Hémochromatose génétique, allons-nous faire dépister cette semaine !

La semaine nationale de sensibilisation au dépistage de l’hémochromatose génétique se déroule du 2 au 7 juin, en partenariat avec les établissements français du sang.

L’hémochromatose en quelques chiffres

L’hémochromatose est la première maladie génétique en France. Elle atteint une personne sur 300, soit 200 000 individus, dont la moitié l’ignore et ne découvrira son affection que lors de l’apparition de complications.

Certains malades risquent de souffrir de destructions articulaires, d’un diabète insulino-dépendant ou encore d’insuffisance cardiaque. Quant à la cirrhose du foie, elle touche environ 10 500 malades de ce type en moyenne par an dans notre pays. C’est l’une des plus graves complications, car elle dégénère en cancer du foie dans 5 % des cas.

Au total, l’hémochromatose engendre 2 500 décès par an.

La semaine nationale de sensibilisation, pour en parler…

La semaine nationale de sensibilisation, qui a commencé hier et se clôturera samedi par une conférence grand public à la faculté de médecine Pierre et Marie Curie à Paris, est une nouvelle occasion de parler de cette affection qui provoque une surcharge en fer dans l’organisme. Elle est due à une mutation sur un gène. Conséquence : les porteurs de cette anomalie accumulent insidieusement le fer dès leur naissance, sans s’en rendre compte. Bénigne si elle est reconnue à 20-35 ans, l’hémochromatose reste souvent grave et excessivement douloureuse si elle est diagnostiquée trop tard, entre 50 et 70 ans.

Le manque de libido, de désir, les problèmes d’érection ainsi que les éjaculations trop rapides ou trop lentes font partie des nombreux problèmes provoqués par cette maladie. S’y ajoutent souvent l’anxiété et la dépression, consécutives à la fatigue.

Comment traiter l’hémochromatose ?

Depuis plus de 65 ans, le traitement de l’hémochromatose est fondé sur les saignées.

Simple, efficace, bien toléré et peu coûteux, il comporte deux phases : d’abord la phase d’attaque, destinée à éliminer la surcharge en fer et lorsque le taux de ce métal est satisfaisant, les médecins prescrivent un traitement d’entretien (toujours par saignées) pour éviter une nouvelle accumulation du fer. Il doit être poursuivi durant toute la vie.

 

Spot réalisé par l’Association Hémochromatose France (AHF) :

 

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