Témoignages de personnes victimes d'une infection nosocomiale

J’ai attrapé une infection à l’hôpital : témoignages

La semaine dernière dans 66 Millions d’IMpatients, nous avons fait le point sur les risques d’infections nosocomiales à l’hôpital et comment prévenir ce problème qui touche 5% des patients hospitalisés et provoque chaque année en France 4 000 décès.

Cette semaine, deux patientes touchées par une infection nosocomiale nous racontent leur parcours, leur histoire et comment une bactérie rencontrée à l’hôpital a bouleversé leur vie.

Jannick – Assistante spécialisée en école maternelle à Meaux

Dès que l’on m’a parlé de maladies nosocomiales, j’ai eu peur. Cela fait peur. Par la suite, on m’a dit que le staphylocoque doré pouvait se révéler mortel.

Au départ je suis rentrée à l’hôpital pour une arthrodèse au niveau du talon, c’est une intervention qui faisait suite au fait que mon talon s’était désolidarisé de ma cheville. On m’a fait des greffes et on m’a posé du matériel, mais je n’ai pas supporté les vis et les agrafes. Au bout de 8 mois, je n’arrivais toujours pas à marcher correctement et ma cheville était très douloureuse. Il a donc été décidé de retirer le matériel au mois de juin 2017. En sortant tout allait bien mais au bout d’une semaine, j’ai remarqué un écoulement au niveau de la cicatrice. Je suis retournée consulter mais on m’a alors dit de ne pas m’inquiéter, que tout était normal. Quelques jours après, le médecin me retirait les derniers fils. Je m’en souviens encore, c’était un mardi et le samedi suivant, il m’a été impossible de mettre le pied par terre. Cela provoquait comme des décharges électriques et j’avais des trous dans la cicatrice. Elle était littéralement ouverte. Je suis alors retournée à l’hôpital où ils ont fait une analyse de sang. Lorsque l’on m’a remis les résultats, on m’a dit que c’était une maladie nosocomiale, sans vraiment m’expliquer ce que c’était. Il se trouve que je savais de quoi il retournait. J’ai fondu en larmes. Tout de suite, on voit la mort ou l’amputation. On me programme alors pour une nouvelle intervention chirurgicale afin de « laver » la plaie.

Il faut savoir qu’entre le jour où l’infection se déclare de manière douloureuse et l’intervention pour le lavement, il se passe quand même 10 jours car je n’obtiens même pas immédiatement de rendez-vous avec le médecin qui m’a opérée. L’intervention pour nettoyer la plaie est pratiquée par un autre médecin que celui qui m’avait prise en charge 10 jours auparavant, car ce dernier est alors en vacances. Le nouveau médecin qui m’opère ne connaît pas particulièrement mon dossier, mais je le sens assez pessimiste sur les conséquences de cette infection. Je reste alors 10 jours à l’hôpital où je commence un gros traitement antibiotique. Je me sens alors en colère, effondrée et depuis je suis même suivie par un psychiatre. En effet, je me suis mise à faire des crises de panique et de tétanie. Elles ont commencé à l’hôpital et ont empiré à mon retour à la maison car j’étais obsédée par l’idée que l’infection ne revienne. Heureusement les infirmières à domicile étaient là pour me rassurer. Elles ont surveillé la plaie avec une grande attention. J’ai eu de la chance, j’ai été suivie par des infirmières en or. La plaie s’est donc bien refermée mais au niveau des suites hospitalières, cela a été très mauvais. A l’hôpital, on m’a fait des analyses de sang avant même que mon traitement antibiotique ne soit terminé puis mon médecin m’a dit que tout allait bien. Il a été vraiment expéditif et a précisé que je n’avais pas besoin de revenir, et que désormais il faudrait que j’aille voir un médecin spécialiste de la douleur si j’avais à nouveau des problèmes. Cependant faire des analyses alors que l’on n’est encore sous antibiotiques ne permet pas de voir où l’on en est avec le staphylocoque. Outre l’infection, il y a également la consolidation de mon pied. C’est incompréhensible que mon médecin ne me propose pas de le revoir, et pour dire vrai, je pourrais évidemment reprendre rendez-vous pour un suivi, mais j’ai perdu confiance. C’est en passant par Le Lien, une association d’aide aux victimes des accidents médicaux, que l’on m’a dernièrement conseillée de redemander de nouvelles analyses. J’attends donc que les effets des antibiotiques soient tout à fait dissipés pour pouvoir faire une prise de sang.

Ce qui me met le plus en colère, c’est qu’au lieu de soigner ma cheville finalement, ce médecin me l’a abîmée et il me donne clairement le sentiment qu’il ne daigne plus me recevoir. Au lieu de dire qu’il va essayer de trouver une solution, il me lance un « au revoir madame ». Aujourd’hui, si tout s’était bien déroulé, je devrais pouvoir marcher, bouger le pied presque normalement, faire du vélo, etc… Ce n’est pas du tout le cas. Je marche très mal et c’est rapidement douloureux, donc je suis régulièrement obligée de m’appuyer sur une béquille. L’infection a non seulement retardé la guérison attendue mais je pense que cela a même accentué les problèmes d’origine. Je pense aujourd’hui que ce que je pouvais espérer au départ en termes de récupération n’arrivera jamais. Mon pied est complètement tordu. Sans compter les conséquences morales et la perte d’argent que cela a entraîné. Je travaillais pour la Mairie, dans les écoles, mais là par exemple, il y a toute une partie de mon travail que je ne peux pas effectuer. J’avais un arrêt de travail jusqu’à fin septembre, mais j’ai revu le médecin du travail qui a refusé que je reprenne le travail, même pour un mi-temps thérapeutique alors que de mon côté, moralement j’ai besoin de revenir. Mes collègues et les enfants de l’école me manquent. Je suis coupée de toute vie sociale car j’ai du mal à sortir de chez moi et que je ne peux pas travailler. Les gens, tant qu’ils n’ont pas vécu cela, ils ne savent pas ce que c’est. Ils disent que les infections nosocomiales maintenant cela se soigne bien… Il faut arrêter de dire cela, car ces infections sont longues à soigner et laissent des séquelles.

Jocelyne Désiré-Trebern – Présidente de l’association ANMIVAC* à Quimper

Dans mon cas, la maladie nosocomiale était due à une bactérie multi-résistante, et depuis des années je subis de nombreux traitements antibiotiques, greffes, curetages d’os, etc…

J’ai eu une infection nosocomiale en 1992, suite à une intervention au CHU de l’Hôtel Dieu de Rennes. Il y a eu un procès, une faute de leur part a été reconnue. Ce qui est d’autant plus scandaleux dans cette affaire, c’est que le professeur qui m’a opérée à l’époque, et qui a continué d’intervenir ensuite pour traiter les conséquences de l’infection, prenait des suppléments d’honoraires ! Malheureusement, le staphylocoque que j’ai contracté, et qui s’est attaqué à mes deux jambes, s’est avéré multi-résistant aux antibiotiques. Cela me vaut d’être encore en soin aujourd’hui et toujours à la merci de cette bactérie. L’infection s’est déclarée très vite et m’a clouée au lit durant presque 10 ans. Venant du monde médical, j’avais transformé ma chambre en chambre d’hôpital, avec des conditions d’hygiène drastique pour toute la famille. Ces dix années ont été difficiles car qui dit problèmes de santé graves dit problème d’argent, problème de couple et, dans mon cas, cela s’est soldé par un divorce. C’est pourtant durant cette période où j’étais alitée que j’ai créé mon association.

Côté traitement, j’ai eu de multiples antibio-thérapies à Ambroise Paré, jusqu’à ce que l’on m’annonce finalement en 1998 que j’aurais cette bactérie à vie, qu’aucun traitement n’en viendrait à bout. Ces traitements m’ont d’ailleurs détruit la flore intestinale au point d’engendrer de graves problèmes intestinaux. Il faut savoir que le staphylocoque peut se mettre dans tout le corps. Il y a des moments où l’on va mieux et d’autres où il refait surface. Après 10 ans clouée dans un lit, j’ai eu un moment de rémission qui m’a permis de réapprendre à marcher. Bien sûr, cela a été difficile mais j’y suis parvenue.

Malheureusement, quelques années plus tard, j’ai eu un grave accident de la route qui a nécessité une lourde intervention chirurgicale au niveau de mon bras et le staphylocoque a alors pesé comme une épée de Damoclès. En effet, à mon réveil, le médecin m’a dit qu’il se pouvait que le staphylocoque remonte jusqu’à mon bras et que si cela se produisait dans les 3 jours, il faudrait sûrement l’amputer. Le bras a été sauvé, mais j’ai tout de même eu un doigt amputé.

A ce jour, j’en suis à 36 interventions différentes et j’ai un périmètre de marche d’environ 50 mètres. Aujourd’hui, si je tombe, je ne peux pas me relever seule. L’an dernier, j’ai fait une grosse rechute, avec plus de 40° de fièvre et j’ai à nouveau frôlé l’amputation du bras et de la jambe. En fait, depuis 1992, je vis avec la crainte que le staphylocoque migre, car il peut se mettre n’importe où, et provoquer par exemple une embolie pulmonaire. Quand on contracte un staphylocoque, on peut parfois s’en sortir mais on peut aussi en mourir.

J’aimerais aussi insister sur le fait que finalement plus on est malade, plus il est difficile d’être bien soigné. Mon dossier est si lourd que lorsque mon médecin traitant est parti à la retraite, j’ai eu un mal fou à en trouver un nouveau. J’ai tapé à la porte de 18 médecins dans ma ville, à Quimper, avant d’en trouver un qui me reçoit finalement sans vraiment prendre soin de moi.

*Association ANMIVAC : association pour la meilleure indemnisation d’accidents corporels

28 commentaires

  • eliane garzino vernet dit :

     Bonjour, je suis completement perdu, mon compagnon a été opéré d'un herni discal le 2/06/2018, puis 3 semaines apres il ne pouvait plus marcher, il a attrapé une infection nosocomiale donc opération le 01/08/2018 pour nettoyer, toujours pas mieux réopération le 21/08/2018, toujours pas de mieux que dois-je faire, je sais plus, j'appelle a l'aide

  • webmaster 66MImpatients dit :

    @Eliane Garzino Vernet : pour obtenir une information individuelle sur toute question juridique ou sociale en lien avec la santé, vous pouvez contacter la ligne Santé Info Droits au 01 53 62 40 30 (chaque après-midi à partir de 14h, du lundi au vendredi) ou en ligne en vous rendant sur la page https://www.france-assos-sante.org/sante-info-droits 

  • Scolastici dit :

    Mon mari vient d'avoir les résultats après une opération double fracture de la malléole et il contracte un staphylocoque doré : que faire auprès de l'hôpital ?

  • laval dit :

    ayez toujours foi en la médecine quand même

  • saint-cast michele dit :

    Bonjour j’ai contracté un staphylocoque doré lors d’une reprise de scoliose . J ai subi 3 semaines après l’intervention plusieurs chocs septiques avec reintervention en urgence pour un « lavage » et 12 jours après , l’infection étant toujours là une nouvelle intervention pour un second lavage .traitement : vancomycine en perfusion avec 2 autres antibios ,puis une semaine après riffadine 1 gr 200 et oflocet 600mg par jour pendant 3 mois .j’arrive au bout du 3ème mois d’ici quelques jours, mais j’ai depuis le 1er lavage une douleur abdominale dans le flanc gauche qui m’empêche de marcher.Douleur puissante soulagée en partie par la position allongée. Je viens de passer un petscan dont je n’ai pas encore de résultats et vais passer une irm dans 3 jours puis rv avec le chirurgien . Voilà je me sens perdue ne sachant pas de quoi sera fait mon avenir et n’ayant pas en face de moi un chirurgien très « humain »

  • Hervé dit :

    Bonjour je vois plusieurs posts concernant des B M R bactéries multi résistantes et bien des interrogations. Vous trouverez des informations qui vont sans aucun doute vous intéresser en tapant : – Phagothérapie dans Google (Aucune arnaque lisez plusieurs articles et jugez ensuite) «  » Ici un extrait de Allo docteur : — La phagothérapie refait surface La phagothérapie utilise des virus « mangeurs de bactéries » pour nous soigner. Depuis une quinzaine d’années, avec le développement de l’antibiorésistance, elle fait l’objet d’un regain d’intérêt. La phagothérapie pourrait ainsi devenir un moyen de lutter contre des bactéries résistantes là où les antibiotiques, utilisés seuls, échouent. Par la rédaction d’Allodocteurs.fr, avec AFP

  • Marion dit :

    Bonjour,
    Ça fait presque 4 ans que j’ai un staphylocoque aureus sur la peau, plus précisément sur la jambe, et depuis j’ai eu des traitements et depuis 15j, j’en ai développé à d’autres endroits mais je suis enceinte de 11sem.
    Qu’est ce que je peux faire car cela me démange, me gêne, et ça supure tout le temps.
    Quelqu’un pourrait il m’aider ?

  • Fève dit :

    Jocelyne je viens seulement de lire ton message, et bien cette saloperie de staphylocoque ne t’épargne pas. Il en faut du courage et de la volonté. Pour ma part j’ai été opéré en 2011 d’une hernie discale, et bien sûr staphylocoque le long de la colonne vertébrale. J’ai vu un autre neurologue en 2015 pour une récidive, c’est là que j’ai su vraiment ce que j’avais. Me disant qu’il ne m’opérerait pas car hyper dangereux, même pas une possibilité d’une infiltration, dès que l’aiguille rentrerait le staphylocoque se propagerait dans toute la colonne. J’ai souffert, mon hernie n’a pas empirée à ce moment, mais aujourd’hui je n’en peu plus. Il mon fait une IRM et il m’on dit il faut opérer. Je vais revoir ce mois-ci le neuro-chirurgien et je vais voir avec lui. Je pourrais mais il me faut des antibiotiques avant, pendant et après, tout en me disant que malgré tout ce n’est pas garantit. Je commence à paniquer c’est le néant.

  • Stephanie foucher dit :

    Bonjour suite à une chute accident de travail
    J’ai eu 2 fractures tibiales une du péroné
    Ainsi que du plateau tibial
    On m a posé un fixateur externe puis je suis partie en centre de rééducation et je voyais que les fiches du fixateur devenaient douloureuses et inflammatoires
    Comme je suis infirmière je l ai su tout de suite…
    Retour à l hopital ablation du matériel mabage de genou…..
    Résine trouée pour les pansements
    Et…3 mois plus tard consult: on regarde mes radios pas d explications rien aucune réponse a mes questions je repars avec un rdv de consult anesthésiste et bloc dans 20 jours je serai toujours sous antibiotiques
    Je n en vois pas le bout cela fait 4 mois et on me parle de rouvrir pour « réaligner « mon genou
    Je continue le traitement qui est extrêmement nocif en particulier pour le foie depuis déjà 45 jours
    On ne me dit rien je n ai même pas accès a mon dossier médical…..

    • marylou dit :

      Bonjour,
      Le corps médical est dans l’obligation de vous transmettre la totalité de votre dossier.
      Voir LA CADA (commission d’accès aux documents administratifs) dossier médical.
      Je suis en pleine procédure suite au décée de ma maman, j’ai récupérée ces dossiers dans quatre structures, mais c’est vrai c’est usant…
      Bon courage.

  • ployer maurice dit :

    depuis un an opération de la hanche j’ai été opéré une fois le 9 aout 18 la deuxième fois 24 septembre 18 et la troisième fois le 14 juin 19 avec le staphylocoque. je ressens toujours une douleur dans l’aine. le médecin ne comprend pas,????ce sera très long ;mais je souffre, je marche qu’avec deux cannes.

  • Frantz-Alain LEROY dit :

    Bonjour à toutes et tous,
    Suite à une incision de décharge sur un tibia (permettant l’évacuation d’un œdème) dons une incision à cicatrisation dirigée.
    Après 1 mois, la plaie ne se refermant pas, et en l’attente d’une greffe de la peau, du diprosone est appliqué durant prés de quinze jours à raison d’un pensement tous les deux jours, alors même qu’une odeur nauséabond se dégageait de la plaie.
    Finalement le tendon poplité externe était infecté par un staphylocoque doré.
    Ma question est simple :
    Le diprosone peut’il avoir eu une incidence sur le developpement du staphylocoque doré ?
    Car ci ce corticoide était prescrit pour tenter de faire accéléré la cicatrisation de la plaie, en ignorant l’infection sous jacente.
    Ce corticoide à t’il pu également accéléré la propagation du staphylocoque doré ?
    MERCI de me répondre et bon week end à toutes et tous
    ​​​​​​​Frantz

    • Bonjour
      Je suis moi-même victime d’un staphylo doré au poignet suite à une exèrèse de kyste synovial.La prescription d’un corticoïde dans une telle situation est une erreur médicale et faute grave
      Bon courage Nicolas

  • Claudie, en Savoie, moi aussi j’ai contracté une infections post-opératoire après une intervention chirurgical, j’ai un staphylocoque aurus, je souffre beaucoup j’ai perdu mon travail, a cause de cette maladie, attrapé à l hôpital, je suis vraiment fatigué traitment lourd, état de dépression, plus de sommeil, et aucune aide, précarité, préjudice moral physique et financier avec un enfant à charge, je souhaite un bon courage à vous tous, si vous avez un conseil à me donner je le prends volontiers, cordialement, claudie

  • peyraud dit :

    bonjour
    Mon mari est décédé suite a un staphylocoque ça lui a fait un énorme trou dans le poumon inférieur gauche l hôpital a reconnu qu’il a attrapé cela chez eux
    suite a cela il a été en réanimation et a été opéré une très lourde une spéléotomie je préfère pas vous donnez le détail
    et puis a 55 ans ils m ont dit de le mettremon chéri dans un soin palliatif il avait un cancer du poumon supérieur gauche la chimio et rayon commençaient a bien fonctionner mais a cause du staphylocoque nous avons du arrêter tout cela et la c’est la descente au enfer

  • Benidir dit :

    Le 31 Decembre 2020
    Bonjour je suis rentrer aux urgences le 21/12/20 apres avoir eu de grosse poussé de fievre 39,5°,, des maux de tête et une toux accompagner de sang .Je suis arrivé aux urgences qui mon pris en main et mon fait un scanner d’urgence et mon trouver un embolie pulmonaire et le lendemain matin une fibroscopie pulmonaire le resultat un staphylocoque doré S c’est installé dans mes poumons. 2 pathologie que je soigne par des anticoagulant et antibitiques.Aujourd’hui je suis rentrer chez moi avec un traitement antibiotique jusqu’au 04 /01/21 Ma question sur le forum est ce que ce staphylocoque va disparaitre ou doit je m’attendre a une reprise avec des complication bien plus grave??
    Je sait que l’on est pas immortel et est ce dangeureux pour la suite apres la fin du traitement Dalacine 8 gelules 4× fois/jour Merci de me rassuréou de me répondre .Je ne dort plus depuis …..

  • thouant dit :

    Bonjour peyraud
    mon papa aussi est entré à l’hopital en 05/2015 pour se soigner une psoriasis ; il a eu lors d’une perfusion le staphilocoque doré METIS S ; il a été opéré en urgence a paris du coeur puis 1 an apres encore une fois du coeur car le staphilocoque s’attaque aux organes et il ne part jamais et les antibiotiques ne l’élimine pas…mon papa est malheureusement décédé avec 2 ans de souffrance et il a été plus souvent à l’hopital qu’au domicile.,.avez vous saisi l’oniam

    cdlt

    • Webmestre dit :

      Bonjour,
      Pour obtenir une information individuelle sur toute question juridique ou sociale en lien avec la santé, vous pouvez contacter notre ligne Santé Info Droits composée d’avocats et de juristes spécialisés, soumis au secret professionnel et bénéficiant de sessions régulières de formation en lien avec les associations membres de France Assos Santé. Numéro de la ligne : 01 53 62 40 30 (chaque après-midi à partir de 14h, du lundi au vendredi).
      Elle est également accessible via le formulaire suivant : https://bit.ly/35KOyys
      L’équipe de France Assos Santé

  • evaszeiber dit :

    Eva de Montréal… 60.ans.
    Je suis operee a 5 fevr.2021 laminectomie cervical avec fusion…..retour en urgence le 23 fevr. Staphylococcus aureus…shock septique…panique….jai sentiment de me negligee maltraitee par les personelles autour…et surtout le chirurgien il a meme pas presenter a ma chambre…..pendant des mois des traitements….local oral et intraveneuse…nouvelle bacterie dans vertebre proteus mirabilis…4 mai chirurgie plastie pour refermer un trou au cou suite les complications ….et pas fini …le 2 juillet je suis en depression Perdue ma force je vois pas le but de tunnel……on a aucune securite dans un hopital neuf comme le CHUM DE MONTRÉAL…..je regrette profondement accepter cette chirurgie….

  • Pepin Elise dit :

    Elise j’ai 20 ans, j ai attraper un staphylocoque doré qui est venue avec des ganglions lymphatique je pensais que au débuts c’était pas grave mais les jour qui passaient sa grossissait de plus en plus mes forces je les perdait et des douleurs musculaire qui brûlait je vomissait, perdre l’appétit et des fièvres avec sueur que j’en pouvais plus. Cela étai pour moi d’aller voir mon médecin traitant, il m’a fait des prise de sang, analyse des celles rien. Puis quelques jours après j’étais aux urgences pendant 8 j’étais dans un lit à faire un test de covid et des prise de sang on a vue que dans mon sang j’avais de l’infection et des ganglions on m’a dit aller voir 3 jours après une infectiologue mais elle a prévenu son confrère d’urgence pour aller au service ORL que le docteur que je suis venu le voir directement m’a dit de me faire opérer d’urgence. Le jour de mon opération qu’ils ont mit laboratoire qu ils on analyser c’était un staphylocoque doré qui se formaient une grosse boule au niveau de mon cou. J ai une cicatrice depuis 6 mois maintenant et depuis lors ma cicatrice est gonflé me fait une douleur et un gonflement. J’ai échapper belle mais j’ai toujours peur que cela revient. Enfaîte ce qui a causé cela pour opérer le médecin traitant qui était partie en vacances m’a dit d’aller voir celui qui replacer mais il n’a pas vue dans les analyses et qui a mit du temps à tout cela.

  • Kan dit :

    Bonjour à tous , Canelle 30ans, j ai contracté un staphylocoque doré il y a plus d une année suite à une chirurgie du talon. J’ai subi 4operations depuis pour tenter de l éliminer, avec traitements antibiotiques, mais rien n y fait . Je suis dans l incapacité de marcher depuis, isolée , en souffrance et dans un lourd état de dépression qui s’accentue au fil des échecs . J ai passé la moitié de mes jours en milieux hospitaliers , et je ne sais pas si j en serais bientôt sortie. C est une saloperie et dans se nombreux cas , cela est difficile à traiter , sans oublier les consequences psychologiques et sociales qui découlent de cette infection. C’est comme si notre vie était en “standby” sans aucune garantie de guérison. Je souhaite du courage à tous ceux qui traversent cela , car il en faut.

  • Haumont Nelly dit :

    Bonjour . Opérée pour une griffe a l orteil. Operation ordinaire réussie. Je sors le lendemain grosse douleur au genou a l endroit du kathetere genou gonflé, pu. Retour à la clinique en 5 jours 3 anesthésistes différents, celui de mon operation venu 1 fois le jour de mon retour.le dernier me disant votre genou a dégonflé. Comment le sait il jamais vu.le 1er Me disant vous avez une infection de la peau et de la graisse. Mon chirurgien met enfin un nom sur mon probleme : staphylocoque. Antibiotique piqûre pour éviter le flebite. 5 jours après je sors. Ordonnance pour les piqûre mais pas pour l infirmière, pas d anti douleur, suis pliée, aucun conseil. Je ne sais plus quoi faire je n arrive pas a marcher plus de 5 mn. Je demeure a Toulon . Pouvez vous me conseiller . Merci

    • Admin France Assos Santé dit :

      Bonjour,
      Pour obtenir une information individuelle sur toute question juridique ou sociale en lien avec la santé, vous pouvez contacter notre ligne Santé Info Droits composée d’avocats et de juristes spécialisés, soumis au secret professionnel et bénéficiant de sessions régulières de formation en lien avec les associations membres de France Assos Santé. Numéro de la ligne : 01 53 62 40 30 (chaque après-midi à partir de 14h, du lundi au vendredi).
      Elle est également accessible via le formulaire suivant : https://bit.ly/35KOyys
      L’équipe de France Assos Santé

  • Bala jean paul dit :

    bonjour
    j ai 51 ans je me suis fait operer d une prothese totale de genou gauche c etait en février 2022.
    6 mois plus tard elle c est infecté retour a la clinique operation nettoyage de la prothese echange en une reprise.
    le 15 mars 2023 j ai du faire une ligamento plastie de la rotule,tres bien passé le 18 je rentre a la maison mais voila le 25 ca s infecte a nouveaux (mes infections ce sont des staphylocoque doré).je retourne a la clinique ils decide de me poser un spacer de rotule et la antibiotiques a bloc ma vie devient un enfer purpura qui m envoie en infectiologie , ensuite j accumule les problèmes j ai une gosse mycose dans la bouche je peut rien avaler antibiotiques dans ventre vide estomac tres douloureux j ai le genou qui a triplé de volume avec un enorme hematome je suis en restriction hydrique…
    avez vous entendu des cas similaires ?
    merci

  • Nathalie Martino dit :

    Bonjour,
    J’ai depuis neuf à dix mois des douleurs très fortes un peu dans tout le corps : parfois d’un côté ou de l’autre au niveau de la taille et et des hanches et dans le bas du dos puis sur tout le côté droit et poignets, mains, pieds. Ce sont toujours des douleurs à des endroits différents et pas toujours de la même intensité. Quand cela a commencé je ne pouvais même pas rester assise sur un canapé et quand cela me prend très fort j’ai des difficultés à rester au lit. Quand je me lève le matin j’ai des douleurs qui en général passent après à peu près une demie heure. Les anti inflammatoires même assez forts ne me font pas beaucoup d’effet, les dafalgans me font plus d’effet. J’a eu une intervention en milieu hospitalier pour une grosse infection au dessus de la poitrine quelques mois avant le déclenchement de ces douleurs. On n’arrive pas à savoir ce que j’ai est-ce que cela pourrait être un staphylocoque?

    • Admin France Assos Santé dit :

      Bonjour Madame, et merci pour votre commentaire.
      En tant qu’union d’associations de santé, nous ne sommes pas habilités à donner un avis médical. Nous vous conseillons de vous tourner vers votre médecin traitant, qui pourra vous conseiller sur des traitements pour réduire la douleur de votre maman, ou encore de contacter des associations de patients, telles que l’association LE LIEN, l’AFVD – l’association francophone pour vaincre les douleurs ou encore l’AVIAM – Association d’aide aux victimes d’accidents médicaux et à leur famille.
      Bon courage à vous et à votre maman.
      L’équipe France Assos Santé

  • Lefebvre dit :

    bonjour
    ma mère c est fait opérer du genou il a presque 30ans ils ont changé 5 fois de prothèse sans compter les opérations pour nettoyer le genou en tout 15fois sous anesthésie générale environ maintenant ma mère a 90ans elle souffre énormément les chirurgiens ne veulent plus l opérer car trop âgée quoi faire nous sommes désemparés de l à voir souffrir

    • Admin France Assos Santé dit :

      Bonjour Madame, et merci pour votre commentaire.
      En tant qu’union d’associations de santé, nous ne sommes pas habilités à donner un avis médical. Nous vous conseillons de vous tourner vers votre médecin traitant, qui pourra vous conseiller sur des traitements pour réduire la douleur de votre maman, ou encore de contacter des associations de patients, telles que l’association LE LIEN, l’AFVD – l’association francophone pour vaincre les douleurs ou encore l’AVIAM – Association d’aide aux victimes d’accidents médicaux et à leur famille.
      Bon courage à vous et à votre maman.
      L’équipe France Assos Santé

Laisser un commentaire public

Votre commentaire sera visible par tous. Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Logo Santé Info Droits

Êtes-vous satisfait
du site internet de
France Assos Santé ?

Donnez votre avis, en moins de 10 min !

ENQUÊTE

Non merci, je ne veux pas donner mon avis

Partager sur

Copier le lien

Copier