Après une première enquête menée au printemps 2025 sur l’arrivée de l’intelligence artificielle (IA) dans les établissements de santé vue par les représentants des usagers, France Assos Santé vous invite aujourd’hui à participer à une nouvelle enquête, cette fois à l’échelle européenne, pour éclairer de manière plus large les perceptions de l’IA dans la santé par les premiers concernés.
Une enquête portée par le Forum Européen des Patients (EPF) : Répondez avant le 21 août !
Le Forum Européen des Patients souhaite recueillir, avec le soutien de France Assos Santé, qui est membre du collectif, les points de vue des patients, aidants et représentants d’associations sur les usages actuels et à venir de l’IA dans les systèmes de santé. Cette enquête permettra de mieux répondre à certaines questions :
- L’IA pour faire quoi ? Les représentants des usagers jugent que l’IA peut être utile pour optimiser le fonctionnement d’un établissement de santé, mais comment les patients souhaitent-ils être aidés par l’IA dans leur parcours de santé ?
- Les risques liés à l’IA. Les représentants des usagers notent de manière générale une inquiétude sur la perte de relation humaine et la difficulté pour les recours éventuels (erreurs, accès aux soins, etc.), les patients partagent ils ces craintes en dehors de l’hôpital ?
- L’information des personnes. Les représentants des usagers estiment que les établissements devaient faire des efforts pour mieux informer leurs patients, mais comment ceux-ci souhaitent-ils être informés en pratique ?
Un enjeu fort : représenter la parole des patients français en Europe
Pour la première fois, cette enquête permettra de comparer les perceptions entre pays européens. C’est une occasion unique de faire entendre la voix des usagers en France dans les réflexions éthiques et politiques sur l’intégration de l’IA en santé. Alors que le nouveau règlement européen va impacter de manière durable l’utilisation de l’IA dans la santé (règles de conception, supervision humaine et responsabilité, etc.), les résultats de l’enquête nourriront des réflexions collectives en France et en Europe sur les manières dont ce règlement peut s’appliquer au bénéfice des patients.
Plus les patients français seront nombreux à répondre, plus leur réalité et leurs attentes pourront être prises en compte dans les débats européens et les recommandations associatives.
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