à tout moment, si les membres en ressentent le besoin, ils peuvent revenir.

Le Clubhouse propose également aux entreprises d’être accompagnées sur la déstigmatisation des troubles psychiques en les aidant à recruter des personnes qui en souffrent ou à soutenir des employés déjà en poste et qui seraient atteints de troubles psychiques.

Enfin il existe au Clubhouse un « mécénat de compétences » à travers lequel des salariés d’entreprises partenaires accompagnent les membres de façon individuelle dans leur suivi vers une reprise d’activité professionnelle, en leur montrant, par exemple, comment fonctionne Linkedin, en les aidant à mettre à jour leur CV, à rédiger leurs lettres de motivation ou encore en travaillant sur des simulations d’entretiens.

Photo du Clubhouse parisien de la rue de Lunéville

TÉMOIGNAGES DE MEMBRES DU CLUBHOUSE DE LA RUE DE LUNÉVILLE

Yvan, 56 ans

J’ai déposé mon dossier pour devenir membre il y a 4 mois et l’on vient de me confirmer que je suis désormais membre à part entière du Clubhouse. J’en suis très heureux. J’en avais entendu parler grâce à mon épouse qui est référente handicap dans une entreprise qui est partenaire du Clubhouse. Je viens de Normandie, donc je ne peux pas venir tous les jours, d’autant que le train est assez cher. En outre, je m’occupe beaucoup de mon fils de 14 ans, mais je m’organise pour m’impliquer autant que je le peux. J’avais en effet vraiment besoin et envie de me resocialiser car je suis en arrêt de travail depuis plus de 4 ans. Même si je sors et que je vis en famille avec ma femme et mon fils, j’avais besoin de retrouver un emploi du temps régulier, de rencontrer de nouvelles personnes, de parler. Je me rends compte que je prends beaucoup la parole ici et ça me fait du bien. Grâce au Clubhouse, je ne suis pas seul durant la journée alors qu’à la maison j’attends surtout que ma femme et mon fils rentrent le soir. Je suis heureux d’avoir à nouveau une occupation, de voir du monde, d’échanger, de m’investir dans un projet.

Jacques, 52 ans

Je suis membre du Clubhouse depuis 3 ans et j’en avais entendu parler lors d’un atelier thérapeutique. Il y avait beaucoup de demandes à traiter en même temps que la mienne pour devenir membre et cela a pris 9 mois. J’étais très motivé à l’idée d’intégrer le Clubhouse qui se différenciait des services d’aide à la vie sociale que je connaissais. Au Clubhouse, les membres sont incités à se prendre en charge eux-mêmes dans des conditions adaptées à notre parcours de vie, avec à la clé un retour à l’emploi. Je suis en rupture professionnelle depuis 1993 et malgré la reprise d’études en architecture d’intérieur en 2000, je n’arrivais pas à retrouver une vie active. Depuis 2005, je n’avais plus d’activité et je me suis surtout occupé de ma mère, sans assez m’occuper de moi. À sa mort en 2014, j’ai repris ma vie en main. Le fonctionnement du Clubhouse me plaît car c’est structurant. Je viens habituellement le mercredi, donc je connais bien les personnes qui viennent le même jour que moi et je connais bien le fonctionnement du Clubhouse. Peu à peu on se fait des amis. Il y a eu des périodes où, durant 2 ou 3 semaines, j’étais un peu déprimé et je ne venais pas mais cela n’a jamais duré longtemps. Durant ces périodes, les « staffs » et mes amis du Clubhouse prenaient de mes nouvelles, tout comme ils l’ont fait il y a un mois alors que j’ai été hospitalisé pour des problèmes de diabète. Ici on ne laisse personne sur le carreau.

J’ai commencé au Clubhouse en faisant la cuisine, du nettoyage, et peu à peu les choses se sont enchaînées. J’ai ensuite participé à des ateliers pour le retour à l’emploi, à des simulations d’entretien avec des entreprises partenaires, j’ai fait des stages en entreprise et je suis désormais prêt à trouver un emploi en tant qu’assistant administratif. Si je trouve un poste, je continuerai à passer après mon travail une fois par semaine pour garder le lien avec les membres du Clubhouse.

Cécile, 40 ans

Je suis membre du Clubhouse depuis 7 mois et, il y a 2 mois, on nous a proposé une mission de tri de colis à mi-temps, de 15h30 à 19h30. Trois contrats d’une semaine en intérim se sont enchaînés, en ce moment je suis embauchée pour un contrat d’un mois, à l’issue duquel mon contrat devrait être renouvelé pour 3 mois, voire plus à l’avenir. L’accueil est bienveillant et certains formateurs sur le lieu de travail savent que certains d’entre nous ont une reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH) et sont très sympas avec nous ! J’avais entendu parler du Clubhouse par des membres et je pensais que c’était une bonne solution pour moi pour retrouver du travail. J’en avais envie et besoin rapidement car j’avais des difficultés financières, mais je ne pensais pas que les choses se mettraient en place si vite. J’avais quelques appréhensions par rapport au poste proposé mais après avoir visité le lieu de travail et en sachant que d’autres membres y travailleraient aussi, cela m’a beaucoup rassurée. Enfin, dès que j’ai un moment, j’en profite pour passer saluer tout le monde au Clubhouse. Cela me semble important de maintenir le lien même si j’ai retrouvé du travail.

Ludovic, 44 ans

Cela fait 1 an et demi que je suis membre du Clubhouse et je partage en ce moment la même expérience professionnelle que Cécile (voir ci-dessus) grâce au Clubhouse. C’est pour moi une belle occasion de me remobiliser après une période de 8 années d’inactivité. En outre, j’avais besoin urgemment de gagner de l’argent. C’est un bon tremplin pour moi vers la reprise d’une activité professionnelle. J’aimerais retrouver un emploi plus enrichissant à l’avenir mais cette première étape était indispensable et très satisfaisante pour reprendre confiance en moi sur le plan professionnel.

Véronique, 53 ans

Je suis membre depuis 3 ans et j’ai connu le Clubhouse grâce à une amie membre elle-même depuis 6 ans. J’étais très motivée par le fait de faire partie d’une structure qui me propose un projet dynamique qui m’encourage à sortir de chez moi et qui soit tourné vers la réinsertion professionnelle. J’avais très envie de remettre un pied dans l’entreprise, car cela faisait plusieurs années que je n’avais pas eu cette opportunité. Très rapidement j’ai été séduite par l’accueil très chaleureux des membres et des staffs et je suis venue toutes les semaines, deux jours par semaine. Il y a des périodes où je n’ai pas toujours envie de venir, mais je viens quand même ! Lorsque je suis arrivée, j’étais sous traitement médicamenteux, je manquais de confiance en moi et petit à petit j’ai pris de l’assurance, je me suis impliquée dans la cogestion du Clubhouse et dans ma réinsertion professionnelle. J’ai rencontré des entreprises et depuis 1 an, je n’ai plus besoin de médicaments et j’ai retrouvé une joie de vivre. Je suis persuadée à 100% que le Clubhouse est la principale raison de mon rétablissement. Je vois enfin la vie sereinement et c’est très rassurant de savoir que je suis membre à vie. Je ne conçois pas ma vie en travaillant à nouveau à plein temps, mais je me sens plus autonome, confiante pour faire des missions ponctuelles et m’engager, comme je le fais déjà depuis quelque temps, dans le milieu associatif.

2 commentaires

  • NATHALIE HAMON dit :

    Ce que propose le Clubhouse est tout à fait ce qui fait défaut dans notre société! Un lieu social où les personnes souffrant de handicap psychique sont considérées comme des citoyens à part entière, aptes à retrouver une place dans la société via des adaptations nécessaires pour les y « booster » . Elles reprennent confiance, sortent de chez elles, osent renouer avec l’activité professionnelle adaptée – si cruellement déficitaire dans notre pays – et retrouvent le goût d’agir grâce à des liens sociaux forts et porteurs….
    Bravo pour cet élan de partage qui donne encore espoir à ceux pour qui le temps paraît long faute de dispositifs adaptés! Il faudrait généraliser ce modèle sur d’autres territoires français puisqu’il a porté ses fruits et sensibliser les autorités chargées du handicap à épauler financièrement leur mise en oeuvre….

  • CALVAYRAC Mireille dit :

    Enfin, dans la cité, un lieu social où les personnes souffrant d’un handicap psychique sont considérées comme des citoyens à part entière, animé par leurs propres et multiples compétences, sans aucune aucune stigmatisation, tout au contraire. Un bel état d’esprit de reconnaissance, dans la culture du lien et de l’ouverture, un accueil dans le respect, la confiance, l’estime et la considération. Du partage et de la convivialité, une solide organisation, la participation, l’implication responsable de chacun avec la souplesse nécessaire. Des ateliers professionnels, des partenariats entreprises pour s’inclure dans la vie active, trouver ou retrouver sa place chacun dans la singularité de son parcours, de son profil.Des activités, des stimulations et des soutiens, c’est formidable.Une belle énergie/ synergie se dégage de ce modèle, il est souhaitable que les fonds nécessaires soient mobilisés pour une implantation nationale afin qu’un maximum de personnes souffrant d’une maladie psychique bénéficient de ses apports fructueux.

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