Vous aider à augmenter votre nombre de pas au quotidien et durablement, voici l’objectif annoncé du programme D-marche. Un programme destiné à l’origine à un public senior, susceptible de se laisser aller vers une sédentarité croissante avec les années qui passent, une sédentarité qui porte préjudice à leur état de santé. D-marche est un très bel exemple de programme de prévention qui a déjà enregistré plus de 14 millions de pas, grâce aux podomètres distribués à ses participants !
De l’importance de marcher tous les jours
On dit souvent que notre capital santé dépend de nos antécédents familiaux, acceptant comme une fatalité de souffrir de cholestérol, de diabète ou d’un cancer, car nos parents ou nos grands-parents nous l’auraient transmis. D’après Marion Suberchicot, formatrice pour le programme D-marche, ce n’est vrai qu’à hauteur de 16% ! En réalité, précise t-elle : « 50% de notre capital santé est le résultat de notre mode de vie, à savoir par exemple, notre alimentation, notre rapport à l’alcool ou au tabac et bien évidemment notre aptitude à bouger le plus possible ».
C’est en partant de ce constat que l’association ADAL (À la Découverte de l’Âge Libre) a décidé de travailler sur un programme de prévention simplissime : inciter les gens, et notamment les personnes âgées qui sont avec l’âge de moins en moins mobiles, à marcher davantage. C’est donc ainsi qu’est né le programme D-marche.
Cela s’adresse à qui ?
Il ne s’agit pas de transformer chaque retraité français en randonneur, mais d’aider les seniors à trouver une motivation pour faire un nombre de pas minimum au quotidien et de l’augmenter peu à peu. Pour cela, l’association remet aux participants du programme un podomètre, qui permet de compter chaque jour le nombre de pas effectués par son porteur. Son utilisation est très aisée, il se glisse tout simplement dans la poche et se remet automatiquement à zéro, chaque jour, à minuit.
Marcher c’est simple, gratuit, et bien que le programme ait été initialement conçu pour un public de retraités, il a assez rapidement été question de l’étendre à tous les âges du fait de sa grande accessibilité. En effet, en France, 31 millions de personnes sont considérées comme sédentaires… Les enfants passent des bancs de l’école à leur canapé pour regarder la télévision, les parents passent, eux, souvent de leur bureau, à leur voiture, puis à ce même canapé… Bref, les Français bougent de moins en moins, laissant de plus en plus de place au surpoids, voire à l’obésité et au cortège de maladies qui les accompagne.
L’encadrement du programme D-marche
La remise de ce fameux podomètre a lieu dans le cadre de sessions de formation, par groupe d’une quinzaine de personnes. Les séances sont animées par un éducateur « labellisé » D-marche, qui sensibilise les participants aux bienfaits de la marche, leur montre comment utiliser leur podomètre et leur donne des « astuces » pour augmenter leur nombre de pas quotidiennement. Une première session qui dure une demi-journée est suivie de 3 autres rendez-vous, 1 mois, 3 mois puis 6 mois après la formation initiale. Le suivi est également assuré par le soutien d’un site internet qui permet de recueillir les résultats du podomètre de chacun et de les mettre en regard des autres membres de la communauté des « D-marcheurs », afin de créer davantage de stimulation.
Des « astuces » pour marcher un peu plus chaque jour ?
Pour maintenir son capital santé, il est recommandé de faire au minimum 5000 pas par jour. De petits réflexes, qui semblent bien entendu évidents, permettent de voir le score de son podomètre augmenter peu à peu : utiliser les escaliers plutôt que les escalators ou un ascenseur, éviter de prendre sa voiture pour un petit trajet, mais également descendre un arrêt avant sa destination lorsque l’on prend le bus ou le métro, préférer le chemin le plus agréable au plus court lorsque l’on est à pied, ou encore jouer davantage avec ses enfants ou ses petits-enfants.
Olivier Dailly, Directeur de l’association ADAL, insiste sur le fait que la marche, à l’instar de toutes les activités physiques, a un impact direct sur la santé. Elle aide à diminuer les risques cardio-vasculaires et les risques de cancer, à lutter contre le diabète, l’ostéoporose. Elle améliore la digestion, la qualité du sommeil, permet de mieux contrôler son poids. Elle améliore globalement la qualité de vie et retarde l’entrée des personnes âgées dans la phase de dépendance. Enfin, au-delà des aspects physiques, elle agit sur le moral car marcher, c’est aussi sortir et entretenir sa vie sociale.
Comment participer ?
Il faut être un groupe d’une quinzaine de personnes environ. Pour l’instant, l’association ADAL est surtout intervenue dans un cadre associatif, comme par exemple des associations de retraités au sein d’une entreprise ou d’une collectivité. Le programme n’est pas réservé au public senior, une entreprise peut tout à fait demander à participer à D-marche pour faire de la prévention et améliorer la santé de ses salariés. De la même façon, un tel programme peut être mis en place auprès des collégiens ou des lycéens.
Bien entendu, la formation a un coût. La session initiale revient à 1200€ HT pour un groupe de 15, mais elle peut faire l’objet de subventions et être prise en charge, notamment par les caisses de retraite.
Vous êtes tentés ? N’hésitez pas à contacter l’association !
www.d-marche.fr
Bonjour et merci pour cet article dont si vous voulez bien je vais me servir pour rédiger un texte sur les sports adaptés pour les insuffisants rénaux. (j’ai déjà lu l’article spécifique du Docteur Kolko !).