« Nous assistons à une offensive sans précédent du gouvernement contre l’accès aux soins des personnes malades et précaires. Le doublement des franchises médicales, la restriction de l’aide médicale de l’État (AME) et la remise en cause du régime des affections longue durée (ALD) s’inscrivent dans une même logique : faire payer davantage les malades et exclure les plus vulnérables. Ces mesures marquent une dérive inquiétante : qu’elles soient françaises ou étrangères, avec ou sans papiers, ce sont les personnes déjà victimes d’un système de santé en crise qui s’en retrouvent aujourd’hui désignées comme boucs émissaires.
Restreindre l’accès à la santé ne redresse pas les finances publiques : cela affaiblit la société dans son ensemble. »
