Campagne Ne lui tournez pas le dos sur le mal de dos

Le mal de dos n’est pas une fatalité !

« Ne lui tournez pas le dos » est une initiative européenne démarrée en 2014 qui vise à sensibiliser le grand public au mal de dos inflammatoire et à optimiser la prise en charge des maladies qui en sont à l’origine.

Sur 66 Millions d’Impatients, nous vous parlions il y a peu des disciplines que sont l’osthéopathie et la chiropraxie pour soulager votre mal de dos. Avant d’y recourir, si vous vérifiez où vous en êtes avec votre dos à travers la campagne « Ne lui tournez pas le dos » ?!

Initiée par AbbVie, en partenariat avec l’AFLAR (Association française de Lutte Antirhumatismale) et l’AFS (Association France Spondyloarthrites), la nouvelle édition de la campagne « Ne Lui Tournez Pas Le Dos » se dévoile sur le net à partir du 8 avril pour sensibiliser les jeunes sur les causes de leur mal de dos. En parallèle, plus de 1 300 pharmacies se mobilisent pour apporter au grand public conseil et information sur le mal de dos.

Le mal de dos n’est pas une fatalité !

Trop souvent banalisé, le mal de dos, lorsqu’il dure depuis plus de 3 mois, peut fortement retentir sur le quotidien des personnes qui en souffrent. Malgré cela, il est encore constaté un retard au diagnostic de plusieurs années si rien n’est fait. Or, même si dans la plupart des cas le mal de dos est mécanique, il peut aussi être d’origine inflammatoire, lié à des maladies comme les spondylarthrites.

Un véritable enjeu : identifier le mal de dos inflammatoire chez les jeunes

Les premiers symptômes du mal de dos inflammatoire apparaissent généralement chez les adolescents et les jeunes adultes avant l’âge de 40 ans, d’après une source sûre citée sur le site de la campagne (étude Ankylosing spondylitis: an overview). Or, peu d’entre eux se préoccupent de ce mal persistant, pensant à tort qu’il va disparaître comme il est apparu, jusqu’à ce que les douleurs finissent par prendre le dessus dans leur vie personnelle, professionnelle ou étudiante.

La campagne digitale lancée sur Youtube, Facebook et Twitter ce 8 avril se veut « audacieuse, artistique et musicale » pour interpeller et toucher un maximum de jeunes. L’idée ? Sensibiliser ceux qui tournent le dos à leur mal de dos, à travers un clip décalé pour faire le buzz sur le web, et les inciter à se questionner sur leur mal de dos.

Des chiffres clés

« Ne lui tournez pas le dos » nous livre les chiffres clés issus dune grande enquête européenne réalisée en septembre 2014 sur les difficultés rencontrées au quotidien par les personnes souffrant d’un mal de dos depuis plus de 3 mois.
Parmi plus de 4000 personnes interrogées :

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Une campagne sur la toile… et en pharmacies

« Ne Lui Tournez Pas Le Dos » s’articule non seulement sur la toile sur les réseaux sociaux et à travers un clip décalé, mais aussi en pharmacies : dans plus de 1 300 pharmacies, reconnaissables par une signalétique spécifique en vitrine, un Kit « Ne Lui Tournez Pas Le Dos » composé de brochures d’information donnant notamment des conseils sur la vie quotidienne (faire ses courses, les exercices physique à privilégier, partir en voyage…) sera remis aux personnes souffrant d’un mal de dos susceptible d’être d’origine inflammatoire.

5 questions pour faire la différence entre le mal de dos mécanique et le mal de dos inflammatoire

Si vous connaissez quelqu’un dans votre entourage qui souffre d’un mal de dos, proposez-lui de répondre au questionnaire disponible sur www.neluitournezpasledos.fr et dans les pharmacies participantes. Vous souffrez vous-mêmes dedouleurs dorsales ? Faites-le test sur votre mal de dos. 5 questions suffisent !

1 commentaires

  • Antonin dit :

    C’est une très belle initiative que cette campagne #NLTPLD !

    Je vous invite à lire le poignant témoignage de Marie, mère de 2 enfants, atteinte de spondylarthrite un récit plein d’espoir !

    Je suis Marie, une jeune maman de 32 ans et je souffre d’un mal de dos inflammatoire chronique, une spondylarthrite diagnostiquée il y a 9 ans. Aujourd’hui, ma maladie est bien prise en charge médicalement et je suis suivie par les professionnels de santé qui me connaissent et m’accompagnent au quotidien.

    Voici mon histoire, celle d’une renaissance, d’une vie en mouvement avec mes enfants…

    Ma vie a littéralement basculé le jour où l’on a donné un nom à cette maladie qui, insidieusement, m’empêchait d’avoir un quotidien semblable à celui des autres jeunes femmes. Des études d’infirmière abandonnées, une vie quotidienne plus dure. Des gestes simples qui deviennent un calvaire… Et puis il y a eu la naissance de notre premier enfant, Louise, qui, naturellement, a bouleversé nos vies.

    Accueillir un enfant est un cadeau. Devenir mère avec une maladie inflammatoire rhumatismale est un combat de tous les jours. Imaginez quand il est si difficile de faire les choses comme les autres: courir, crapahuter ou jouer tout simplement avec son enfant.

    A deux ans, ma fille se plaignait de douleurs, et nous avons tout de suite craint qu’elle déclare la même maladie que moi. Avec mon mari, nous avons donc décidé de consulter un spécialiste, pour qu’il nous rassure. Ma fille imitait juste sa maman malade. Le pédopsychiatre nous a parlé de mimétisme de la douleur. « Elle veut s’inventer une autre maman, qui ne serait pas malade. » C’est dur à entendre. Les séances de psychothérapie ont été décisives. J’ai compris que j’étais une maman forte, encore plus forte que les autres mamans… « Tu sais ma Louise, maman est une combattante, une maman extraordinaire pour toi. »

    Depuis, nous avons eu un deuxième enfant.

    Avec l’évolution de la maladie et ses contraintes, nous déménageons dans une maison de plain-pied. Le changement de vie fait partie de l’acceptation. On aménage la maison de façon à la rendre plus accessible. Les meubles, les accessoires, sont à portée de main, à hauteur de corps pour ne pas me contraindre à me baisser plusieurs fois par jour. Même la poussette me servait de déambulateur. Avec mon mari, nous avons inventé avant l’heure le lit « co-dodo » pour avoir accès au bébé sans trop d’efforts. Il me fallait bien 20 minutes pour me déverrouiller et prendre dans mes bras mon bébé qui pleurait, des minutes trop longues, seule, quand son papa comédien était en tournage…

    J’ai ressenti de la frustration dans les grandes étapes de vie de mes enfants: leurs premiers pas, le vélo, leur première rentrée scolaire… Mais la solidarité des autres parents a été énorme. Ils se relayaient pour les déposer et les récupérer à l’école. J’ai bénéficié d’une aide sociale jusqu’aux trois ans de mes enfants.

    Aujourd’hui, mes enfants ont grandi – sans doute beaucoup plus vite que leurs copains. A 7 et 4 ans, ma maladie les a rendus plus autonomes. Ensemble on a fini par mettre en place des petites astuces à la maison pour me faciliter la vie. Ils s’amusent des marchepieds qui sillonnent la maison, pour faire notre toilette, servir le petit déjeuner… Ils se sont appropriés ces accessoires pour faire des choses de « grand ». Quand il n’est pas facile pour moi de saisir la bouteille de jus d’orange, ma grande le fait en toute spontanéité. Ils ont le sens de l’anticipation. Les enfants ont une capacité d’adaptation étonnante !

    Comme les sorties sont rares, toute petite escapade est une joie ! Assise sur un banc, j’observe mes enfants s’amuser. Ils ne s’éloignent jamais trop de moi ! Ils jouent toujours à la juste distance, près de moi, sans inquiétude. Les regarder jouer est un de mes plus grands plaisirs.

    Je m’aperçois que nous avons ensemble créé une vie en mouvements. Par d’autres moyens, j’ai réussi à apporter de la joie et du jeu en les impliquant dans mes étirements quotidiens. Tels des mini coachs, ils me motivent et réalisent avec moi ces petits exercices rigolos. Par exemple, nous nous sommes ensemble initiés au yoga, à l’hypnose, à la sophrologie, aux massages, à tout ce qui pouvait rendre mon quotidien un peu plus doux. Paradoxalement, ma maladie nous a amené à prendre soin de nos corps, à prendre du temps pour nous. Je n’aurais jamais pu leur donner cette éducation, cette conscience du corps sans ma maladie.

    J’ai un jour demandé à Louise si elle avait peur d’avoir ma maladie. Elle a répondu « Maman c’est pas grave si je l’ai cette maladie, je serai comme toi, je ferai plein de choses! »
    Mon témoignage est probablement celui d’autres mamans, d’autres familles.

    Parlons-en et mobilisons-nous autour de la formidable campagne “Ne lui tournez pas le dos” #NLTPLD et répondez au questionnaire pour ne pas laisser un mal de dos vous gâcher la vie.

    Faites passer le mot ! C’est important.

    Marie

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