Vivons-nous mieux le 2ème confinement que le premier ? Noël 2020 remontera-t-il le moral des familles ? Avons-nous laissé tomber nos activités préférées à cause de la Covid ou au contraire, le premier confinement nous a t’il encouragé à en faire d’autres comme de l’activité physique ? Les personnes malades chroniques ont-elles trop peu vu leur médecin par peur d’être contaminées ? Les personnes âgées se sentent-elles plus vulnérables que d’habitude ? Voici quelques-uns des indicateurs que l’enquête Vivre-Covid19, menée par France Assos Santé, compte pouvoir évaluer scientifiquement. Pour cela, France Assos Santé recrute en ce moment 10 000 participants qui pourront répondre, chaque mois, à un questionnaire en ligne de 5 minutes, sur leur ressenti pendant cette crise sanitaire.
Vous avez 5 minutes pour en savoir plus et donner votre avis ? C’est parti !
Vivre-Covid19 : Une enquête nationale pour faire entendre votre voix !
Depuis le début de la crise sanitaire, on entend beaucoup de témoignages, dans les médias ou dans notre entourage, sans pour autant avoir une idée précise des tendances réelles concernant le ressenti de la population face aux contraintes que nous impose la covid-19. Il est temps désormais de mesurer scientifiquement l’impact de la crise covid-19 sur le moral, la santé, les conditions de vie des personnes qui vivent en France.
C’est l’objectif de l’enquête Vivre-Covid19. Pilotée par un comité scientifique, Vivre-Covid19 permettra de suivre chaque mois, jusqu’en mai 2022, le ressenti de 10 000 personnes dans ce contexte troublé lié à la Covid19, et de mesurer notamment leur niveau d’anxiété.
Presque 2000 personnes se sont déjà inscrites pour participer à cette grande enquête nationale et l’idéal serait d’atteindre 10 000 participants avant avril 2021, pour que les résultats soient les plus pertinents possibles.
Vous avez plus de 18 ans ? A votre tour, faites entendre votre voix en participant à cette grande enquête, à raison de 5 minutes par mois, en vous connectant sur vivre-covid19.fr.
« Grâce à cette enquête d’envergure, nous aurons des arguments solides pour mener à bien la mission de France Assos Santé et de ses 85 associations nationales de patients et d’usagers du système de santé. En effet, notre mission consiste à porter les difficultés, attentes et besoins de nos concitoyens. Vos voix nous permettront plus que jamais, d’étayer nos postures et nos plaidoyers et d’être force de propositions. Santé publique France et la Direction générale de l’Offre de soins (DGOS), ont d’ores et déjà connaissance de notre enquête et attendent ses résultats. », commente Gérard Raymond, président de France Assos Santé.
Une enquête unique prenant en compte les spécificités des personnes malades chroniques
Cette enquête, ouverte à tous, met en avant des questions spécifiques pour les personnes malades chroniques, mais aussi pour les personnes en situation de handicap et les aidants, qui peuvent évidemment, à la fois répondre pour eux-mêmes, et au nom de la personne aidée.
En effet, les personnes malades chroniques étant particulièrement vulnérables du fait, pour certaines, de facteurs de risques supplémentaires de développer des formes graves de covid-19, il semble important d’évaluer, pathologie par pathologie, quelles sont les personnes qui subissent le plus lourdement les effets de la crise sanitaire et de pouvoir mesurer également les éventuelles différences de ressenti par rapport au groupe témoin, représenté par les personnes bien portantes.
« Scientifiquement, cette enquête est assez unique car très peu d’études traitent de toutes ces dimensions à la fois, qualité de vie, prise en charge médicale, anxiété et temps consacré aux activités du quotidien, avec une cohorte multipathologique qui sera comparée à un groupe témoin de personnes non atteintes d’une pathologie chronique. », explique Caroline Guillot, détachée du Health Data Hub pour accompagner France Assos Santé dans la mise en œuvre, la mise en conformité et la coordination de l’enquête Vivre-Covid19.
Un tableau de bord, au jour le jour, du ressenti, des conditions de vie, du niveau d’anxiété des participants
Caroline Guillot précise que les données recueillies sont exploitables à tout moment et pas uniquement à l’issue des 2 années durant lesquelles l’enquête se poursuit. « On peut, par exemple, suivre l’évolution de l’anxiété au fil des mois, et voir si des profils sont plus concernés que d’autres ou faire des comparaisons entre le 1er et le 2ème confinement. Tout cela permet, entre autres, de faire des actions de prévention notamment auprès des personnes les plus fragiles, surtout si la crise sanitaire était amenée à durer », ajoute-t-elle.
Une première phase « pilote » a ainsi livré des premiers résultats éloquents. En effet, au 12 novembre 2020, l’enquête révèle que depuis le début de l’enquête en mai 2020, sur l’ensemble des répondants, 78,9% ont ressenti de l’anxiété.
Vivre-Covid19 : Une étude épidémiologique robuste
En plus de l’accompagnement par le Health Data Hub, l’enquête Vivre-Covid19 est pilotée par un conseil scientifique, lui-même supervisé par le Dr Jean-Pierre Thierry. Les résultats de l’étude, après obtention d’un accord du comité de protection des personnes (CPP), sont exploités par France Assos Santé. Les associations ayant participé à l’étude peuvent aussi avoir accès aux données.
« Les questions peuvent paraître simples au premier abord, mais elles sont en réalité tout à fait robustes. », indique le Dr Thierry. L’évaluation du niveau d’anxiété s’appuie en effet sur ce que l’on appelle un « score », issu de questions validées et reconnu au niveau international.
Le Dr Thierry poursuit : « L’intérêt d’une telle étude est très importante au niveau collectif. Elle pourra servir à la communauté scientifique et représenter des indicateurs tangibles pour les pouvoirs publics. Elle peut également avoir un intérêt individuel : c’est finalement aussi l’occasion de prendre 5 minutes, chaque mois, pour faire un point et verbaliser un peu ce que l’on ressent ».
Participez en quelques clics !
- Inscrivez-vous sur le site vivre-covid19.fr
- Vous serez invité chaque mois à répondre à un questionnaire de 5 minutes, jusqu’en mai 2022
- Vous restez inscrit même si vous oubliez de répondre de temps en temps
- Un aidant ou un proche peut le remplir en votre nom
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